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    1ère couv Publier du CompagnonsEXTRAITS : D'un bond je me suis dressé, puis levé de mon divan. Au comble d'une impatience soudaine, je me suis approché d'un ordinateur resté allumé dans une autre pièce, résolu à comprendre. Quand se profile le moindre besoin, la recette est d'ailleurs simple ; je saisis sur mon clavier : Google.fr... Compagnons de la Chanson... brûlant soudain de me replonger dans un autre univers, l'univers de mon enfance. Pour en apprendre un peu plus. cela m'aiderait sûrement à comprendre pourquoi, oui, pourquoi on a oublié de telles vedettes, alors qu'elles ont si longtemps brillé de mille feux et qu'on ne voyait qu'elles sur les écrans de télévision...

    Le constat est saisissant. Aux côtés de chanteurs dont on se demande ce qu'ils fichent sur un site rapidement débusqué (Ramdam.com), au nom assez stupéfiant et peu harmonieux, quelques données sont apparues sur mon vieil écran... Mais pas celles que je me serais attendu à trouver en tapant sur mon clavier Compagnons de la Chanson ! Certes, j'ai bien trouvé quelques infos sur les enchanteurs qui ont charmé ma tendre enfance, mais rien de réellement captivant. Ce n'est pas terrible pour un ensemble qui a rayonné quasiment quarante ans durant sur les scènes du monde entier ! Décidément, le mythe des Compagnons a vécu et bien vécu, et il a fort mal traversé les dernières années ! Manquerait-on de talents pour leur consacrer sur le net des rubriques dignes de ce qu'ils ont représenté ?

    Grâce à ce site, un lien m'amène cependant sur un livre d'or où se sont exprimés quelques témoins qui, comme moi, n'ont pas oublié. Longtemps après, et malgré l'émergence du rap ! Apparemment, la date des premiers commentaires postés me donne le sentiment que ce support a été créé voici peu de temps. Tout au plus quelques mois. Sans doute est-ce trop tôt pour mesurer l'audience qu'a pu avoir l'émission de Drucker que je viens de visionner au comble d'une réelle surprise. je me promets d'y revenir rapidement car un livre d'or, ne serait-ce pas, après tout, l'assurance de régler un compte avec le passé et avec ceux qui oublient trop vite ? De dire aussi combien les mémoires chantent encore longtemps après, à la seule évocation d'un nom ? Celui de ces enchanteurs qui savaient si bien donner du plaisir à des millions de gens une vingtaine d'années plus tôt !

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    Dans un ouvrage  publié durant l'été 2012* que j'évoquai dans un précédent article consacré aux fous des Compagnons, j'avais souhaité revenir sur ce qui, au printemps 2007, m'avait déterminé à rejoindre le groupe des amis des COMPAGNONS DE LA CHANSON et à créer ce site dont je viens de reprendre l'animation après une parenthèse de quatre ans. Je devais sûrement avoir encore beaucoup de choses à dire et à publier sur cette belle Chanson française que beaucoup n'ont pas oublié !

    L'extrait publié ci-dessus donne une idée exacte de ce que j'avais alors ressenti après avoir retrouvé Fred MELLA aux côtés de Michel DRUCKER dans un Vivement Dimanche, avant de proposer à Christian FOUINAT de travailler avec lui sur un projet d'hommage qu'il avait concocté depuis quelque temps déjà. Pour qu'en cette année où sortait justement sur les écrans La môme d'Oliver DAHAN avec Marion COTILLARD, on ait une pensée pour les COMPAGNONS DE LA CHANSON et qu'on rende enfin hommage à leur talent. Et ce livre, n'était-ce pas l'occasion rêvée de profiter de cette année de La môme pour tenter une opération de "réhabilitation médiatique" d'un groupe dont on entendait plus parler depuis la fin du siècle dernier ?

    Louis PETRIAC

    * Publier du Compagnons de la Chanson... une idée fantastique ! ISBN n° 978-2-918296-16-4


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  • 027) Edith et Compagnons 47 

    Si Les trois cloches commençaient à bien se vendre après avoir été l'un des n° 1 en 1946, les jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON en étaient encore en ce début d'année 1947 à se démener sans compter. Ne serait-ce que pour imposer leur concept définitivement et trouver de nouveaux auteurs. C'est aussi à cette époque que s'est produit un autre déclic avec l'arrivée, parmi les familiers du groupe, du duo AZNAVOUR et ROCHE avec lequels ils venaient d'effectuer une première tournée en Suisse en compagnie de leur marraine Edith PIAF.

    Si nous n'avons pu nous procurer d'extrait sur ce périple suisse, nous pouvons vous livrer un autre extrait, grâce à un lien : http://edith-piaf.narod.ru/video/Edith_Piaf_en_Suede.wmv. Il va vous permettre de découvrir un témoignage commenté par Danièle BONEL, l'une des proches de la grande Dame. Un document qui vaut le détour. D'autant qu'il est de plus en plus difficile de trouver des témoignages vidéo des premières années des Compagnons. Celui dont nous vous proposons quelques extraits relate leur tournée en Suède de mai et juin 1947 avec Edith PIAF, entreprise juste après une visite en Norvège et Oslo et avant le grand voyage aux Etats Unis d'Octobre. Cet extrait avait certes fait l'objet d'une vidéo mais elle a, hélas, été retirée du circuit, comme beaucoup d'autres. Seul reste ce document que vous pourrez continuer à visionner avec Windows Media Player en le grossissant au besoin.

