• Les COMPAGNONS DE LA CHANSON, on le sait, comptaient quelques amis, grands du spectacle. Que ce soit dans le domaine de la variété avec Georges BRASSENS, Charles TRENET et Gilbert BECAUD pour ne citer que ces trois-là voire BOURVIL, ou dans le domaine du rire avec Raymond DEVOS, Fernand RAYNAUD ou... Maurice BIRAUD ! Maurice, celui qui savait camper avec justesse les caves à l'écran aux côtés d'un Jean GABIN inoubliable en faux-monnayeur de génie ! 

    Dans le programme des tournées de Marcel CHANFREAU, Bibi - c'était le surnom de ce dernier - et qui demeurait à l'époque à Goupillières près de Montfort-l'Amaury, à deux pas de chez les MELLA, s'était laissé aller à commenter la superbe photo ci-dessus où les COMPAGNONS apparaissent déguisés en agents de la circulation. Un commentaire qui disait : "Et pourquoi ce soir ces uniformes tout neufs (Neufs pour neuf) ? Parce que depuis 20 ans ils font "circuler" la bonne chanson à travers le monde et qu'ils resteront éternellement les gardiens de la bonne humeur ; autrement dit : les véritables gardiens de la paix. Il y a 20 ans, ne chantaient-ils pas déjà : Pèlerine était servante ? 

    On reconnaît bien là le ton humoristique si enlevé de notre Bibi national dont nous garderons toujours en mémoire, avec une petite pointe de nostalgie, son interprétation, entre autres perles du même genre, de ce bon vieux cave qui s'était rebiffé et d'une autre composition magistrale aux côtés, cette fois, de Charles AZNAVOUR et de Lino VENTURA dans Taxi pour Tobrouk !  


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  • Odette Laure 1955   

    Odette LAURE... Au comble de la séduction qu'elle savait déployer

     

    Ses amours avec le regretté Guy BOURGUIGNON sont restées célèbres et, dans un ouvrage publié chez FLAMMARION : Aimer, rire et chanter, Odette LAURE, l'une des interprètes proche d'Edith PIAF et des COMPAGNONS DE LA CHANSON, qui a fait également carrière au cinéma, d'abord aux côtés de Jean GABIN, revient sur cette période idyllique du début des années cinquante. A un moment où, après une union éclair avec l'adolescente Ginou RICHER et la naissance d'Alain, le troisième des fils de Guy, notre sympathique don Juan avait eu besoin de trouver une autre âme soeur sans doute un peu plus mature que la petite Cannoise.

    Il est vrai qu'on voyait Guy et Odette partout ensemble et notamment aux Etats-Unis, durant la tournée américaine des Compagnons de la fin 1951. Odette LAURE avait assisté à l'accident de Jean BROUSSOLLE appelé à succéder à Marc HERRAND et Jean avait dû déclarer forfait pour l'une de ses premières apparitions en scène ! Au départ, cette liaison semblait promise à un grand avenir. Guy était si grand à côté de moi si petite, dit-elle, qu’il était mon double. Nous sommes tombés amoureux l’un de l’autre devant le lac d’Annecy, un soir après bien des années de fréquentation. Les deux artistes avaient fait connaissance en avril 1947 durant la tournée FONTAINE organisée en Alsace avec le concours d'Edith PIAF. A en croire Odette, Guy avait toutes les armes de la séduction : l’intelligence, la taille, l’œil de velours, la culture. Mieux, il nourrissait une grande ambition pour ma carrière ! Difficile de faire mieux comme compliment !

    Seulement la dame était jalouse et obliger Guy à vivre, sans jeter un oeil, de temps à autre, sur un jupon n'était pas de nature à permettre aux deux tourtereaux de vieillir ensemble. Un chapitre que vous aurez la possibilité de découvrir dans son intégralité si vous lisez l'ouvrage que nous avons consacré en fin d'année dernière à Guy, le COMPAGNON DE LA CHANSON PËRIGOURDIN. Un portrait qui a été préfacé par le comédien Roland GIRAUD. 

