• A BOUT PORTANT, une émission culte de Jacqueline JOUBERT célébrant les COMPAGNONS DE LA CHANSON des années soixante, tels qu'ils apparaissaient dans les premières tournées CHANFREAU ! Une vidéo de trois quarts d'heure due à une initiative de Bruno MALLET et destinée à la promotion du groupe d'amis Facebook ! Vous reconnaîtrez au passage pas mal d'extraits qui ont servi depuis dans les bandes chansons diffusées ça et là sur nos différents sites et un reportage à émotion réalisé en juillet 1969 à Périgueux, rue de la Sagesse, lors du centenaire de la grand-mère de Guy BOURGUIGNON : Maman ATOU.

    Loin de toute donnée biographique, un reportage qui aère un peu et qui donne le ton de ce qu'était la magie qui opérait lorsqu'on était en présence des COMPAGNONS. Vous allez indiscutablement passer un excellent moment ! 


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  • Intéressant ce court reportage consacré aux COMPAGNONS DE LA CHANSON au moment de leur Bobino de 1962 ! Micheline SANDREL, pour le compte de la télévision française de l'époque, donne une idée de la magie qui opérait au sein du groupe. Parlant de spectacle tonique et de vraie gaieté, de leur humour jamais noir, elle parle aussi de ces vingt ans de carrière. Vingt ans que seuls, Jean-Louis JAUBERT et Hubert LANCELOT pourront fêter au cours de ces journées-là puisque tous les autres ne sont arrivés au sein de la troupe qu'après septembre 1943 (Fred MELLA et Guy BOURGUIGNON), 1945 (Jo FRACHON, Gérard SABBAT), 1950 (René MELLA), 1952 (Jean BROUSSOLLE), et 1956 (Jean-Pierre CALVET)

    A entendre la critique de Philippe BOUVARD (reprise ci-dessous), on comprend que les COMPAGNONS DE LA CHANSON avaient déjà su rallier pas mal de suffrages.

    « Ce soir sur la scène de Bobino, écrivait-il, lorsque les Compagnons de la Chanson apparaîtront, ce sera plus qu'une banale première ! En fait, ils fêtront simultanément le vingtième anniversaire de leur association et leurs noces de bronze avec le succès. Encore qu'ils reconnaissent volontiers, maintenant qu'ils ont accédé au vedettariat international, que les cinq premières années de leur union furent plutôt matériellement difficiles.
    Ils sont donc neuf, issus des Compagnons de France ; mais cette équipe, sur scène parfaitement homogène, se compose en réalité dans la vie d'individualistes forcenés. Chacun possède au sein de la collectivité sa fonction propre. Chacun est également soucieux de son ancienneté. Ce qui est le plus étrange, c'est que ces neuf garçons ne sont liés entre eux par aucun contrat. Les garanties de l'association ne résident que dans des conventions morales. En seize ans, on a enregistré que trois départs, tous volontaires : Paul Buissonneau a profité d'une tournée au Canada pour se fixer à Montréal et y fonder un foyer. Marc Herrand a quitté le groupe pour se consacrer aux doubles fonctions de mari et de chef d'orchestre auprès d'Yvette Giraud. Quant à Jean Albert, appelé communément "le petit rouquin" il a repris sa liberté récemment afin de tenter sa chance en solitaire. En vingt ans donc, on n'a enregistré aucune expulsion. Cet ensemble vocal devrait avoir pour emblème un accord parfait et pour devise cette remarque de Jean-Louis Jaubert : Le principal avantage d'un groupe comme le nôtre, c'est qu'il est difficile de se tromper à neuf simultanément !



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  • maison de corot-a-ville-d-avray

    La maison avait, paraît-il, accueilli le peintre Camille COROT dans les années 1800 et ce cadre enchanteur ne pouvait donc convenir qu'à des artistes ! Même si le lieu semblait avoir été abandonné depuis des années et s'il y avait tout à faire pour le restaurer, comme le soulignait en 1989 Hubert dans son : Nous les Compagnons de la Chanson ! Vue de l'extérieur, et les quelques photos qui nous ont été confiées par notre amie Mimi LANCELOT le montrent, c'est vrai que l'une des maisons occupée par les jeunes gens était pleine de charme. Surtout au sortir de l'aventure  des punaises dévastatrices de la villa lyonnaise (Cf. Nous les Compagnons de laChanson) qui avaient trouvé au second étage du Point du Jour refuge dans les châlits. Et puis, le petit parc lyonnais de la maison CHOMEL ne pouvait rivaliser avec celui de Ville-d'Avray et son étang. Un étang qui en aurait séduit bien d'autres avec ses magnifiques demeures, et cette maison aux balcons en bois ouvragé. Véritable villégiature pour peintres impressionnistes et artistes, le complexe est toujours composé aujourd'hui de quatre maisons reliées entre elles. S'y sont ajoutés depuis quelques restaurants (dont un gastronomique) un hôtel et un Café des Artistes afin d'y accueillir des séminaires et des touristes.