    Sur fond d'hymne à l'amour, on les revoit tous pique-niquer au bord de l'eau. Malgré la qualité médiocre du film, autour d'une dégustation de pâtes roboratives, avec beaucoup de beurre et de gruyère comme les affectionnait Edith, on parvient tout de même à distinguer Marc HERRAND, Jo FRACHON qu'un tel régime ne semblait pas rebuter et aussi, un peu plus loin, faisant les fous, Mireille LANCELOT et GINOU qui était alors la fiancée de Guy BOURGUIGNON dont elle allait avoir quelques mois plus tard un petit Alain. "Je me souviens encore de cette époque, se rappelle Marc HERRAND. Edith prenait également un malin plaisir à manger trois ou quatre cents grammes de viande de boeuf qu'elle mangeait crue, sans même la couper, comme un bon morceau de cake !" Une scène comparable aux souvenirs qui ont valu à Hubert LANCELOT de témoigner dans son ouvrage de référence : "A cause des odeurs empestant les chambres, avait-il écrit dans son journal de bord, Edith avait choisi de placer son réchaud sur le siège des WC. Et quand une délicieuse odeur de vernis brûlé se dégageait des waters, c'était signe que l'on pouvait servir les spaghettis !"

    Extraits "Entre mythe et évidences" C. Fouinat et L. Pétriac.


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  • Lyon-02.jpg

    Bruno MALLET, ici au centre, l'un de ceux sans lesquels nous n'aurions pu donner une suite à notre projet  

     

    Il est des épreuves que nous avons du mal à traverser et lorsqu'elles nous frappent, ce qui compte c'est que des amis puissent manifester leur solidarité. Ce que nous faisons bien volontiers aujourd'hui alors que l'un des nôtres vient de perdre son frère, car il nous semblait utile de dire ici que nous avons tous été touchés par sa peine et celle des siens. Beaucoup d'entre vous connaissent sûrement Bruno (en photo ci-dessus), notre ami Rochelais, créateur d'un livre d'or sur le site Ramdam.com qui aura permis, dès la fin 2006, de réfléchir à la mise en place d'autres outils de communication attachés à la mémoire des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Bruno auquel rendait d'ailleurs hommage Jean-Pierre CASTAING dans un billet que nous avions publié durant l'été 2007, et que nous rediffusons ci-dessous pour témoigner de la peine que nous éprouvons tous après avoir appris le décès de Patrick MALLET.

    Patrick, pour Bruno, c'était ce frère qui lui avait fait découvrir les COMPAGNONS, comme il en témoigne dans l'ouvrage hommage de Christian FOUINAT : "Pendant les vacances de Noël 1966, avec mes frères et soeurs, nous avions décidé de classer les 45 tours de mes parents par ordre alphabétique. Je regardais mon frère, écrit Bruno dans son billet, fabriquer des intercalaires pour séparer les disques par chanteur, et les ranger dans des boîtes à chaussures. Mon grand-père arriva avec une belle boîte en bois qu'il avait fabriquée pour nous et notre chantier. Une fois le travail terminé, j'ai constaté que le paquet le plus épais était celui des Compagnons. Il arrivait à la première place devant Gilbert BECAUD et Jacques BREL. Je ne savais pas encore lire, et j'ai sorti au hasard l'un de leurs 45 tours quatre titres. Mon frère, pour me faire plaisir, a posé le disque noir, avec une étiquette rouge sur notre tourne-disque jaune, et la magie a commencé..."     

    REDIFFUSION du BILLET de JEAN-PIERRE : Passant, s'il t'arrive, par un beau matin, de flâner autour du vieux marché de La Rochelle, il se peut que tu aies la chance de croiser un grand gaillard, en pleine force de l'âge, portant élégamment ce qui est un signe prémonitoire : chemise blanche, pantalon bleu et sacoche en bandoulière. Si tu es saisi par sa ressemblance avec Pierre PERRET et si tu l'entends siffloter le refrain d'une chanson des Compagnons de la Chanson, il n'y a aucun doute possible, tu es en présence de l'ami Bruno. Et si, parvenu à proximité, tu évoques distinctement le nom des Compagnons, il m'étonnerait d'ailleurs fort que notre personnage reste insensible à tes propos !

