• Les copains de Fred Mella et de Daniel Saurfeld2007... Daniel SAURFELD, un autre grand admirateur des COMPAGNONS DE LA CHANSON, venait de redonner vie à une chanson magnifique, réalisant un travail magistral de prise de vues et un montage magnifique. Nous vous réinvitons à les retrouver, grâce, une fois encore, à la complicité de Claude VERRIER et de Dailymotion ! En dehors des premiers visages amis des temps d'avant qui, malheureusement, ne figurent pas sur le document, les autres Compagnons sont tous là, auxquels se sont joints pour l'occasion quelques Maîtres enchanteurs comme Charles AZNAVOUR (en photo avec lui à gauche), Georges BRASSENS, Charles TRENET... Un clip parfois bouleversant autour d'une déclinaison chantée magnifiquement que nous avons décidé de verser un temps dans notre page d'accueil. ! Merci Messieurs !

     


    Mes Fidélités par verclaud


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  • De bon matin je partis avec ma petite valise à la main et il faisait nuit, mais avec l’éclairage on voyait le Mont Saint Clair. Après vingt minutes de car, je fus à la gare. J’entends encore siffler le train et en route pour LYON ! 
    Deux heures de voyage jusqu’à La Part Dieu… Manque de chance, l’hôtel est près de Perrache… Bon, m'étais-je dit, puisque c’est direct avec le tram et que l’hôtel n’est pas loin… Seulement comment aller au Point-du-Jour ?… Après que le réceptionniste de l’hôtel m’a donné un itinéraire en s’arrachant les cheveux et m’a généreusement envoyé, en homme de grand cœur, faire une visite de Lyon, je me mis en route immédiatement pour le Point-duJour, consciente du piège et des minutes qui défilaient. Après quelques péripéties dans les bus de la ville (deux changements et une panne), alors que j’avais la possibilité d’emprunter une liaison directe, je pus arriver à l’Hôtel du Point du Jour. Il était 13 heures et je me trouvais à proximité de la place des Compagnons de la Chanson inaugurée voici quelques années. Aujourd’hui, avec ce qui se préparait, il n’y aura pas de fête au village ni de tourlourous, juste une petite photo souvenir avant de songer se restaurer au bistrot du coin. Encore une histoire de débrouille… 
    A presque 14 heures, en m’approchant de l’hôtel, j'aperçus un monsieur sous le porche. C’était Claude VERRIER avec lequel sera évoque le site Verclaud. Dans la salle, une bonne dizaine de personnes se trouvaient déjà là qui attendaient le début des réjouissances. Heureusement que certains arboraient leur nom sur la poitrine. Il me fut facile de repérer Louis PETRIAC derrière sa pile de livres et Bruno MALLET car il était grand et frisé. Au fond se trouvaient déjà Marc HERRAND et sa femme Yvette, très gentille et sympathique. Nous commençâmes a papoter les uns avec les autres et à faire connaissance. Gérard SABBAT ayant été annoncé, tout à coup, en me retournant je me retrouvai face à lui. Quelle émotion ! Il m’embrassa et nous échangeâmes deux ou trois mots avant que la dédicace ne démarre ! Un véritable marathon. Songez, quatre heures de signature !… 
    Je me mis en quête d'une première signature en m'approchant de Marc HERRAND et sa femme puis, en même temps, de Christian FOUINAT. Puis, après m’être rassasiée d’un peu de charcuterie et d’un verre de beaujolais, je pris la décision d’aller rue de Champvert voir la fameuse maison mythique (le vent, Catherine la Marie et Perrine sont même du voyage). Bien sûr il y eut là quelques photos à prendre avant de regagner l’hôtel. 
    Un peu plus tard, au retour, il y avait toujours beaucoup de monde près de Gérard mais au bout d’une heure, je réussis enfin à obtenir sa dédicace et à 18h30 le pauvre était enfin libre de souffler. La chorale des Bayard, arrivée sur place, nous chanta quelques chansons des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Une merveille, d’autant que le soliste, un certain Jean-Paul, avait des intonations à la Fred MELLA. Ce seront ensuite de nouvelles discussions et je puis vous dire que nous étions nombreux car les Lyonnais n’avaient pas boudé ce rendez-vous. Il est vrai que nous avions beaucoup de choses en commun. Quelle journée !… 
    Vers 20 heures, nous décidâmes d’aller dîner dans une Pizzeria. Manque de chance, Gérard qui devait nous y accompagner avec sa femme Mireille fut obligé de partir à cause de leur petite Marie. Dommage ! Si les clients de la Pizza n’aimaient pas les COMPAGNONS DE LA CHANSON, ils ont été servis, car entre deux plats nous chantions tous de si bon cœur que si le restaurant n’avait pas dû fermer, nous y aurions passé la nuit. Mais tout ayant une fin, nous dûmes nous résoudre à rentrer à l’hôtel pour y prendre un peu de repos et y passer une bonne nuit. 
    Le lendemain matin, je retrouve au petit déjeuner tous ceux qui avaient pris pension à l’hôtel et nous constatâmes que personne n’avait bien dormi. Pas étonnant après une journée pareille ! Juste le temps de faire quelques photos et nous nous quittâmes en pensant également, comme les COMPAGNONS, qu’un adieu ce n’est pas un adieu…

