Du jazz pour tous, telle est la mission que s'est fixée le big band "Swing Sorg Orchestra" fondé par le trompettiste Marc CAUQUIL et dirigé par le bouillonnant et tout jeune Gaston (il a sept ans de moins qu'AZNAVOUR), cet ancien benjamin des "COMPAGNONS DE LA CHANSON". Didactique, Gaston explique l'histoire du jazz en feuilletant et illustrant en musique les pages les plus célèbres; dynamique, le big band swingue à tout va, public y compris; sympathique un peu à la manière de l'orchestre de Ray Ventura, le groupe lance des plaisanteries rythmées; technique, le Swing Sorg Orchestra regroupe quelques-uns des meilleurs instrumentistes du moment. Voilà qui est dit et bien dit en guise de présentation de l'ensemble de l'ami GASTON !
Et si nous lui avions consacré voici quelque temps un article, jamais encore, nous n'avions pu nous procurer les photos de l'une de ses prestations au sein du nouvel orchestre auquel il participe avec son ami Marc CAUQUIL. Voilà qui est réparé ! Et l'ensemble s'est même assuré le concours d'un atout charme avec une chanteuse (ci-dessous) ! Et puisque l'occasion nous est donnée de le faire, souhaitons à notre ami GASTON de continuer à bien se remettre de son opération à la hanche et de nous revenir plus en forme que jamais !

Nouvel extrait vidéo que nous adresse Pierre MICHAUD et issu d'une rétrospective diffusée voici quelques années sur la CINQ, une émission évoquant en quelques raccourcis ce qu'étaient nos Marchands de bonheur !
Toujours un égal plaisir de retrouver le regretté Guy saluant dans Les Perruques et d'autres images déjà entraperçues dans d'autres clips diffusés ici... Les Jumelles de marine, C'était mon copain...
Un excellent moment et comme dirait quelqu'un d'autre, sans aucun doute 2 minutes 35 de bonheur !

Un message nous est parvenu sur le site, auquel il nous était difficile de ne pas donner la suite qui convenait. Un message que nous a posté Christophe AGUESSEAU, le petit-fils de Paulette et de Guy BOURGUIGNON. Rappelons que Paulette CAVESTRI épouse BOURGUIGNON avait épousé notre ami Guy, qui, malheureusement nous avait quittés le 30 décembre 1969.
Voici ce que dit ce message :

"Bonjour, Je vous remercie de bien vouloir faire part à Gérard Sabbat du décès de ma Grand-mère survenu le 2 septembre 2008, ainsi qu’aux autres Compagnons, si vous êtes en relation avec eux. Vous remerciant par avance. Cordiales salutations.

Christophe exprimait le désir de joindre Gérard qui était, semble-t-il, resté assez longtemps en relations avec Paulette après la disparition de Guy fin 1969. Faute d'y être parvenu, nous avons néanmoins informé tous les autres Compagnons de ce décès.

Bernard HELIN avait pu assister cet été en compagnie de notre autre ami Jean-Pierre CASTAING à une représentation donnée en Haute Savoie par les CHOEURS DE FRANCE dont il nous a rapporté, fidèle à son habitude, quelques impressions. Apparemment, la salle était sous le charme, l'article paru dans la presse locale (aperçu ci-dessus et programme en bas d'article) le laisse présager. Une version en format PDF de cet article a été réalisée qui est à votre disposition ci-dessous, sous le lien de l'article.
Ils avaient à l'en croire à leur répertoire quelques vieux airs des COMPAGNONS DE LA CHANSON.
Cliquez sur le lien pour prendre connaissance de ce reportage de Jean-Pierre et vous divertir :

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/58/97/52/Choeurs-de-Fr-Castaing.doc

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/58/97/52/Article-Choeurs-de-France.pdf

Le petit billet que nous avons photographié à votre intention le montre, Jean-Louis JAUBERT a apprécié vos différents témoignages d'affection et les quelques messages envoyés à son domicile parisien pour son anniversaire. Nous avions saisi l'occasion de celui-ci le 29 août dernier pour lui adresser quelques documents, notamment sur ce site Internet auquel il ne peut avoir accès faute de connexion. Et nous lui avons remis notre premier projet de biographie en lui demandant ce qu'il pensait du début et de la présentation future de l'ouvrage à paraître.

Ce qui lui aura permis de constater que les COMPAGNONS DE LA CHANSON n'étaient toujours pas oubliés, près de vingt-cinq ans après !

Kalinka par verclaud

A l'intention des derniers fidèles venus rejoindre nos rangs, nous rediffusons Kalinka que d'autres ont certainement déjà visionnée. Mais le plaisir est toujours là qui devrait leur permettre de nous pardonner. D'autant que ces images présentant l'avantage de nous montrer notre ami Guy BOURGUIGNON avant le début de ses déboires qui, vous le savez, lui seront fatals en décembre 1969, quelques mois plus tard. Des images filmées lors d'un concert qui donneraient l'impression d'avoir déjà été entr'aperçues ailleurs, mais comme on aime, on pardonnera.