    Outre le fait qu'il soit un heureux père de famille, Bruno présente la particularité d'être, tout à la fois, passionné de courses cyclistes, de chanson française et "fan absolu" des Compagnons de la Chanson. Paradoxalement, bien que les Compagnons si chers à son coeur se soient produits à de très nombreuses reprises dans sa bonne ville de La Rochelle, Bruno n'a jamais eu l'occasion de les voir évoluer sur scène ! Très jeune, il est tombé dans le "chaudron" ou plus exactement en extase en les découvrant lors de leurs passages sur le petit écran. Lorsque les Compagnons étaient au programme d'un "Midi trente" ou d'un "Midi Première" de Danièle Gilbert, il ne traînait d'ailleurs pas sur le chemin des écoliers au sortir de la classe de façon à ne pas rater une seule seconde de l'émission. Rapidement installé devant le téléviseur, il était fasciné par ses idoles et il se souvient parfaitement des magnifiques costumes bigarrés et des énormes noeuds papillon arborés à l'époque par les Compagnons. Combien de fois a-t-il rêvé en contemplant les superbes pochettes de disque de ses artistes préférés ? Par la suite, tous les prétextes lui seront bons pour obliger ses proches à écouter une chanson des Compagnons. Ainsi, lorsqu'il terminait victorieux de mémorables et fraternelles parties d'échec, il infligeait au perdant le gage d'écouter à plusieurs reprises un même titre du groupe ! Je le soupçonnerais fortement d'avoir usé de quelque tricherie bon enfant pour arriver à ses fins !

    Voici quelques années, je suis entré dans le cercle privilégié des amis de Bruno par l'entremise d'un petit courrier glissé fortuitement dans sa boîte aux lettres. le bougre s'en rappelle encore ! Son retour de courrier, instantané et enthousiaste, m'a immédiatement donné la certitude de tenir là un coéquipier sûr et fidèle. A cet instant, je n'étais plus seul dans mon petit coin de la banlieue bordelaise à me démener pour tenter de sortir de l'oubli mes chers Compagnons. Je tenais là un vrai partenaire. Mais j'étais bien loin de me douter que grâce à son dynamisme communicatif, son formidable abattage et un engagement de chaque instant, nous allions avec l'appui de quelques autres valeureux éléments venus successivement se greffer à notre duo de base, fédérer autant de fidèles admirateurs du groupe. Car Bruno est à la fois Bayard et Zorro ! C'est un chevalier des temps modernes qui pourfend sans cesse l'ennemi. Et malheur à l'éditeur, au journaliste, au présentateur, au réalisateur ou au producteur qui tombe dans ses griffes. Il ne le lâchera pas tant qu'il n'aura pas obtenu l'information qu'il souhaite ou le document qu'il désire. Soyez prévenus, tout ce qui touche de près ou de loin aux Compagnons l'intéresse ! Tombe la pluie, tombe la nuit, passe le vent... dans sa longue marche, rien ne l'arrête. Certes, notre preux chevalier a délaissé la vaillante épée traditionnelle pour des armes plus pacifiques. Il faut le voir manier avec audace et dextérité tous les moyens de communication dont il dispose : courrier traditionnel ou électronique, téléphone fixe ou portable, internet... tous les moyens lui sont bons pour traquer la piste Compagnons. Sous sa calme apparence, un redoutable battant sommeille. Lorsqu'il disputait les courses cyclistes de la région, j'ai la conviction que notre champion n'était pour rien au monde un "suceur de roues". Je l'imaginerai plutôt se dresser sur les pédales et attaquant, fatigué de voir le peloton s'observer, en se dressant sur les "manivelles". Surpris par la puissance du démarrage, il ne devait plus rester aux autres qu'à s'aplatir sur leur machine pour tenter de rester dans son sillage.

    Si notre "d'Artagnan" possède sa garde rapprochée sur laquelle il sait pouvoir compter en cas de nécessité, il est présent sur tous les fronts. Rien ne le rebute, il aide, explique, conseille, suggère, organise, délègue, dirige. En matière Compagnons, il est devenu une référence, la référence incontournable ! Véritable fer de lance du mouvement, si nous sommes les uns et les autres sur le point de réussir notre petite révolution pacifique, nous devons à coup sûr une fière chandelle au citoyen Bruno ! Et si, petit à petit, nos chers Compagnons retrouvent la notoriété et le rang qui leur est dû, s'ils laissent une trace indélébile dans la grande histoire de la Chanson française, ils le devront en premier lieu à leur immense talent mais aussi pour une bonne partie à l'activité débordante de Bruno et de ses complices. Je me devais de le souligner. A Bruno, notre ami pour toujours.

    Jean-Pierre CASTAING, Blanquefort (33)


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    Un des bijoux de la période a capella des Compagnons : Pauvre pêcheur qui a pu être enregistrée lors d'une émission de Pascal SEVRAN et que beaucoup ont déjà pu apercevoir sur le site musical de notre ami Claude VERRIER ! Un titre que nos amis lyonnais du groupe BAYARD ont également interprété. Sortie en 1954, cette chanson est due à Gilbert BECAUD et au préfet poète Louis AMADE. Comme le révèle dans son portrait* Marc HERRAND, c'est grâce à Louis AMADE que beaucoup de COMPAGNONS DE LA CHANSON ont pu se procurer leur première voiture : une Ford corvette. Nous ajouterons que c'est encore lui qui avait été chargé de veiller à la Préfecture de la Seine que les obsèques d'Edith PIAF se passent le mieux possible en octobre 1963. 

