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    ... Le chef LIEBARD semble parfaitement sûr de lui et maître de la situation... Assentiment immédiat et prévisible de Maurice MEYER et de Jean VERLINE, dérobade de Roger MANSUY. Puis se succèdent les «non» fermes et définitifs, jusqu'au dernier arrivé, Paul CATRIN, qui hésite, rougit et finit par murmurer un : Oui, je reste...

    Ceux d'entre vous qui ont lu le « Nous les Compagnons de la Chanson » d'Hubert LANCELOT savent dans quelles conditions s'est effectuée la scission des COMPAGNONS DE LA CHANSON avec l'ensemble dirigé par Louis LIEBARD les 14 et 15 février 1946... Et s'il avait dû y avoir un neuvième COMPAGNON DE LA CHANSON issu du vivier mis en place par Louis LIEBARD en novembre 1941, cela aurait donc été Paul CATRIN (sur la photo du haut, il arbore des lunettes et se trouve à la droite de Mireille LANCELOT)... Hélas, lorsque le moment vint de décider si Paul devait rester fidèle ou pas à leur mentor et animateur des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, il fit un choix lourd de conséquences, choisissant de ne pas suivre les huit autres : Jean-Louis JAUBERT, Marc HERRAND, Guy BOURGUIGNON, Jean ALBERT, Hubert LANCELOT, Fred MELLA, Gérard SABBAT et Jo FRACHON.

    Nous avions déjà consacré un article à cette passe d'armes au cours duquel le destin de neuf hommes fut bouleversé ! Et sans doute celui de Paul CATRIN encore plus que celui des huit autres car il regretta longtemps cette décision qu'il évoqua en retrouvant Fred MELLA au cours d'un gala quelques décennies plus tard. Il était venu y assister en compagnie de son ami Jean-Jacques BLANC. Paul CATRIN décèdera hélas en 1998, renversé par un chauffard.


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    Dans leur ouvrage biographique conçu à quatre mains : La route enchantée publié en 2005 aux Editions du Signe, on apprend que Marc HERRAND et Yvette GIRAUD ont découvert le Japon en 1955 et qu’Yvette a également publié au Pays du Soleil Levant un livre de " Cuisine de Famille " paru en 1970 (voir couverture ci-dessus). Convaincue à son tour que pour un homme " le chemin du cœur passe aussi par l’estomac " elle avait effectivement décidé de faire éditer quelques recettes simples et faciles à réaliser qui se sont révélées couronnées de succès puisque l’ouvrage s’est bien vendu et que les tirages successifs ont tous été épuisés. Comme l’a pressenti Marc, beaucoup d’admirateurs japonais étaient désireux de créer une atmosphère à la française pour le dîner, et cet ouvrage a dû permettre de compléter l’échange qui s’était instauré entre eux et leur couple. Nous avons retrouvé un témoignage de cette initiative et nous vous livrons un avant-goût de ce que GIRAUD San vous aurait mitonné, si vous aviez eu l’occasion de goûter à l’une de ses spécialités. Et quel plus bel hommage pouvions-nous rendre à nos amis Marc et Yvette que de revenir entre deux notices biographiques et autres documents sonores sur cette expérience sans aucun doute amusante, et sur l’une de ces recettes surnommées SOUPE A LA PICARDE ? Je suis même sûr que les deux autres clichés vous ouvriront l’appétit si vous n’en n’avez pas… 
    Pour la préparer, Yvette mélange de la mie de pain rassis à des restes de poulet haché fin auxquels elle ajoute sel et poivre. Elle délaie ensuite le tout dans du lait en tournant continuellement au-dessus du feu jusqu’à ébullition. Elle y ajoute enfin le riz et laisse cuire le tout à feu doux pendant vingt minutes. Ce plat très nourrissant est servi avec une noix de beurre.


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