    ISBN n° 978-2-918296-24-9



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  • TF1 nous avait déjà fait la surprise voici quatre ans de diffuser La Môme deux ans après sa sortie et un an seulement après le sacre de Marion COTILLARD à Hollywood. Mais, j'étais pour ce qui me concerne, désireux d'en reprendre un peu. Ne serait-ce que pour avoir, quatre ans après, une autre opportunité d'aborder ce film culte et qui sait, d'avoir un autre regard sur ce long métrage méritoire d'Olivier DAHAN que peu de témoins survivants avaient souhaité visionner lors de sa sortie. Des fois que...  

    Hélas ! si la PIAF de 1959 chantant Milord est assez bien restituée avec quelques autres effets, La Môme reste toujours aussi peu ressemblante à un personnage qui aura illuminé le Chanson française. Ce qu'avait déjà confirmé Mimi LANCELOT* qu'Edith trouvait belle comme une bite. Lorsque je l'avais eue au téléphone en 2010, juste après la première diffusion, elle m'avait avoué ne rien reconnaître des souvenirs qu'elle avait conservés d'Edith. Et, encore moins, les scènes mettant en lumière sa dépendance aux drogues et aux injections de toute sorte. Cette Edith à laquelle elle s'était attachée, même après avoir été évincée de l'équipe des COMPAGNONS DE LA CHANSON, Mimi veut y rester fidèle encore aujourd'hui ! Sans oublier que les COMPAGNONS DE LA CHANSON et Jean-Louis JAUBERT sont restés étrangement absents de cet hommage à La Môme !

    Conclusion : le film d'Olivier DAHAN ne vaut que par le maquillage subtil de Marion COTILLARD et les quelques scènes de l'enfance que les témoins de l'époque ne risquent plus de contredire. Dans ce genre de films mémoire, c'est toujours le risque.

    Louis PETRIAC

     

    * l'épouse du Compagnon Hubert LANCELOT avait eu beaucoup de mal à être admise par Edith, contrairement à Ginou RICHER, l'épouse de Guy BOURGUIGNON. 


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    Couvert La mammaAutre succès Polydor des années soixante, celui de cet hommage familial à cette mamma dû à la magie aznavourienne ! En ce début des années soixante et s'agissant de Charles AZNAVOUR, on peut effectivement parler de magie car le célèbre crooner a atteint une sorte de plénitude et un succès en amène aussitôt un autre. A coup sûr et en paraphrasant l'un de ses nombreux autres succès de l'époque, il ne s'est pas laissé aller. Cette mamma qui figurait sur le même 45 tours que Les comédiens, Charles AZNAVOUR l'avait écrite spécialement pour les COMPAGNONS DE LA CHANSON convaincu qu'ils en feraient un succès. Il ne s'est pas trompé. Un très beau souvenir et une chanson d'une tendresse infinie sur les liens qui existaient encore dans les temps d'avant !


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    C'est dans un appartement situé dans ce bel immeuble du VIIème que se trouvait cette "roulotte". Un endroit où ont vu le jour les COMPAGNONS DE LA CHANSON en février 1946 et où est né le fameux code élaboré qui a tant fait parler. Et c'est également là qu'ont eu lieu les engueulades les plus mémorables ! Il fallait bien s'éclaircir la voix avant de partir en représentation, dira Hubert avec une pointe d'humour. Mimi LANCELOT se souvient encore aujourd'hui que tout était très organisé. "Nous, les femmes des Compagnons, nous étions les préposées chacune à notre tour et nous nous chargions de prendre les messages pour les hommes !" Il est facile d'imaginer les yeux ronds des quelques têtes blondes, enfants des artistes, qui devaient trouver dans cet appartement de quoi satisfaire leur curiosité. Mimi a encore en mémoire les visites de l'un des fils de Guy, Jacky ou Jaki, l'ami d'enfance du comédien Roland GIRAUD et de son goût prononcé pour la compote de confitures ! Certains d'entre eux y vivront une dizaine d'années. La famille LANCELOT sera la dernière à quitter cette "roulotte", véritable havre de paix de leurs débuts. Un grand appartement qui permettra à Hubert et à Mimi de proposer un gite aux deux nouveaux qu'étaient en avril 1952 Jean BROUSSOLLE, puis en septembre 1956 Jean-Pierre CALVET. 