    Louis AmadeInconnu des jeunes générations, Louis AMADE (ci-contre), fils de professeur a été, après guerre, l’un des Roussillonnais les plus célèbres qui jouissait même d'un statut un peu spécial. Car, cumuler des fonctions de préfet avec celles liées à l'écriture devait demander pas mal d'organisation ! Encore que la seconde fonction a sans aucun doute été exercée un peu comme une activité de loisir. Surtout après sa rencontre avec PIAF et, en 1952, avec... Gilbert BECAUD ! C'est d'ailleurs le jeune préfet qui conseillera à Monsieur 100 000 volts d'interpréter lui-même ses chansons et de ne plus être, seulement, que le pianiste de Jacques PILLS. Un partenariat prolifique naîtra qui a laissé quelques traces dans la Chanson française, témoin ce Pauvre pêcheur que les COMPAGNONS interpréteront à partir de 1954. Louis AMADE deviendra conseiller technique auprès du Préfet de Paris à partir de 1958. Il est décédé le 4 octobre 1992.     

     

    * MARC HERRAND, un inoubliable grand Monsieur de la Chanson française


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  •     0.livre jean-pierre


    portrait-j-p-calvet.jpgTout a été dit à propos de Jean-Pierre CALVET, notre Marchand de bonheur ! Ou du moins presque tout ! Pourtant, son ouverture spirituelle sur la fin de sa vie aura révélé le poids de ce qu'il avait longtemps subi sans jamais se plaindre.

    "Rien de ce qu'on a n'est éternel et la question n'est pas d'avoir mais d'être. Car, tout ce que nous avons peut nous être enlevé. En revanche, ce que nous sommes ne peut pas l'être..." A force d'observer ce que les autres vedettes subissaient, Jean-Pierre CALVET avait fini par comprendre qu'en dépit de leur gloire, beaucoup d'autres artistes connaissaient l'angoisse et l'insatisfaction. Certes, il savait que le succès dans le dur métier qu'il exerçait était volatile et qu'il ne durait pas toujours. Il s'était donc convaincu de la nécessité de se dépasser, de repousser les limites, au risque de se fatiguer de la pression constante vécue. Ce qui l'amenait parfois à se demander pourquoi il courait de la sorte. Etait-ce pour gagner davantage d'argent, pour recueillir davantage de bravos ? En regardant au coeur de lui-même, l'impuissance de parvenir à répondre aux quelques interrogations qui émergeaient régulièrement en lui, lui valut de découvrir subitement un autre univers : celui de la dépression. Avant d'être confronté aux affres d'une polynévrite et de devoir trouver, hélas un peu trop tard, la ressource de tout relativiser. Il se demanda alors si ses souffrances n'étaient pas porteuses d'une naissance nouvelle et c'est grâce à une réflexion profonde qu'il s'attela à un travail d'écriture avec l'aide d'un philosophe : Arnaud DESJARDINS. Son ouvrage : Le Baladin et la sagesse (couverture ci-dessus) achevé peu de temps avant son décès ne verra cependant le jour qu'à la mi 1989.

    Peu de temps avant de mourir, Jean-Pierre donna le sentiment à ses proches d'être prêt à disparaître tout en acceptant les vérités que l'on fuie généralement. Bien que paralysé et dans l'impossibilité de quitter sa chambre, il vécut mieux ses derniers mois de souffrance. Comme s'il était parvenu à trouver l'apaisement grâce à une réflexion approfondie.   


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  • Si ça vous chante par verclaud

     

    INOUBLIABLE ! Grâce à un travail d'archivage précieux de notre ami Claude VERRIER pour le compte de son site musical : http://verclaud.com/compagnons nous avons la possibilité de revoir ces images d'un mémorable Si ça vous chante de Guy LUX qui remonte à 1968. Sans aucun doute l'un des extraits les plus plébiscités car on y trouve de tout : un animateur au sommet de son art qui s'exprimait avec aisance, la qualité du jeu des devinettes due à une équipe déja rompue dans le divertissement, l'originalité des morceaux choisis, dont l'interprétation par l'orchestre de Raymond LEFEVRE ajoutait à la difficulté. On peut comprendre que René MELLA ait éprouvé autant de mal à distinguer Le marchand de bonheur alors qu'il s'agissait de Allez savoir pourquoi ! On a beau connaître les titres évoqués, la rapidité de réaction joue parfois des tours ! A plus forte raison quand il s'agit de découvrir les toutes premières notes d'un morceau dont l'orchestration diffère de l'habituelle version. 

    Un extrait émouvant à plus d'un titre où s'ajoute le plaisir de revoir le regretté Guy BOURGUIGNON qui disparaîtra hélas quelques mois plus tard et les mimiques de l'ami Gérard SABBAT qui avouait, désarmant, à Guy LUX "n'en reconnaître aucune". Sans oublier notre regretté chef d'orchestre Raymond LEFEVRE, pointure parmi les pointures et Georges GUETARY !    