    Mireille TESTAUX (Frontignan)


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    Les quelques privilégiés qui ont assisté à Lyon à la dédicace organisée autour de Christian FOUINAT et de Marc HERRAND pour leurs ouvrages respectifs, en présence également de Gérard SABBAT et d'Yvette GIRAUD, ont eu l'occasion de découvrir, pour ceux qui ne les connaissaient pas encore, la Chorale des BAYARD de Jean BESACIER (photo du haut) qui nous ont fait l'amitié d'interpréter pour l'assistance un pot pourri des COMPAGNONS DE LA CHANSON et notamment : Les comédiens, allez savoir pourquoi, Peggy o et quelques autres titres comme Ce sacré vieux soleil. Une prestation qui a même été immortalisé par l'ami Claude VERRIER sur son site musical dans une page "dédicace" puisqu'une courte vidéo en a été tirée que vous pourrez visionner en vous rendant sur son site musical.
    Les BAYARD avaient déjà apporté leur contribution lors de deux autres événements majeurs qui s'étaient déroulés à Lyon. En 1990, lors de la pose de la plaque sur la maison mythique de la rue de Champvert signalant l'endroit où les COMPAGNONS encore COMPAGNONS DE LA MUSIQUE s'étaient constitués sous la houlette de leur mentor : Louis LIEBARD. Puis, en octobre 2002, lors de l'inauguration de la Place des Compagnons de la Chanson.
    Un CD dont nous aurons l'occasion de reparler dans le détail a été édité (photo ci-dessous). Si vous désirez, vous aussi, vous procurer cet enregistrement qui vous rappellera cette journée de dédicace du 1er décembre à Lyon, très simple, manifestez-vous dès maintenant. Nous ne manquerons pas de faire suivre à Jean BESACIER vos demandes. Pour les autres, amateurs de belle Chanson française, signalons seulement que vous aurez là la possibilité de redécouvrir des airs que vous avez aimés.


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    LES BAYARD chez JEAN BESACIER, B.P 14 à 69290 GREZIEU-LA-VARENNE


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  • Voici un an sortait Mes maîtres enchanteurs...Fin 2006 sortait : « Mes maîtres enchanteurs », la biographie de la voix des COMPAGNONS DE LA CHANSON, Fred MELLA publié chez Flammarion. PLATINE avait réalisé un interview à l'occasion de celle-ci dont nous vous livrons quelques extraits.
    PLATINE : Cette autobiographie est-elle la première ?
    Oui. C'est une espèce de promesse que j'avais faite à mes fidèles, qui sont fidèles des Compa-gnons. C'était maintenant ou jamais, car les Compagnons ont arrêté il y a vingt ans, après quarante deux ans de carrière et leur impact commence vraiment à diminuer... Mais j'ai aussi écrit cette biographie pour mes enfants et mes petits enfants.
    PLATINE : Quand l'avez-vous commencée ?
    Il y a un peu plus de deux ans, doucement, à mon rythme. J'ai été encouragé par mon plus vieux complice dans ce métier, Charles AZNAVOUR.
    PLATINE : Est-ce lui qui vous a pistonné chez Flammarion où, de plus, vous avez la même directrice littéraire, Stéphanie CHEVRIER, qui est la compagne d'Olivier BESANCENOT ?
    Non, ce n'est pas Charles qui m'a présenté Flammarion, mais un ami de BRASSENS qui avait travaillé dans l'édition et auquel j'avais envoyé mon synopsis pour avoir l'avis d'un professionnel. Ce dernier m'a rappelé trois jours après l'avoir reçu en me disant qu'il avait trouvé ça formidable et qu'il en avait parlé à un éditeur. C'était Flammarion. j'ai donc eu un rendez-vous chez eux et cela a fini chez Stéphanie... Cela amuse beaucoup Charles qui m'a dit : « Maintenant, on va faire les foires aux livres ensemble ! ».
    ... Pour les dates, je ne m'en souviens pas. Quant aux personnalités, je voulais absolument éviter le "name dropping". Je n'ai pas cherché à faire un livre historique. J'ai d'ailleurs commencé à raconter mon enfance, mon existence... car pour moi c'était le plus facile.
    PLATINE : Quel était votre but dans la chanson ? Vous racontez avoir entendu les Compagnons durant l'été 42 ?...
    Etre chanteur d'opéra, car je ne connaissais que ça... J'ai vu un jour une affiche des Compagnons (de la Musique) qui figure d'ailleurs dans mon livre. Je me suis offert une place et j'ai découvert, émerveillé, ce qu'ils faisaient. Il y avait déjà dans le groupe Jean-Louis JAUBERT, Marc HERRAND... Et même des filles.
    PLATINE : Vous intégrez leur troupe à Lyon à la rentrée 43. N'avez-vous jamais regretté l'opéra ?
    Un peu, mais je pense que ma voix n'aurait pas suffi pour l'opéra. Au mieux, j'aurais pu faire de l'opéra comique. Quand à l'opérette, elle ne m'intéressait pas tellement.
    PLATINE : Pourquoi les Compagnons de la Chanson n'ont-ils été que neuf ?
    Je me souviens qu'en 1943, pour ma première réunion avec le groupe, nous étions 40 ou 50 postulants en cercle dans une salle glacée dans laquelle il n'y avait même pas de piano... Le chef des Compagnons : LIEBARD qui chantait horriblement faux, mais avec une oreille extraordinaire, a fait un test au bout de trois jours. Beaucoup ont été remerciés, cependant les neuf sont effectivement les neuf dissidents qui ont voulu continuer à Paris alors que le "chef" LIEBARD nous ordonnait de rentrer sur Lyon (ndlr : fév. 1946). Nous avons cependant gardé la façon de chanter que LIEBARD nous avait apprise...
    PLATINE : De 1944 à 1956, votre carrière est liée à celle de PIAF, qui vous impose même dans la première tournée en Amérique à l'automne 1947...
    C'est vrai qu'on a beaucoup tourné avec elle. On l'a connue lors de notre première scène à Paris, à la Comédie Française (ndlr : 22 mars 44) et c'est en 46 qu'on a enregistré avec elle : "Les trois cloches".
    PLATINE : On raconte que c'est elle qui vous a poussés vers la variété afin de vendre du disque ?...
    Au départ, c'est vrai. Ensuite, ce sont les circonstances qui nous ont fait évoluer. Nous n'avions pas fait de plan de carrière (sourire) !
    PLATINE : Pensez-vous honnêtement qu'elle aurait autant soutenu les Compagnons si elle n'avait pas été amoureuse de l'un d'eux : Louis JACOB alias Jean-Louis JAUBERT ? 
    Peut-être... 
    PLATINE : Combien de Compagnons sont arrivés après vous ? 
    Paul BUISSONNEAU qui n'est pas resté longtemps avec nous et qui est devenu le DEVOS québécois, doublé d'un grand metteur en scène. Il nous a quittés en 1950 et a été remplacé par mon frère qui jouait du basson, bien mieux que moi et qui a appris la flûte pour les Compagnons. Ensuite Jean BROUSSOLLE est arrivé au moment où Marc HERRAND nous a quittés pour s'occuper de la carrière de sa compagne, Yvette GIRAUD (ndlr : 1952). BROUSSOLLE, comme HERRAND était à la fois un bon chanteur et un musicien, violoniste classique et jazz, un auteur aussi. Il a quand même signé avec Sacha DISTEL "La belle vie" qui a été reprise par SINATRA ! Avec Jean-Pierre CALVET, ils ont écrit de nombreuses chansons. Ce dernier était un homme délicieux, un Prix de Conservatoire, un mélodiste hors pair, un petit Vincent SCOTTO avec un accent délicieux du midi, qui jouait de la guitare et avait joué du trombone à l'Opéra de Monte-Carlo.