    Ce logement du rez-de-chaussée, pas très ensoleillé et que certains trouvaient triste, situé dans un arrondissement très bourgeois (le VIIème) ne manquait toutefois pas, de l'avis d'Hubert, d'un certain charme. Ils le tenaient des parents de Jo FRACHON et cela avait beau être un appartement de quelque 200 m² il fallait bien trouver de la place pour, non seulement s'y réunir de temps à autre, mais aussi y entasser tout le matériel de scène et, déjà, pas mal d'instruments de musique. Même si nous n'en n'étions pas encore à la période instrumentale des années soixante-dix ni aux tournées CHANFREAU. Et quand on sait que certains comme ALBERT, ou Marc y vivaient les premiers temps, certains même avec leurs petits comme Hubert et Mireille LANCELOT ou Gérard et Viviane SABBAT voire Guy et Ginou RICHER pendant quelques mois, on comprend que les places étaient comptées. Mais sans doute les périodes étaient-elles différentes après avoir connu tant de vaches maigres et tant de petits cachets. A l'époque, on faisait souvent avec ce qu'on avait ! Et, en février 1946, au moment de la création de leur ensemble, en dehors de leur enthousiasme et d'une foi à soulever les montagnes, les COMPAGNONS DE LA CHANSON n'avaient pas grand-chose. Surtout après avoir quitté Ville-d'Avray et décidé de voler de leurs propres ailes sans la tutelle de Louis LIEBARD. Même s'il y avait ce petit hôtel qu'ils avaient occupé quelque temps près de Clichy, l'appartement de la rue de l'Université est donc longtemps resté l'endroit promis aux réunions d'état-major où l'on discutait de tout et de rien, où on aimait à se retrouver et à y recevoir parfois journalistes et amis. On savait pouvoir y trouver une salle de répétitions. Et, malgré le bruit bien sympathique qu'ils y faisaient tous, les COMPAGNONS n'indisposaient jamais les autres locataires. 

    Hubert, dans ses notes, se rappelle de l'endroit : "Au milieu des bagages, du matériel, des pianos, des guitares et des sacs de charbon entassés dans le hall et destinés à alimenter le poêle durant l'hiver, nous avons tenu nos discussions volumineuses". Fred MELLA a parlé dans ses "Maîtres enchanteurs" de promiscuité en évoquant la rue de l'Université où les COMPAGNONS avaient comme voisine la comédienne Françoise ROSAY. Hubert, lui, a évoqué l'ambiance fort gaie et un espace vital devenant, évidemment, avec le temps, de plus en plus réduit. « La roulotte menaçait de craquer» disait-il souvent évoquant les difficiles conditions d'hébergement dont il fallait se contenter.


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    Une symphonie 40 revue et corrigée par Jean BROUSSOLLE... Cela donnait une bien jolie ritournelle bien interprétée par Fred MELLA. Devenu par la suite, et dès l'arrivée de GASTON, un sketch à voir et à entendre, elle gagnera encore en consistance avec un jeu de scène magnifié par les facéties de Gérard SABBAT. Chacun de ceux qui auront assisté à l'interprétation de cette ritournelle en scène se souviennent sûrement de quelle façon GASTON avait introduit ces facéties dès 1974. Un réglage habile qui n'aurait pas déplu au regretté régisseur de l'équipe : Guy BOURGUIGNON toujours à la recherche en parfaite entente avec son ami BROUSSOLLE du moindre perfectionnement ou jeu de scène susceptible "d'éclairer" l'interprétation d'un sketch en scène. 

    Incontestablement, l'une des dernières créations de poids de Jean BROUSSOLLE qui, hélas, quittera les COMPAGNONS fin 1972.  


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  • Août 2007... Au moment même où se préparait la sortie de l'ouvrage hommage aux COMPAGNONS DE LA CHANSON de Christian FOUINAT, je harangai la foule d'amis pour les entraîner dans ce qui était appelé à devenir une première. Car proposer un hommage écrit d'admirateurs n'était pas courant. Sans imaginer encore un seul instant que nous éprouverions ensuite autant de difficultés à imposer cette résistance aux médias et sans imaginer qu'elle contribuerait à créer des liens entre nous tous. Et c'est de cette dernière chose dont je veux me souvenir aujourd'hui !  