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    Couv-Aznavour.jpgNous avions évoqué ici en septembre 2007, peu de temps avant la sortie d'une biographie consacrée à Charles AZNAVOUR : "Passionnément", un entretien que notre ami Bruno MALLET avait eu avec l'auteure de l'ouvrage : Caroline REALI. Un interview Intéressant dans la mesure où nous nous rappelons des liens qu'entretenaient les COMPAGNONS DE LA CHANSON avec Charles. Témoin les nombreux succès qu'il leur a laissés ! Et encore un peu plus au lendemain de l'anniversaire du grand crooner français qui a fêté hier ses 90 ans ! Il était hier matin l'invité de Laurent BAZIN sur RTL, juste avant de préparer un nouveau tour de chant. Demain est un jour merveilleux, a-t-il confié, lui qui ne fête plus ses anniversaires depuis l'âge de 50 ans. Mais jusqu'où ira-il, cet homme qui avoue écrire le matin pour ne pas s'ennuyer ?... Dans l'ouvrage que nous consacrons à Marc HERRAND, l'ancien chef de musique des COMPAGNONS revient également sur le souvenir qu'il conserve du Charles qu'il avait côtoyé lors d'une tournée en Suisse effectuée avec Edith PIAF. C'était en 1947, voici presque soixante-dix ans ! Autrement dit une bagatelle.

    Mais revenons à cet entretien :

    Pourriez-vous vous présenter en quelques mots… ? 
    Caroline Réali : " A vrai dire, je suis issue d’une sacrée famille. Une lignée d’artistes compose mon arbre généalogique, plusieurs générations dans le spectacle. Le théâtre, la chanson, la danse sont tombés dans mon escarcelle, j’y ai ajouté des études classiques qui m’ont donné le goût de l’écriture. De coulisses de music-hall en plateaux de théâtre, j’ai observé, fait des rencontres, tissant naturellement une véritable toile relationnelle, de chanteurs, comédiens, musiciens, techniciens qui, au fil des ans, m’ont fait confiance. Je me sens très influencée par la tradition familiale, et comme mes parents sont également biographes, j’ai souhaité me lancer "dès que j’ai eu cinq minutes" en écrivant la biographie de Gérard Depardieu ! Mais oui, je n’ai pas choisi la carrière la plus mince…, l’artiste non plus d’ailleurs…, mais je dois dire que j’ai trouvé cette expérience passionnante, formidable sensation de se retrouver sur la scène du Théâtre Français ou reçue au Sénat pour recueillir des témoignages. Ces premiers pas m’ont comblée. Mon deuxième livre concernait la formidable aventure des Bronzés. Normal ! Leur histoire, au lycée Pasteur, a commencé l’année de ma naissance, et leurs films "cultissimes" ont émaillé mon enfance. Pour Sardou, que j’ai également écrit en collaboration avec Annie Réval, c’est autre chose, plutôt sa génération à elle, mais quelle carrière époustouflante rejoignant les deux domaines qui m’intéressent : la chanson et le théâtre… Et puis Aznavour enfin… passionnément, certes, mais sans complaisance ! " 
    Pourquoi un livre consacré à Charles Aznavour ? 
    Caroline Réali :
    " Ecrire sur Aznavour (l’un des derniers géants de la chanson) était une évidence. J’ai grandi auprès de mes parents, aux rythmes des succès de Bécaud, Aznavour, Barbara, Goldman, Nougaro… Alors, après le livre "L’ombre et la lumière, Michel Sardou", j’ai décidé avec enthousiasme de m’attaquer à la lumière et l’ombre d’Aznavour ! " 
    La biographie bénéficie d’une prestigieuse préface, celle de Paul Mauriat. Pouvez-vous nous en parler ?
    Caroline Réali :
    " J’ai fait la connaissance de Paul Mauriat, un soir, au dernier étage de la Sacem, à Neuilly, lors d’une soirée consacrée à Gilbert Bécaud. Bien après, j’ai appris son parcours et découvert qu’il était connu dans le monde, que ce soit au Japon, en Russie ou aux U.S.A., avec son grand orchestre. Mes parents le connaissaient bien, et c’est bien volontiers qu’il a accepté de signer la préface de ce livre, en souvenirs des titres "historiques " qu’il a orchestrés pour Aznavour, essentiellement dans les années soixante ("Tu t’laisses aller, Je m’voyais déjà, La mamma, Que c’est triste Venise, Hier encore, Paris au mois d’août", etc.). " 
