• Vous aviez aimé les premières répétitions ? Alors, remettons ça avec Pierre MICHAUD !
    Au menu, entre autres : Les aventuriers


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  • Une séance de répétitions des COMPAGNONS DE LA CHANSON ? C'est comme si c'était fait ! Merci encore une fois à Pierre MICHAUD !

    Les comédiens puis l'une des trouvailles de notre ami Jean BROUSSOLLE : Jour de fête en Louisiane... Avec les pitreries de Gérard et de Guy... Vous allez vous régaler !


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  • Derrière nos montagnes, dans un petit village au fond de la vallée, circule une bien étrange légende.
    En effet, une bonne fée : la fée Tigny la bien-nommée, se pencha un jour sur le berceau d'un nouveau-né baptisé Roger. Doucement, elle fredonna à sa petite oreille quelques mesures d'une jolie mélodie.
    Aussitôt, les rêves du chérubin furent constellés d'anges en chemise blanche et pantalon bleu. Aucun de ces messagers célestes ne s'appelait pourtant Gabriel... Non, ils répondaient aux doux prénoms de : Fred, Gaston, Gérard, Guy, Hubert, Jean, Jean-Louis, Jean-Pierre, Jo, Marc ou René !
    Entouré de l'amour de ses parents dans le chaud cocon familial, le petit Roger grandit. Le jour de ses douze ans, il demanda à son frère aîné qui travaillait chez un disquaire, de lui ramener l'enregistrement du Chanteur de Mexico interprété par le prince de l'opérette Luis MARIANO. Mais, la bonne fée Tigny, veillant toujours sur le petit Roger, incita le grand frère à lui ramener le premier disque qui lui tomberait sous la main. Après tout, faute d'avoir trouvé celui que désirait l'enfant !... Il se trouva que ce disque était celui des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Un peu déçu, Roger écouta néanmoins le disque de ce groupe jusqu'alors inconnu pour lui. Il s'aperçut très vite qu'il n'avait rien perdu au change et il eut l'impression étrange de reconnaître ces jolies voix. Pour sûr, puisqu'il s'agissait des voix des anges qui, chaque nuit, jadis, avaient enjolivé son sommeil ! Conquis, il chercha par la suite à découvrir l'ensemble du répertoire de ces fameux Compagnons qui l'avaient séduit.
    Quelques années plus tard, devenu adolescent, Roger revêtit un jour son plus beau costume pour se rendre à la ville voisine où ces Compagnons se produisaient. Du propre aveu du gamin, il reçut alors un véritable choc émotionnel ! Au diable la neutralité suisse, il allait devenir un inconditionnel de ces Compagnons-là !
    Regagnant ses pénates après le spectacle, la tête encore pleine de souvenirs de cette merveilleuse soirée, l'enfant s'endormit et un surprenant miracle se produisit durant son sommeil : les anges qui enchantaient ses rêves depuis sa plus tendre enfance devinrent soudain des Dieux ! Depuis ce jour, il ne cessa d'aduler ces Dieux tout neufs ni de chanter leurs louanges. Il priait même chaque jour afin que ceux-ci réapparaissent dans sa région. Plus de quarante fois, son voeu le plus pieu fut exaucé produisant à chaque fois le même miracle !
    Quelques années plus tard, il accomplit un long pèlerinage jusqu'à la Basilique de l'Olympia où il fit pénitence une semaine entière ! Chaque soir, assis au premier rang, à la même place, il admira et dévora des yeux ses Dieux adorés qui, précisément, cette fois-là, faisaient leurs adieux. Mieux, fréquentant assidûment ceux-ci, il se rendit compte qu'ils étaient restés simples et abordables et qu'ils s'intéressaient au pauvre pèlerin qu'il était ! De ce jour, il eut souvent l'occasion de les recevoir dans sa demeure et de partager avec eux pain et Boursin. 
    Cela finit par lui donner l'envie de se prendre lui aussi pour un demi Dieu tant il s'était convaincu que les vrais Dieux miséricordieux lui pardonneraient. Il joua donc pendant quelque temps les petits Fred animant avec un certain succès les fêtes aux villages. En tout cas, avec suffisamment de talent pour séduire la douce Geneviève. Une nouvelle fois, la bonne fée Tigny avait tendrement veillé sur lui ! Au point que trois années plus tard, les cloches des églises de la vallée se mirent à carillonner à toute volée. Geneviève, devenue à son tour une bien jolie fée des logis choisit notre sympathique Roger pour compagnon. Le coeur en fête, bras dessus bras dessous, sous le regard bienveillant des Dieux, ils célébrèrent leur mariage, entourés de très nombreux amis. Comme disait une chanson : « Ils sont venus, ils sont tous là... » ils étaient effectivement tous là : La petite Julie, Jean-François Nicot, Roméo, cousine Germaine, Angelo et tante Estelle; Pour la circonstance, la jolie Lara entonna même une chanson ! Ce fut un véritable