    PLATINE : Etiez-vous plus difficiles au fil du temps, notamment quand GASTON qui venait de chez Claude FRANCOIS vous a rejoint en 1973 ?
    Nous n'étions pas plus difficiles mais plus professionnels. On a toujours été difficile sur la qualité, même à l'époque de LIEBARD où pourtant on chantait souvent sur les places publiques ou dans les granges. Choralement parlant, je dois même avouer que durant la première époque, c'était bien mieux que quelques années après. Je crois qu'on s'est un peu relâché, avec l'adjonction progressive d'instruments de musique. Il ne faut pas oublier qu'à nos débuts, tout était a capella. Lors de notre première tournée aux Etats-Unis, en 1947, on parodiait des musiciens, ce qui nous a valu d'être comparés aux MARX BROTHERS, mais c'était ponctuel dans le spectacle. Tout le reste était a capella. D'ailleurs, jusqu'à la fin de notre carrière, les chansons folkloriques sont restées a capella. Comme "Perrine était servante" qui est restée notre chanson fétiche...
    ...
    PLATINE : Au fil du temps, n'avez-vous pas privilégié les musiciens aux voix. Hormis vous, les Compagnons n'étaient pas tous de grands chanteurs, non ?
    C'est vrai, je dois l'avouer, il y a des Compagnons qui n'étaient pas chanteurs du tout (sourire), mais ils étaient musiciens. C'était même mieux qu'il n'y ait eu qu'un vrai chanteur, car en groupe il faut gommer le vibrato pour se fondre dans le choeur.
    PLATINE : Pourquoi recruter GASTON en 1973 ?
    Lorsque BROUSSOLLE est décédé (ndlr : il avait voulu évoquer sans doute dans la précipitation la succession de Guy BOURGUIGNON), nous n'avons pas voulu descendre à sept Compagnons et nous avons recruté GASTON. Ce dernier était un grand musicien doublé d'un vrai personnage. Il faut dire que le spectacle des Compagnons était vocal mais aussi visuel, avec de la danse, ou de la pantomine..., un peu comme celui des FRERES JACQUES. En plus, nous jouions de 70 à 80 instruments. Pourtant, seul mon frère, CALVET, BROUSSOLLE, et ensuite GASTON étaient de grands musiciens, les autres se contentaient de suivre. Ils filaient le train comme on dit. C'est pourtant comme ça qu'on a bluffé le monde entier, y compris la directrice musicale de Judy GARLAND !
    PLATINE : Avez-vous été conscient d'avoir la plus large palette qu'un artiste de variété pouvait avoir ? Dans les années quarante, vous êtes dans les premiers à chanter AZNAVOUR et SALVADOR tout en gravant TRENET et LEMARQUE ?...
    Avec Charles, il y a tout de suite eu des atomes crochus. Aujourd'hui, c'est mon meilleur ami, mon frère. Au début, pour imposer ses chansons aux autres Compagnons, je me souviens avoir dû me battre. Même pour "Les comédiens" qu'ils ne voulaient pas chanter en 1962...
    PLATINE : Dans les années cinquante, vous imposez BECAUD et BRASSENS tout en traduisant des succès de COLE PORTER ou d'HARRY BELAFONTE...
    On a aussi chanté FERRE ! Pour nous, ce n'était pas une question de nom ou de style, il fallait seulement que la chanson nous plaise. Quant à BRASSENS, je me souviens que quand nous partions en tournée ensemble et que nous faisions beaucoup de route, nous en arrivions toujours à chanter son fameux : Fernande, je bande, je bande... Je me souviens que cela le faisait rire car il devait, comme beaucoup, nous considérer comme des enfants de choeur. Il me disait : « Tu ne pourras jamais chanter ça, ton public ne l'acceptera jamais ! ». Et bien, aujourd'hui, je la chante dans mes spectacles. Il doit bien rire là-haut.
    PLATINE : Est-ce que Pathé ne vous a jamais forcés à enregistrer un titre ou un autre ? 
    Jamais, ou alors juste une fois, mais nous avons refusé. Ce devait être pour une chanson que BOURVIL a enregistré et qui faisait : « Jolie, jolie ». On a eu tort car cela a été un très gros succès.
    PLATINE : Y avait-il une guerre entre vous et les autres artistes, comme entre DALIDA et GLORIA LASSO ? Comment cela s'est-il passé quand vous avez repris : Si tu vas à Rio à DARIO MORENO ou même : Les gitans à DALIDA en 1958 ?
    Tous les artistes chantaient les mêmes chansons. Charles était même content quand nous enregistrions des chansons qu'il chantait aussi comme : "Sur ma vie" (1955), "Sa jeunesse" (1957). Pour "Les gitans", on les a enregistrés avant DALIDA. Nous étions d'ailleurs souvent les premiers à faire les titres. En plus, on a eu des chansons "maison" qui ont été signées par Jean BROUSSOLLE et Jean-Pierre CALVET.
    PLATINE : En 1959, "Le marchand de bonheur" est un des premiers succès de ce tandem, non ? 
    Mais les Compagnons ne voulaient pas la faire, car cela avait un côté italien qui ne leur plaisait pas ! Alors, avec Jean et Jean-Pierre, chaque fois qu'il fallait faire une balance, on entonnait ce morceau qui les énervait... Jusqu'au jour où, pour un 45 tours avec quatre chansons, il nous manquait une chanson. Ils l'ont accepté comme "bouche-trou". Bilan : numéro un !
    PLATINE : N'y avait-il pas de la jalousie de la part des autres Compagnons envers BROUSSOLLE et CALVET qui touchaient la SACEM en plus de leurs royalties et de leurs cachets ? 