    Dans votre ouvrage, vous évoquez des textes de Georges Brassens, mis en musique par Aznavour, particulièrement une chanson interprétée par Fred Mella ? 
    Caroline Réali : " J’ai découvert qu’à la mort de Brassens, Aznavour avait souhaité mettre en musique et interpréter quelques uns de ses textes inédits. Jacques Caillard, président directeur général de l’époque chez Philips, lui avait appris que Jean Bertola, un ami de Georges, venait de réaliser ce projet. Charles a toujours dans ses tiroirs des chansons à faire rêver les admirateurs des deux artistes. Parmi elles, une seule, "L’arc-en-ciel d’un quart d’heure" a vu le jour, enregistrée par Fred Mella. " 
    Avez-vous vu Les Compagnons de la Chanson sur scène, ils étaient des amis de la première heure de Charles Aznavour, aux côtés d’Edith Piaf ? 
    Caroline Réali :
    "  J’étais trop jeune pour assister à leurs concerts. Toutefois, mes grands parents et parents les ont souvent engagés, bien avant ma naissance. Ils m’ont raconté leurs spectacles. Ma famille travaillait souvent en relation avec Marcel Chanfreau, qui était, pendant très longtemps, leur agent. On le sait, Les Compagnons ont souvent créé ou repris des titres d’Aznavour : "Une enfant, La Mamma, La Costa Brava, Y’a rien à faire, Les vertes années, Les comédiens, Un mexicain, Un jour ou l’autre, Camarade, Ce n’est pas un adieu", etc., et les premières œuvres, écrites avec Pierre Roche. " 
    Nous avons relevé, entre autres, la collaboration de Bernard Réval. De la même façon, sur votre livre précédent (Michel Sardou, l’ombre et la lumière), nous avions noté la co-signature d’Annie Réval. On peut en parler… ?
    Caroline Réali : " Je croyais que vous aviez compris... Ils sont tous les deux sur mon fameux arbre généalogique, juste la branche au-dessus ! " 
    Après votre travail sur Michel Sardou, avez-vous remarqué des similitudes entre les deux artistes ?
    Caroline Réali : " La pugnacité, le talent, le professionnalisme me paraissent les mots clés. On ne peut pas parler véritablement de "plan de carrière " (Aznavour s’en défend, et pourtant…). Les deux artistes ont, de tout temps, "délégué" : ils ont su s’entourer d’hommes de confiance qui connaissent parfaitement leur métier, sur les plans éditoriaux, financiers, contractuels, etc.. Bien sûr, personne n’est parfait. Dans "Charles Aznavour, passionnément", j’ai voulu mettre en lumière les traits de caractères de l’artiste, mais l’homme m’a surtout intéressée…" 
    Après avoir travaillé pendant des mois sur cet ouvrage (un pavé de 400 pages… comportant aussi de nombreuses annexes et deux magnifiques cahiers photos), le personnage de Charles Aznavour ne doit plus avoir de secrets pour vous. A travers plus de cinquante témoignages exclusifs, on découvre une multitude d’anecdotes, totalement inédites. Quelles impressions personnelles avez-vous, aujourd’hui, de l’artiste, de l’homme ? 
    Caroline Réali : " Le lecteur ne s’attarde pas sur les états d’âme de l’auteur, il veut plutôt découvrir ou redécouvrir le dernier géant de la chanson, et là, je vous assure qu’il ne sera pas déçu. Le récit se lit finalement comme un roman : proches, amis, auteurs, compositeurs, comédiens, réalisateurs, comédiens, techniciens, musiciens,..., tous se sont livrés comme ils ne l’avaient jamais fait par le passé. Charles Aznavour, ne l’oublions pas, est aussi un être humain et un personnage pétri de contradictions avec des qualités exceptionnelles, mais aussi des failles nombreuses, des réactions tellement prévisibles ou parfaitement inattendues qui donnent souvent à réfléchir. Il est sur un véritable piédestal. Je n’ai pas cherché à l’en faire tomber, mais à aller plus profond que la simple apparence. Je me suis employée à analyser cette réussite et l’homme qui se cache derrière, complexe…, très complexe. J’ai vraiment travaillé… passionnément ! "