     

    1ère couv Publier du CompagnonsRediffusion : En voyant apparaître Fred MELLA sur le plateau d'un "Vivement Dimanche" consacré à la sortie d'un film dédié à Edith PIAF en Février dernier, je dois avouer que mon coeur s'est serré. Subitement. Comme si d'un seul coup des milliers d'images du passé refaisaient surface ! Celles d'un gamin dont neuf types prodigieux avaient réussi à enchanter une enfance souvent triste à pleurer. Michel DRUCKER se doutait-il en invitant Fred ce jour-là qu'il était en train de jeter les bases même de la fronde pacifique que nous sommes depuis en train d'organiser ici sur ce site ? Je ne crois pas. En tout cas, en lisant vos nombreux commentaires déposés après cette émission sur un livre d'or créé par Bruno MALLET chez Ramadam.com, une résolution a très vite pris le pas sur tous les impératifs quotidiens que je m'étais fixé. Importants ou pas. Ce qui était clair dans mon esprit, c'est qu'il fallait faire quelque chose pour que l'on revoie plus souvent les COMPAGNONS DE LA CHANSON dont la télévision et les média nous avaient injustement privés depuis des années et des années !  

    C'est fou ce qu'on peut trouver comme idées quand le moment est venu et ce jour-là, j'ai subitement eu le sentiment que le moment était venu ! Le destin s'est même emballé quelques jours plus tard après qu'un court exercice littéraire m'ait rapproché encore un peu plus de mes idoles d'enfant. Commandé par un inconnu que j'ai depuis appris à estimer, j'étais pourtant à cent mille lieues de penser que j'allais m'investir dans une telle bagarre. Et puis la conviction s'est emparée de mes tripes après avoir déjà occulté l'essentiel de mes pensées... En moins de trois semaines, des événements s'étaient imposés et je me devais d'y faire face.

    Bien entendu, je ne regrette rien et chaque jour qui passe me conforte davantage dans le choix opéré le 8 mars 2007. J'ai même hâte d'être à la rentrée et de pouvoir proposer encore mieux, encore plus, aidé par de plus en plus de monde, car nous sommes de plus en plus à jeter notre énergie pour défendre la mémoire de quelques enchanteurs qui ont un jour fait basculer notre univers. Et toi Gérard (SABBAT), qui nous a fait tant rire avec tes nombreuses grimaces et qui n'est pas loin de nous, sache que nous ne sommes pas disposés à laisser les choses en l'état ! Car je ne peux admettre qu'avec René (MELLA), Jean-Louis (JAUBERT) et Gaston (CASSEZ) sans oublier pour autant Marc (HERRAND) et Paul (BUISSONNEAU) on vous prive ainsi avec tous ceux qui ont aujourd'hui disparu, de la reconnaissance à laquelle vous avez droit ! Non, dix minutes de Fred MELLA en six mois, ce n'est pas suffisant ! Pensez-y Messieurs ou Mesdames qui êtes chargés de mettre en place le divertissement télévisuel !

    Louis PETRIAC


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  • Mariage indien par bmbruno0

     

    L'un des très bons souvenirs d'une tournée des COMPAGNONS DE LA CHANSON au Canada que ce Mariage indien. Avec un autre souvenir marquant, à Cran-Gevrier, au-dessus d'Annecy, après une journée dédicace proposée lors de la sortie de l'ouvrage sur les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE de Jean-Jacques BLANC en octobre 2008 ! Au dîner de fin de journée, avec l'aide de Jean-Jacques BLANC en maître-es-rythm' et de Jean CHARRAS à la guitare, les quelques amis des COMPAGNONS présents n'avaient pu s'empêcher d'entonner ce fameux chant guerrier avec quelques oum'papa bien placés. Une soirée mémorable dans un petit restaurant local où, en compagnie de Mimi LANCELOT et de Jean BOEKHOLT, côte à côte, avait été évoqué un nouveau projet d'écriture. Mimi avait tellement raconté de choses ce soir-là, évoquant notamment cette tournée au Brésil de 1958 qui avait vu revenir des COMPAGNONS DE LA CHANSON très bronzés. Il amènera quelques mois plus tard Christian FOUINAT et Louis PETRIAC à travailler à une biographie : Entre mythe et évidences.