    Non. BROUSSOLLE et CALVET allaient à la SACEM chercher leurs droits avec une brouette, mais comme c'étaient eux qui écrivaient, on trouvait ça normal. Il faut dire que nous n'avions pas à nous plaindre. Les galas étaient très bien payés. 
    PLATINE : Dans les années soixante, vous allez encore vers les nouveaux et les jeunes : BEART et même BARRIERE tout en adaptant les BEATLES ou TOM JONES... 
    C'était toujours une époque où on était plusieurs à chanter les mêmes succès. On en a même partagé quelques-uns avec PETULA CLARK... Quant à ALAIN BARRIERE, un jour je l'ai entendu dans "La Marie Joconde" et tout de suite, j'en ai parlé aux autres. 
    PLATINE : Pourquoi avoir quitté Pathé (Columbia) pour Polydor en 1962 ?
    Je n'ose pas le dire... Polydor nous a proposé un très gros contrat, le plus gros de l'époque...
    PLATINE : Combien ?
    A l'époque, ce devait être 100 millions de francs anciens.
    PLATINE : Comment l'expliquez-vous alors que tous les artistes qui avaient, comme vous, débuté dans les années quarante, ne vendaient plus de disques et se sont réfugiés dans l'opérette comme
    LUIS MARIANO ou ANNIE CORDY ou dans la revue comme LINE RENAUD ?
    Le public français savait que nous faisions une carrière mondiale aussi bien à New York, Montréal, Rio que Tokyo ou Moscou (ndlr : "Les trois cloches" ou "The three bells" sont classées trois semaines au Top anglais). 
    PLATINE : Le rock et le yéyé ne vous ont donc pas gênés ?
    Il y a eu quand même une petite chute en France avec l'arrivée de cette génération qui nous a d'ailleurs rejoints en vieillissant, tout en gardant ses idoles : JOHNNY, SYLVIE, RICHARD ANTHONY, EDDY MITCHELL... Cette petite chute ne nous gênait pas car elle était compensée par l'international.
    PLATINE : Y avait-il des chansons qui marchaient mieux selon les pays ?
    Partout, "Les trois cloches" marchaient. Nous les avons enregistrées en anglais, italien, allemand... Dans cette langue, ce n'était pas bien d'ailleurs ! 
    PLATINE : Votre carrière a cependant mieux marché en Allemagne qu'en Italie ?...
    C'est vrai.
    PLATINE : Vous racontez dans votre livre avoir tenu la main d'une de ces idoles, CLOCLO dans un avion car il avait peur. Il n'y avait donc pas de fossé des générations ?
    Non. J'ai même fait des photos de JOHNNY en militaire dans un gala que nous avions fait, il était en première partie. Il est même venu ensuite manger à la maison. Et toujours aujourd'hui, il n'y a pas de barrière. Avec AZNAVOUR, je suis allé le voir sur scène il n'y a pas longtemps à Bercy. c'était le même qu'à vingt ans.