    Charles Aznavour, passionnément " a été écrit par Caroline Réali, en collaboration avec Bernard Réval, préface de Paul Mauriat). City Editions - 
    http://www.livres-artistes.fr


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  • Jacques Bodoin nous écrit...Quelle n'a pas été ma surprise de recevoir au courrier juste avant que je parte retrouver Marc HERRAND à Strasbourg une magnifique lettre de Jacques BODOIN, l'ancien amuseur et Compagnon de la Musique, que Marc avait côtoyé en 1945 à Lyon chez les LIEBARD. Les plus âgés d'entre nous n'auront pas oublié qui était Jacques BODOIN dont je ne peux m'empêcher de rediffuser un extrait accessible avec le lien ci-après : http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/58/97/52/La_panse_de_brebis_farcie.mp3, deux documents où l'on retrouve, dans deux sketches d'anthologie, toute la faconde du personnage. Avec ce Paganini de l'arithmétique que BODOIN se plaisait alors à singer, on passait un moment inoubliable.    

    Saisi de notre projet de consacrer un portrait* à Marc HERRAND, il tenait à se manifester pour dire quelle était sa joie à l'idée qu'un tel ouvrage puisse paraître. "Voici ma petite contribution, m'écrit-il. Vous avez raison de vous intéresser à la forte personnalité de Marc... Son exceptionnel talent de harmonisateur et cette musique qu'il portait naturellement en lui, ainsi qu'une intelligence très subtile le distinguaient d'un ensemble..."  Mais, laissons-le plutôt aller jusqu'au terme de cette contribution :  

    Marc, celui dont je vous entretiendrai volontiers, appartient à une cohorte étroite (et de plus en plus) de personnalités fortes mais qui se plaisent en modestie. Mais qu’entendez-vous par personnalité ? Marc est par-dessus tout une rareté humaine. C’est un homme "libre". Facile à dire. La liberté, ça se paie. Et cher. Quand on se retrouve à 16 ans, encadré, à son corps défendant, dans une phalange de "Hitlerjugend" et qu’on décide de prendre ses distances en fuyant l’Alsace de ses bonheurs d’enfance pour la France non occupée, il faut ne compter que sur une exceptionnelle lucidité, un courage qui n’est pas dans l’atmosphère de la débâcle, et une seule et fragile bicyclette… en confisquant un de ces fameux "outils" célébrés par la Peste !!! Quand le sang juif gicle sur le couteau ! Lorsque Marc croise Yvette, il est le talent des Compagnons de la Chanson. La Pierre Angulaire. La Force. Il ne s’est pas contenté de "prendre la suite" de Liébard, le créateur des Compagnons de la Musique, il lui a fallu se hisser au niveau de connaissances d’un "maître de chapelle" qui faisait autorité. Et dépasser ce niveau. Parce que Marc n’est pas "génial", c’est un génie. C’est Orphée. Il est la musique même et tout cela sans clabauder. Sans postures. Et c’est parce qu’il est libre qu’il a quitté cet ensemble où il était roi, pour vivre une vie… discrète et cependant formidable. Marc est intelligent. Très intelligent. Et ce qui ne gâte rien, il est bon. Enfin, il a le sens de l’humour. En 1999, nous nous sommes retrouvés pour fêter nos cinquante ans de secrétariat à la S.A.C.E.M. Et c’était une félicité de le revoir toujours éclairé du même sourire qu’il partageait avec Yvette, pour avoir su si parfaitement réussir une vie pleine d’images, de sens et de musique.

    Oui, Marc est cette rareté : un homme libre. Et un talent que l’on n’a pas justement apprécié. Mais ne regrettez pas de l’avoir peu connu… Marc sait mieux que vous et moi, comment s’y prendre pour être heureux et de quoi est faite cette denrée si farouche, le bonheur.

    Louis PETRIAC

     

    * Marc HERRAND, un inoubliable grand Monsieur de la Chanson française,  à paraître dans quelques jours. Proposé à 22 euros, abondamment illustré. ISBN n° 978-2-918296-29-4


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    Nous l'évoquions voici trois jours, ils étaient quelques-uns à avoir répondu présent à Lyon en cette fin d'année 2007 ! Autour de Bruno MALLET et de Bernard HELIN précédemment signalés, André POLLET (ci-dessous à droite), maître-es-cérémonie de l'inauguration 2002 et Jean CHARRAS, le Joyeux Compagnon qui viendra, un an plus tard, à Cran-Gevrier avec sa guitare nous jouer quelques mesures d'airs inoubliables. Il apparaît ici sous le regard de notre autre ami des Compagnons Alphonse BRENDEL, venu de Strasbourg avec son épouse Sybille.  

    undefinedSans oublier Jean-Jacques BLANC, ci-dessous avec Danièle FOUINAT, qui pensait déjà à sa prochaine chorale grenobloise mais sûrement pas encore à l'ouvrage qu'il pilotera un an plus tard et consacré aux COMPAGNONS DE LA MUSIQUE.  Et puis, comment pourrait-on les oublier, les BAYARD de Jean BESACIER et des frères MICOL qui nous gratifieront à la fin de cette magnifique journée de quelques airs des COMPAGNONS. Ils leur avaient, les uns et les autres, rendu hommage dans l'ouvrage de Christian FOUINAT.

    Autres visages complices, ceux, ci-dessous, de Jean-Claude AMRHEIN (à gauche) et de Mireille, en bas de la photo qui posent ici aux côtés de l'ancien COMPAGNON DE LA CHANSON : GASTON et de Christian FOUINAT. GASTON, qui n'avait pas pu être des nôtres à Lyon, en retrouvera cependant quelques-uns à Vaison-la-Romaine, quelques mois plus tard.

    Les-Bayard.jpg     Danielle-et-Jean-Jacques-Blanc.jpg   Gaston-avec-les-admirateurs.jpg

     


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  • J'évoquai le 7 décembre 2007 qui se cachait derrière les noms de la plupart de ceux que vous voyez régulièrement afficher des documents sur l'ensemble des sites ou pages évoquant les COMPAGNONS DE LA CHANSON. Certes, depuis, leur nombre a cru régulièrement et, rien que sur la page Facebook des amis des Compagnons, ils sont quelques-uns qui n'étaient pas parmi nous le 1er décembre 2007 à l'Hôtel du Point du Jour de Lyon pour la toute première journée événementielle que nous organisions. Ce qui prouve que les admirateurs et amis des Compagnons sont encore légion et qu'il en existe encore qui n'ont pas été tenus informés de l'existence de nos groupes. Une belle dose d'espoir donc !