    Jour de fête près de Lausanne !
    De cette union naquirent deux jolies petites déesses répondant aux doux noms de Cindy et de Mélina, purs fruits de l'amour et du hasard ! Inutile de dire qu'à ce moment-là tout alla pour le mieux du monde dans le petit village, le bonheur était dans le pré ! Malheureusement, quelque temps plus tard l'univers des Compagnons se trouva en danger. Les fils de Satan, grand prêtres mécréants de l'audiovisuel se mirent à occulter, Allez savoir pourquoi, les Dieux lors de leurs grandes messes parisiennes. Comme beaucoup le diront : « à ce moment-là, Le clown était triste et Le poète pleurait ». L'oubli étant la pire des choses, Chanter fort quand le coeur est triste n'étant plus suffisant, il fallut réagir vite, envoyer un signe fort !
    Par une nuit froide, aux approches de Noel, venus secrètement des quatre points cardinaux avec l'entière bénédiction des Dieux, les apôtres se réunirent en concile. Au petit matin, une fumée blanche s'éleva de la bouffarde de Dieu Jean-Louis, le premier pape virtuel des Compagnons venait d'être élu ! Notre ami Roger unanimement sacré sous le nom de "RZ Un" ne resta pas longtemps les bras croisés derrière sa fenêtre. Il rameuta aussitôt tous ses bons apôtres et il les lança par les chemins du monde, de ville en ville, afin d'évangéliser les pauvres pécheurs infidèles. Une croisade pacifique se mit en marche et les apôtres du Saint-Père de la Banque suisse se dépensèrent sans compter, prêchant souvent dans le désert pour leur paroisse, au vif ou ailleurs. Ils apportèrent à tous les bonnes paroles des chansons et convertirent les francs en euros.... Tant et si bien qu'un beau matin d'octobre, bien avant l'aube, réunis dès le Point du jour, des milliers de fidèles vinrent assister à la cérémonie d'inauguration de l'une des plus grandes places de la ville d'à côté que l'on baptisa du nom des Dieux.... A cette occasion, Dieux, apôtres, disciples et fidèles fraternisèrent et communièrent en parfaite harmonie durant toute une journée. La presse unanime répercuta largement l'événement et, le soir même, la ville de Lyon fut officiellement déclarée ville sainte.
    Comme il se voulait bâtisseur, le nouveau Saint-Père RZ Un ne se contenta pas de faire bouillir La marmite Compagnons ou d'ordonner des petites réformes d'épicier, il entreprit de grands chantiers. Il s'attacha à rédiger la Bible de la discographie des Dieux et fit graver les neuf commandements sur la bande du magnétophone céleste. Bien qu'éloigné de toutes les mers et les océans, notre guide spirituel devint aussi la vigie du navire Compagnons.
    Fidèle, tu peux dormir tranquille sur tes deux oreilles ! Il peut désormais tomber des hallebardes, un garde suisse veille devant Les marches du palais. A la moindre alerte, il sera prêt à lancer des SOS. Ainsi, si ton téléphone sonne toujours trois fois et qu'au bout du combiné, tu entends un tonitruant : « Salut !... » il n'y aura aucun doute possible. Tu devras aussitôt te mettre au garde-à-vous comme un Tourlourou, le petit doigt sur la couture du pantalon et entendre ce message. Au quatrième coup, avec une précision suisse légendaire, Radio Zbinden diffusera les dernières nouvelles de la planète Compagnons.
    Aujourd'hui, depuis leur retraite, au fond d'une chaumière ou dans un palais doré ou tout là-haut, plus haut que les oiseaux, là où finit le ciel, depuis le paradis des artistes, les Dieux doivent être fiers des missions accomplies. Ils doivent être heureux de voir les brebis égarées retrouver le sillon des disques vinyles qu'elles n'auraient jamais dû quitter. Ils constatent avec plaisir que leurs chants mélodieux résonnent à nouveau au-dessus des toits de la maison et que la belle chanson française Reviens chez nous... La légende ne dit pas si "RZ Un" sera canonisé à Navarone. Elle ne précise pas non plus, si le cantique préféré de ce compatriote de Guillaume Tell est
    Pour une pomme.

    Je te salue, ô ami Roger. Que les Dieux et les bonnes fées veillent longtemps sur toi et les tiens !

    Jean-Pierre CASTAING

    NB : Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait une pure et simple coïncidence.


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  • L'un des passages en solo de Fred MELLA chantant Les trois cloches. C'était dans les années quatre-vingt !
    Merci Pierre MICHAUD !


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