    PLATINE : En 1966, pourquoi avez-vous quitté Polydor pour aller chez CBS ? Parce qu'après les deux grosses ventes : Comédiens et La mamma, ça marchait moins bien pour vous ?
    Nous avons été chez CBS car SOUPLET lançait la marque en France. Avec Joe DASSIN, nous avons été les premiers à signer chez eux.
    P : Dans les années 70, vous chantez MOUSTAKI en même temps que Neil DIAMOND...
    J'adorais ce titre de Neil DIAMOND : "Avant l'aube". Mon fils Michel en avait signé l'adaptation. C'est un de mes disques préférés. Je pense que c'est un de nos grands disques. J'en suis très fier, même si ce n'est pas celui qui a eu le plus de succès (rires). Tout n'a pas marché dans notre carrière. On a aussi fait des bides (sourire)...
    P : Vous passez d'ailleurs de CBS à un petit label : SPOT/SONOPRESSE en 1973. C'est là que vous enregistrez en 1975 une chanson nostalgique, un hommage à PIAF : "La grande dame"...
    C'est aussi une chanson de mon fils.
    P : Jusqu'à quand pensez-vous que les Compagnons ont été dans le coup. Regardant vers l'avenir et pas vers le passé ?
    On n'a jamais essayé de suivre la mode, on a toujours enregistré ce qui nous plaisait. Donc, je ne sais pas quand on a été dépassé...
    P : Les directeurs artistiques successifs ont-ils dirigé les séances ou les Compagnons enregistraient-ils comme ils l'entendaient ?
    Les directeurs artistiques assistaient aux séances. Nous nous mettions d'accord avec eux pour les titres, l'orchestrateur... mais pas pour la façon de les chanter... C'étaient souvent plus des amis que des directeurs artistiques, notamment Jean BERTOLA, le mari de Danielle HEYMANN, la journaliste du Monde. Jean était aussi un ami d'AZNAVOUR et il s'est occupé de nous quand nous étions chez Philips, de 1979 à 1982.
    P : Quels ont été les meilleurs arrangeurs pour les Compagnons ?
    Le premier LIEBARD, bien sûr. Ensuite, BROUSSOLLE. Nino NARDINI n'a pas été le meilleur mais il a fait du bon travail. Et puis, plus tard, GASTON.
    P : Préfériez-vous un arrangeur interne comme BROUSSOLLE ou GASTON ou externe comme NARDINI ?
    Comme c'était de l'artisanat, on préférait faire ça entre nous.
    P : Tous les Compagnons ont-ils été enthousiastes jusqu'au bout ?
    Il y avait un enthousiasme chez certains... C'est pareil dans tous les groupes : il y a ceux qui tirent et ceux qui se font tirer... Cependant, je ne veux garder que les bons souvenirs. d'autant plus que les Compagnons étaient corrects dans le travail, toujours à l'heure pour les répétitions et, évidemment, les spectacles. Le succès nous obligeait à avoir un certain standing. Les jours où ça décrochait un petit peu, il y avait une grosse gueulante, souvent de ma part, car j'étais un emmerdeur, un passionné. C'est d'ailleurs moi qui rencontrais les auteurs de chanson, qui répondais aux questions des journalistes...
    P : Il n'y avait pourtant pas de chef ? 
    Non, pas de chef mais neuf indiens comme un Canadien nous l'avait dit en arrivant là-bas.
    P : La fin des Compagnons, en 1985, a-t-elle été une libération pour vous ?
    Au début, oui. Je me suis dit, je vais pouvoir enfin arrêter de chanter tout le temps, peindre et jouer au golf... Six mois après, j'étais tellement mauvais au golf, que je commençais une carrière solo dans la chanson (sourire).
    P : Combien de disques avez-vous enregistré en solo ? 
    Trois dont un que j'ai produit moi-même et qui n'a pas marché puis un produit par Harry WILLIAM avec les succès des Compagnons dont je ne suis pas très content. 
    P : Comment avez-vous occupé les années quatre-vingt-dix et deux mille ? 