    1ère couv Publier du CompagnonsA tous ces bénévoles de la passion qui étaient venus à Lyon et qui se manifestaient régulièrement pour parler de notre première initiative, j'avais rendu un hommage appuyé dans un ouvrage à tirage limité qui avait vu le jour à l'été 2012 : Publier du Compagnons de la Chanson... une idée fantastique ! Un ouvrage où j'évoquai cette passion qui nous avait permis de conduire un projet complètement fou cinq ans plus tôt, sans le secours des médias, et malgré une grève des cheminots qui avait fini par plomber notre tout premier rendez-vous à Lyon. Comme me l'a écrit Marc HERRAND après l'avoir lu : "Hier, après avoir remonté le courrier, j'ai ouvert votre envoi... et je me suis retrouvé une heure et demie plus tard... toujours en train de lire votre livre ! A en avoir oublié de déjeuner ! C'est dire que c'est avec beaucoup d'intérêt et de plaisir que j'ai suivi votre combat contre tous les Goliath qui se sont dressés sur votre chemin. j'étais loin de me douter de la situation pendant ces cinq dernières années ! Vous avez très bien fait d'écrire ce livre. Je suis persuadé qu'il y a une part thérapeutique dans cette démarche... J'ai été content de trouver encore plein de choses que j'ignorais. Et merci de m'avoir donné une petite place dans cette histoire... Bravo pour ce témoignage d'humeur, bravo de l'avoir décidé et réalisé ! Merci pour la gentille dédicace".

    Mais revenons au but premier, histoire de vous permettre de mettre quelques visages sur les noms que vous voyez défiler depuis quelques mois ici sur nos pages, blog et site, ... un site qu'avaient repris un moment Sybille et Ginette avant que, piqué par la passion, je décide de revenir... quatre ans plus tard. Après un déjeuner très motivant à Strasbourg avec Marc HERRAND, Roger, Alphonse et Sybille.  
     

    lyon-paparazzi.jpg

    Premier à ouvrir le bal sur cette série de photographies, notre ami bordelais Jean-Pierre CASTAING dit La denrée qui se cachait ci-dessus derrière son appareil de photo. Second de ligne, Claude VERRIER (photo de gauche), l'animateur du site musical sur lequel vous pouvez voir de si jolies vidéo. Toujours à la pointe du progrès, c'est à lui que nous devons d'avoir trouvé la meilleure façon de mettre en pages l'ouvrage hommage de Christian... Il fallait que ce soit dit ! Sous l'oeil attentif de Jean-Marie GAILLARD de La Rochelle, Claude est ci-dessous (photo de gauche) en compagnie de Gérard SABBAT. Lui aussi, il s'est battu contre les éléments, souvent ! Car, avant Facebook, il fallait donner du document sans compter ses heures. Je ne saurais dire combien de fois, n'écoutant que son courage, il a remis à flot son site musical parfois contrarié par les caprices des hébergeurs ou la défaillance d'un logiciel. Je ne parlerai pas du manque de référencement difficilement compréhensible. Peut-être lira-t-il cet article et peut-être rejoindra-t-il comme moi le navire en cette année 2014 où l'on reparle COMPAGNONS DE LA CHANSON ! Sept ans après cette toute première aventure marquante à plus d'un titre...

     
    G--rard---Jean-Marie---Claude.JPGJean-Marie-G-et-Claude-Verrier.JPG

    Christian FOUINAT (ci-dessous), avait beaucoup dédicacé ce jour-là, aidé en cela par Marc HERRAND et Gérard SABBAT avec lequel il est sur cette photo en grande conversation. A un point tel que le soir, vidé, il n'avait pu se joindre à nous pour le dîner de clôture improvisé dans une pizza proche de la place des Compagnons de la Chanson. Un dîner où les quelques trente amis que nous étions avions chanté à tue-tête... J'imagine ce qu'il a pu vivre comme stress avant ce premier rendez-vous qui était l'aboutissement d'un rêve qu'il avait fait en octobre 2002. Au moment de l'inauguration de la place des Compagnons de la Chanson dans le quartier lyonnais de Champvert. Pensez ! Réussir à fédérer une trentaine d'admirateurs et amis des Compagnons pour les inviter à dire en quelques lignes le souvenir qu'ils conservaient encore de leur idoles...

    Entre-auteurs.JPGG--rard-et-Chistian.JPG

    Autres photos de visages amis et non des moindres : Yvette GIRAUD, l'épouse de Marc HERRAND en compagnie à gauche ci-dessous de notre ami Bruno MALLET, l'un des piliers essentiels de l'édifice qui avait créé le premier livre d'or Compagnons sur la toile ! Sans doute le déclic qui aura permis à Christian FOUINAT de donner une suite et une fin à son projet d'hommage. Et, en dernier lieu, Gil UNTERSINGER et Bernard HELIN de la région de Marseille... A la vôtre Messieurs !  

    Que de bons souvenirs ! Souhaitons qu'il y en ait d'autres !

    Louis PETRIAC

     

    Publier du Compagnons de la Chanson... une idée fantastique, L. PETRIAC - ISBN n° 978-2-918296-16-4


    Yvette-et-Bruno.JPGGil-et-Bernard.JPG

     


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