     


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  • Avec-Charles-au-Salon-C-l.JPG

    Charles AZNAVOUR et son vieil ami Fred MELLA, 60 ans après leurs turpitudes suisses de 1947 

    Temps-d-avant-Aznavour.jpgS'il faut en croire ce qu'il a écrit dans Le temps des avants (ci-contre), un de ses ouvrages mémoire publié en 2003 chez Flammarion, Charles AZNAVOURIAN* aurait "déniaisé" les COMPAGNONS. Sans que l'on sache cependant combien il a ainsi réussi à en "prendre en main" pour qu'ils deviennent des hommes ! Cela étant, il faut bien reconnaître que l'ouvrage en question est croustillant à plus d'un titre et qu'on ne peut s'empêcher de rire de temps à autre. Ses premières passes d'arme avec Edith valent le détour et surtout, surtout, cette tournée effectuée en Suisse en compagnie de sa bienfaitrice et des COMPAGNONS DE LA CHANSON.

    1947 était une sacrée année pour les COMPAGNONS, la première qu'ils vivaient aux côtés d'AZNAVOUR et de son compère ROCHE et, déjà, la deuxième qu'ils vivaient aux côtés de leur grande Dame ! Aussi, ces anecdotes, dont on n'a plus reparlé après coup, ont-elles de quoi surprendre. "Dès le départ, les Compagnons n'étaient pas très enclins à nous fréquenter Pierre et moi, écrit Charles (p. 125). L'intérêt que nous portions aux jupons qui passaient choquait leur éducation boy-scout. nous étions quant à nous persuadés qu'ils étaient tous puceaux, mis à part Jean-Louis qui partageait le lit de la vedette.... Dès le départ, je me retrouvai en compagnie de Fred Mella, et une amitié commença à naître. Depuis ce jour, nous sommes restés les meilleurs amis du monde. Fred plaisait aux filles, mais il était très timide ; aussi, un soir, avec Pierre, nous décidâmes de le déniaiser en introduisant dans la chambre une charmante créature à qui il plaisait énormément... A notre retour, Fred avait le regard brillant, l'attitude conquérante du jeune homme sûr de lui qui vient de passer - avec succès - sa licence d'homme". Tu parles Charles !

    On notera au passage que Guy BOURGUIGNON, qui faisait partie de ces jeunes gens, était en 1947, déjà deux fois père de famille (1943 avec Jacques et 1944 avec Jean-Michel) et qu'il n'avait pas attendu que Charles entreprenne de le compromettre avec le concours d'un jupon de passage en prenant le risque de choquer sa mentalité de boy-scout. Quant à croire que Fred ait attendu d'avoir 23 ans pour le perdre, vous m'excuserez Charles ! Un ouvrage qui m'a néanmoins prodigieusement amusé à défaut de m'avoir appris des faits qu'on aura du mal à prendre au sérieux. Une lecture à privilégier en ces temps d'après où l'on se barbe souvent. Elle permet aussi de découvrir un Charles AZNAVOUR moins cynique avec plus d'humour, ce qui ne peut que nous ravir !

    Louis PETRIAC  

     

    * Son véritable patronyme


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    Cette chanson des COMPAGNONS DE LA CHANSON a la particularité d'avoir un titre dont on se souvient rarement. Certains extraits video l'apparentent même à un "Chantons dans la rue" qui a le don de troubler la mémoire. Mais, lors des toutes premières notes, celle-ci revient. Comme disait le célèbre commissaire Bourrel : "Bon sang, mais c'est bien sûr...". En allant un petit peu plus loin, se dégage même le nom d'un homme, auteur-compositeur à ses heures, capable de vous écrire des chansons à tomber à la renverse : Hubert ITHIER, très connu chez les COMPAGNONS, puisqu'il était déjà l'auteur quelques années plus tôt de la non moins célèbre : Chanson de Lara tirée du Docteur Jivago.

    Couv disque Les petits cochons

    C'est en 1972 que nos amis l'ont inscrite à leur répertoire et que le futur administrateur de la SACEM le leur a proposée. Si vous êtes collectionneur d'anciennes versions vinyles des succès d'antan, "cette chanson jolie" figurait sur un super 45 tours CBS avec Les petits cochons. Une adaptation d'une version américaine due à B. Backer, B. Davis, R. Cook et R. Greenaway : I'd like to teach the world to sing.

     


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