    J'ai fait beaucoup d'expos photos car depuis que j'ai acheté dans les années quarante un Leica à New-York avec AZNAVOUR, j'ai fait beaucoup de clichés. De beaucoup d'artistes : BRASSENS avec un casque de scaphandrier sur la tête, d'AZNAVOUR en Grèce, de SALVADORE DALI, de MARLENE DIETRICH... Un jour, la Fondation Nationale de la Photographie, qui est installée au palais Lumière à Lyon, a voulu monter une expo avec mes photos et celles de mes copains Paul TOURENNE des FRERES JACQUES et Pierre JAMET des QUATRE BARBUS qui nous a quittés aujourd'hui. Cela fait maintenant quinze ans que cette expo de 90 photos, 30 par photographe, tourne avec celles de DOISNEAU, CARTIER-BRESSON... En ce moment, notre expo est à Saint-Malo. A ce propos, j'aimerais publier un album avec mes meilleures photos.
    P : Combien ont écrit leurs biographies hormis Hubert LANCELOT et, récemment Marc HERRAND ?
    ... Je ne suis pas d'accord avec ce qu'Hubert a raconté dans son livre.
    P : Vous avez connu votre femme Suzanne au Québec en 1948. Depuis, vous êtes avec elle. Tous les Compagnons ont été aussi fidèles ?
    Rires
    P : Vous évoquez dans le livre les maîtresses de Jean-Louis JAUBERT. Après PIAF, il aurait eu Kim NOVAK et Madeleine ROBINSON ?
    Oui, les Compagnons étaient des séducteurs. Le jour de l'enterrement de Guy BOURGUIGNON, on a vu beaucoup de veuves cachées derrière les arbres du cimetière...
    P : Les femmes des Compagnons s'entendaient-elles entre elles ?
    Très bien, malgré ce que PIAF nous avait prédit. Il y a eu très peu de prises de bec, et juste quelques crises de larmes aux Etats Unis car les tournées étaient longues et fatigantes.
    P : Leur voyage était toujours payé ?
    Il ne l'était jamais par le producteur. Le Compagnon qui emmenait sa femme lui payait son billet. D'ailleurs, ces dernières ne venaient que pour les grands voyages, quand nous allions dans un pays qu'elles ne connaissaient pas.
    P : tous les Compagnons ont été mariés et ont eu des enfants ?
    Oui, tous ont été mariés ou en ménage, et tous ont eu des enfants.
    P : Que sont devenus les vôtres : Michel né en 1950 et Laurence née en 1962 ?
    Michel, après avoir écrit des textes pour nous a chanté. Il a même fait la première partie de BRASSENS à Bobino pendant un mois. Aujourd'hui, il fait du doublage télé et cinéma car il est bilingue et marié à une Anglaise. Il double en anglais comme en français, comme le faisait sa mère qui a doublé dans sa vie toutes les actrices françaises en "o" : BARDOT, MOREAU, GIRARDOT (sourire). Mon fils a eu trois enfants, notamment une fille qui est dans une école d'art à Sèvres, et un garçon qui est dans les vingt meilleurs jeunes golfeurs français. Quant à ma fille, elle a râté son truc, car c'était aussi une bonne chanteuse. Elle a préféré la passion du cheval et elle est devenue monitrice. Ma fille a eu deux filles dont une de 17 ans qui est passionnée de chanson mais qui ne chante pas très juste et une autre de 14 qui devrait faire quelque chose d'extraordinaire, même si elle est fantasque.
    P : Dans le livre, vous évoquez l'homosexualité de TRENET et de LE LURON... Cela n'a touché aucun Compagnon ?

    Non, sauf, peut-être, deux Compagnons qui ne sont pas restés longtemps, notamment un parmi les Compagnons de la Musique à Lyon qu'on trouvait efféminé... Quant à l'histoire sur les relations de TRENET, avant de l'écrire, j'ai demandé à AZNAVOUR si je pouvais le faire. En plus, ce n'est pas méchant. j'admirais beaucoup TRENET et Thierry LE LURON était mon pote. je vais vous faire rire, mais j'ai dû attendre d'arriver à Paris et que Réda CAIRE me passe la main dans les cheveux pour qu'on m'explique ce qu'était l'homosexualité !
    P : Envisagez-vous un gala exceptionnel où les Compagnons se reformeraient pour un soir ? 
    J'ai vraiment envie de chanter car, avec le temps, je fais de moins en moins de galas, même si je me produis encore dans des salles importantes comme, il n'y a pas si longtemps, le Zénith de Montpellier. J'aimerais aussi refaire des disques et même une salle à Paris mais pas n'importe quoi. Je sais ce que je veux mais ce ne serait pas avec les Compagnons. Il n'en est pas question. Les Compagnons, je n'y touche plus, ils sont sur une étagère (!!!).
    P : Les FRERES JACQUES ont pourtant fait un retour dans les années quatre-vingt-dix ?
    Oui, mais chez nous, il en manque cinq sur neuf : CALVET, BROUSSOLLE, BOURGUIGNON, LANCELOT, FRACHON...
    P : Certains comme Marc HERRAND pourraient revenir pour l'occasion ?
    Non, non... Je n'ai pas envie de reformer un groupe de vieux... Moi, je suis vieux aussi, mais, seul sur scène, je ne le vois pas.