Chacun a encore en tête ses titres pour les COMPAGNONS DE LA CHANSON et notamment celles de la Chorale !

Quand on évoque la courte carrière cinématographique des COMPAGNONS DE LA CHANSON, on pense généralement à... Neuf garçons... 1 coeur et pas à autre chose. Et pourtant !
Un article signé Jany CASANOVA le laisse entendre... Alors qu'ils étaient encore chez LIEBARD au sein des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, certains des futurs COMPAGNONS DE LA CHANSON avaient participé au tournage d'un film intitulé : LES GUEUX AU PARADIS aux côtés, tenez-vous bien, de RAIMU et FERNANDEL. Mais, comme le souligne la rédactrice de ce papier, ils ne reste d'eux... que leur voix et notamment leur interprétation des chansons du film ! Pas d'apparition à l'image donc...
Serait-ce la conséquence du sonore "idiot" entendu de la bouche de RAIMU à l'adresse de l'un des Compagnons admiratifs de sa dernière prestation dans l'Inconnu dans la maison ? S'il faut revenir sur ce qu'évoque Fred MELLA (p. 58) dans "Mes maîtres enchanteurs", parlant de leur première rencontre avec le grand acteur en Juin 1944, ce dernier acteur avait en effet mal réagi à la déclinaison enthousiaste de son nom. 
Une vidéo de ces GUEUX AU PARADIS serait sortie aux Editions MONTPARNASSE. Si certains d'entre vous possédaient un exemplaire de cette vidéo,  il serait intéressant de la disséquer et de revenir sur ce qui a bien failli constituer, bien avant : Neuf garçons... 1 coeur tourné deux ans plus tard avec Edith PIAF, les vrais débuts des Compagnons au cinéma.
Au plan de la carrière cinématographique, tout aurait pu être différent si, à New York, au moment de leur première tournée américaine, notre ami Marc HERRAND avait accepté le contrat de six mois qu'on lui proposait (voir document ci-dessus) et si, un peu plus tard, Hubert LANCELOT (à Londres en 1950) avait accepté une autre offre ! Sans oublier Le P'tit Rouquin Jean ALBERT qui, en 1947, avait les faveurs des Américains. Mais pour des tas d'autres raisons tenant compte de son statut de célibataire endurci. On ira même jusqu’à proposer à cet ancien enfant de la balle et artiste de cirque d’autres challenges. Il faut reconnaître que son visage tourmenté et son menton volontaire détonnaient et que l’homme se prêtait à merveille aux créatures que les Compagnons étaient censés singer dans leurs sketches ! Certains diront aussi que sa ressemblance avec l’un des premiers durs d’Hollywood : James CAGNEY (photo ci-contre) a aidé à cette passion ! Au point que le courrier du cœur d’un journal allait même jusqu’à le présenter comme un séducteur impénitent ! Ce que n'a pas confirmé Mimi LANCELOT qui l'avait très bien connu du temps de la rue de l'Université et de leur roulotte !

Paul CATRIN, l’un des ténors de l’ancienne équipe première de représentation des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, ayant choisi de ne pas suivre les huit autres membres, il fallut aux jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON trouver très vite un neuvième homme pour reformer sous leur nouveau nom l’ensemble avec lequel ils avaient déjà obtenu une certaine notoriété. Sans donner à penser que leur groupe puisse être une chorale s’ils avaient été en plus grand nombre, il était primordial que celui-ci puisse continuer à s’appuyer sur trois ténors, trois barytons et trois basses. Une organisation dont certains prêtent l’idée à Edith PIAF et d’autres à une formule déjà rodée au sein des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE où existaient également des conseils d’équipe chargés de trancher.
Lorsqu’on interrogeait Jean-Louis JAUBERT (en tête d'article) à ce propos et sur la nécessité de s’appuyer sur neufs composantes, afin de savoir qui, au sein de leur équipe, prenait les décisions, il répondait toujours avec humour : que la force des Compagnons résidait dans le fait qu’à neuf, ils ne couraient pas le risque de se tromper tous les neuf en même temps !

Fred MELLA, auquel il arrivera de dire pour quelle raison les COMPAGNONS DE LA CHANSON n’avaient jamais compté de femmes parmi eux, contrairement à d’autres ensemble vocaux, précisera, lui, que c’était parce qu’ils n’arrêtaient pas de s’engueuler entre eux et qu’avec des femmes, cela n’aurait pas été possible !
A propos d’engueulades, Hubert admet dans ses notes que "s’ils s’excitaient une heure avant dans les coulisses, ils faisaient un bon spectacle. Mais, si par hasard, ils n’avaient pas le temps de s’échauffer la voix, de s’engueuler un peu, de faire monter la pression, ils avaient un peu plus de mal à démarrer ! "