     

    Ces propos ont été recueillis le 8 Novembre 2006.


    2 commentaires
  • Histoire de mettre quelques visages sur les noms que vous voyez défiler depuis quelques mois ici sur notre site...
    Premier à ouvrir le bal, notre ami Claude VERRIER, l'animateur du site musical sur lequel vous pouvez voir de si jolies vidéo. Toujours à la pointe du progrès, c'est à lui que nous devons d'avoir trouvé la meilleure façon de mettre en pages l'ouvrage hommage de Christian... Il fallait que ce soit dit ! Il est en haut en compagnie de Gérard SABBAT sous l'oeil attentif de Jean-Marie GAILLARD de La Rochelle.
     
    G--rard---Jean-Marie---Claude.JPGJean-Marie-G-et-Claude-Verrier.JPG

    Christian FOUINAT a beaucoup dédicacé, aidé en cela par Marc HERRAND ci-dessous et Gérard SABBAT avec lequel il est ici en grande conversation.

    Entre-auteurs.JPGG--rard-et-Chistian.JPG

    Autres photos de visages amis : Yvette GIRAUD, l'épouse de Marc HERRAND en compagnie ci-dessous de notre ami Bruno MALLET, l'un des piliers essentiels de l'édifice. Et, en dernier lieu, Gil UNTERSINGER de l'est, une relation de la Famille BROUSSOLLE et Bernard HELIN de la région de Marseille... Que de bons souvenirs !

    Yvette-et-Bruno.JPG    Gil-et-Bernard.JPG


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    Vous êtes quelques-uns à vous être demandés pour quelle raison cette séance dédicace d'un ouvrage hommage avait eu lieu à Lyon et pourquoi dans le quartier du Point du Jour...
    Je répondrai que le Point du Jour constitue à mes yeux un quartier mythique, et depuis octobre 2002, qu'il est directement rattaché à l'inauguration de la Place des Compagnons de la Chanson. Il était donc presque normal que cette manifestation ait lieu à l'endroit qui avait vu naître et se former le groupe. Et puis, en Périgord où nous sommes implantés, nous n'avions pas réussi à retrouver une trace des descendants de Guy BOURGUIGNON.

    Rappelons que c'est en effet en 1941 que Louis LIEBARD, sa femme et ses cinq enfants se sont installés à Lyon dans la maison de la rue de Champvert, au n° 10 qui, à l'époque, portait encore le nom de Chemin de Champvert, le quartier du Point du Jour n'étant alors considéré que comme la banlieue lyonnaise et non comme  l'un des arrondissements de la métropole rhodanienne, ce qu'il est devenu depuis,. Une grande bâtisse composée au rez-de-chaussée d'un bureau, celui de Louis LIEBARD, d'un secrétariat, d'un studio de répétition et d'une longue cuisine-office-salle à manger. Au premier étage se trouvaient les appartements privés de la famille LIEBARD et au dernier de petites chambres mansardées sommairement meublées de châlits, d'armoires bancales et de chaises dépaillées. Ce sont dans ces chambres que les futurs COMPAGNONS DE LA CHANSON dormaient, au nombre d'une vingtaine au début de l'aventure.
    Louis LIEBARD, ancien assistant du maître de chapelle de la Cathédrale de Dijon, avait une passion dévorante pour la musique et le chant choral et il avait voulu fonder un groupe d'expression artistique dès 1941 comptant des jeunes de 16 à 20 ans qui avaient fui la France occupée et s'étaient retrouvés sans ressources en zone libre. C'est donc d'un groupe composé au départ d'éléments venus de tous les coins de France qu'ont été tirés ensuite les futurs COMPAGNONS DE LA MUSIQUE.
    LIEBARD qui se faisait appeler "chef" menait sa petite troupe d'une main de fer. Nombreux étaient les appelés et rares étaient les élus qui y demeuraient. Beaucoup n'avaient aucune formation musicale et les activités de la vie communautaire étaient très dures : dès le lever du lit, rassemblement dans la parc pour l'appel et le lever des couleurs, les corvées quotidiennes après un petit déjeuner fait d'ersatz de café et de pain noir. Elles consistaient à un râtissage des allées, le ménage, des travaux de secrétariat et des courses au village pour la nourriture car, à l'époque, la rue de Champvert n'était pas urbanisée comme elle l'est devenue aujourd'hui.

    La discipline de Louis LIEBARD s'exerçait dès le matin par le cours de solfège et le décrassage des voix à l'aide de vocalises. Il tenait à faire partager son amour de la musique, des vieilles chansons et du folklore. Beaucoup plus exaltants se révélaient être les après-midi où avaient lieu des travaux collectifs de création. Chacun y donnait libre cours à son imagination et la maison résonnait de la folle activité de jeunes artistes saisis par l'inspiration. C'est à cette époque que s'est révélé le talent de jongleur et de prestidigitateur d'ALBERT, le "petit rouquin" et les goûts de Marc HERRAND pour l'harmonisation. Les plus anciens du quartier se souviennent des représentations qui étaient données à la salle du Foyer par tous ces joyeux lurons que l'on côtoyait chez les commerçants ou dans les trolleybus...

    Louis PETRIAC


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  • Ce sont les premiers clichés de notre rendez-vous lyonnais...

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    Rassurez-vous amis Canadiens et des Pays-Bas ou gens venus d'ailleurs qui n'avez pu assister à ce déferlement, et le mot n'est pas trop fort, dès 14 heures à l'Hôtel de Point du Jour à Lyon, au 87 de l'avenue du même nom... D'autres photos et reportages suivront ici comme sur le site musical de Claude VERRIER avec lequel nous avons monté ce rendez-vous du Point du Jour qui appellera évidemment d'autres commentaires !
    Sur ce premier document, de gauche à droite, vous pouvez voir Yvette GIRAUD l'épouse de Marc HERRAND, puis Marc très affairé et tout à fait à droite notre ami Christian FOUINAT. Ces premiers documents photographiques sont l'oeuvre de Bernard HELIN de Fuveau (13) l'un de nos plus fidèles amis qui n'a pas ménagé sa peine pour que vous ayez tous, rapidement ces documents.
    Pour ceux d'entre vous qui ne connaissaient pas encore l'auteur de ce magnifique travail sur les COMPAGNONS DE LA CHANSON qui, un beau soir de Mars dernier, a pris attache avec nous en Périgord, ce sera aussi l'occasion de découvrir Christian FOUINAT, retiré près d'Annecy, porteur d'un rêve qui vient de se réaliser : rendre hommage aux talents de ceux que nous avons et continuons d'aimer.

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    Gérard SABBAT qui nous avait fait l'amitié d'assister à ce rendez-vous hommage découvre ici, sur l'oeil amusé de Jean CHARRAS des JOYEUX COMPAGNONS, au fond, ce travail de Christian qu'il a accepté avec toute sa grande gentillesse coutumière de dédicacer plus de quatre longues heures puisque ce n'est que vers 18h45 que les BAYARD de Jean BESACIER interpréteront quelques airs des COMPAGNONS DE LA CHANSON.

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    En compagnie de Jean-Marie GAILLARD, Marc HERRAND et Yvette GIRAUD évoquant probablement quelques passages de La route enchantée qui vaudra à de nombreux Lyonnais de recevoir prochainement l'ouvrage de Marc et Yvette que ceux-ci leur auront commandé...
    Je le disai hier dans les quelques lignes d'article qui vous ont été adressées, les mots nous manquent encore pour décrire cette émotion vécue samedi. Ce qui est certain, c'est que ce premier rendez-vous hommage lyonnais sera suivi par d'autres initiatives tant la ferveur du public lyonnais nous a paru grande à l'idée de pouvoir retrouver quelques visages de ceux qu'hélas nous ne voyons plus sur nos écrans de télévision et qui ont contribué à écrire « l'une des plus belles pages de la Chanson française ».


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  • G--rard-Sabbat-d--dicace----Lyon.jpg

    Magnifique, grandiose... Les mots me manquent pour exprimer ce que le tout jeune éditeur que je suis encore a vécu ce samedi 1er décembre à Lyon où la magie Compagnons a opéré ! Une fois encore, devrais-je dire ! S'ils n'étaient pas tous là, les Lyonnais, eux, étaient là et ils ne nous ont pas fait attendre pour se ruer sur le livre hommage de Christian FOUINAT ! Une sacrée surprise dans la mesure où il n'étaient pas cinq à avoir souscrit l'ouvrage et donc à l'avoir retenu !

    Bien sûr, c'est aussi un soulagement. Celui de constater que nous avions tous raison de nous entêter et de nous être lancés un tel défi. Rendez-vous compte ! Un hommage et quel hommage à des hommes qui auront enchanté des millions d'autres hommes quarante années durant... Si je suis encore bouleversé par ce qui s'est passé ce samedi, ce que je peux vous dire, c'est que cette manifestation d'amitié aura une suite, ça je vous l'assure car ce que nous avons vécu les uns et les autres en ce premier jour de décembre 2007 à Lyon était bien trop beau pour que nous en restions là. Et s'il y a une suite, c'est aussi parce que vous étiez tout comme moi en attente. ils le disaient : Un adieu, ce n'est pas un adieu, mais non c'est beaucoup mieux, c'est un entracte dans le spectacle... Oui, aujourd'hui, j'en suis convaincu, c'était un entracte, un très long entracte mais au bout du compte des retrouvailles qui en appellent beaucoup d'autres ! N'est-ce pas Mireille LANCELOT, René MELLA, GASTON, Jean-Louis JAUBERT et Fred MELLA ! Merci Lyon et merci à Marc HERRAND accompagné de son épouse Yvette GIRAUD et à Gérard SABBAT (image du haut) accompagné de son épouse Mireille et de leur bout de chou de trois ans, Marie !!! Et merci à la complicité de Jean BESACIER et de ses BAYARD qui ont enchanté notre fin d'après-midi en nous interprétant quelques airs des COMPAGNONS DE LA CHANSON...

    Louis PETRIAC


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