    Avec un tel parfum de romantisme, cela devait être idéal à l'automne 1945 pour les jeunes amoureux qu'étaient Mimi et son Hubert ! Hélas, humide et non occupée depuis des années, c'est vrai que tout y était à faire ! Le jeune Gérard SABBAT, qui y a sans doute fêté ses dix-neuf ans, venait de rejoindre les rangs des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE et, avec Mimi, ils s'en souviendront longtemps, puisqu'ils emploieront tous les deux des trésors d'énergie à brosser, laver et récurer... C'est pourtant à Ville-d'Avray, où les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE de Louis LIEBARD avaient trouvé refuge, que se jouera l'une des pièces en plusieurs actes de la scission programmée de février 1946 et de la création des COMPAGNONS DE LA CHANSON !

    Les tournées dans les endroits les plus réputés de Paris se multipliant, les jeunes gens avaient, tout naturellement, recherché un pied-à-terre dans la Région Parisienne pour éviter de regagner trop souvent Lyon et sa villa du Point de Jour. Ne fallait-il pas remplir les caisses et profiter de cette soudaine embellie et aussi de la fin de la période de conscription de la grande majorité d'entre eux au Théâtre des Armées ? Inutile de le cacher, les finances du groupe laissaient à désirer et, comme l'avouera plus tard Roger MANSUY, le trésorier des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, s'il était un excellent musicien, Louis LIEBARD n'avait pas des compétences reconnues en termes de comptabilité. Le parc qui entoure l'ensemble des maisons a-t-il été propice à la réflexion ? Sans doute. En tout cas, après une ultime tentative du chef Louis de se rallier les "trois fortes têtes" du groupe et quelques concessions proposées au cours de déjeuners soignés dans sa demeure de Viroflay, une décision sera prise : huit des neuf Compagnons de l'équipe de scène décideront de voler de leurs propres ailes et d'aller vers une nouvelle carrière sous le nom de : COMPAGNONS DE LA CHANSON. Huit auxquels se joindront une neuvième âme : la jeune Mimi COUTELEN-LANCELOT appartenant à une seconde équipe des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE et peu décidée à laisser son Hubert vivre loin d'elle !  


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  • Jacques PESSIS dans un exercice qu'il maîtrise parfaitement bien pour le compte d'une émission diffusée sur la CINQ au temps de sa splendeur : LES LUMIERES DU MUSIC-HALL. On en arrive même à oublier les quelques erreurs commises dans le feu de l'action. Dommage que de larges extraits n'aient pas été reproposés lors, par exemple, d'un Chabadabada le dimanche après-midi diffusée sur FRANCE 3 et animée par notre québécoise de coeur : Natasha SAINT-PIER qui avait représenté la France voici quelques années dans un Grand Prix Eurovision de la Chanson. Un concept auquel participe d'ailleurs assez souvent Jacques PESSIS le dimanche. Puisque Michel DRUCKER continue à ignorer ses anciens amis, ce serait peut-être à méditer.

    Une vidéo de plus à mettre à l'actif de Bruno MALLET qui vient de la mettre en ligne sur Facebook et que vous aurez donc, vous aussi, la possibilité de visionner ici.  


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    Encore un Lyonnais de célèbre dans la galaxie COMPAGNONS  ! Derrière Gérard SABBAT et Hubert LANCELOT ! 

    Septembre 1942 : Guy BOUXIN originaire de la Côte Saint-André, initialement navigant dans l'Armée de l'Air où il projetait de devenir pilote de chasse, se retrouve à Lyon, chez les LIEBARD, au 10 chemin de Champvert. Il vient d'être recruté par l'assistant d'un ancien maître de chapelle et musicien de formation en vue d'encadrer une bande de jeunes garçons que ce dernier envisage de former au chant choral et à la chanson folklorique. Le chef moniteur qu'il est alors est encore loin de se douter qu'il vient de rejoindre un groupe, et quel groupe ! Celui des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE qui deviendra célèbre quelques années plus tard... mais sans lui et sous un autre nom, celui des... COMPAGNONS DE LA CHANSON ! 

    Après Guy BOURGUIGNON, Guy BOUXIN était le deuxième Guy à appartenir à la "bande de LIEBARD", mais ce qu'on sait moins c'est qu'à partir de cette mission entreprise chez les LIEBARD, le reste de son existence sera vouée au spectacle, lui, qui est encore heureux d'avoir appartenu comme quelques autres à l'équipe fondatrice de ces Compagnons qui allaient devenir un phénomène unique dans les annales du show business. Les huit anciens COMPAGNONS DE LA MUSIQUE (Paul BUISSONNEAU n'en faisait pas encore partie à ce moment-là) lui laisseront, en témoignage de leur ancienne complicité, une photo dédicacée (document ci-dessous) qu'il se plaît toujours à montrer. 

    Après avoir quitté la bande à LIEBARD dès 1945 pour rejoindre le Théâtre aux Armées, devenu homme de spectacle, Guy BOUXIN sera ensuite, pendant une douzaine d'années, producteur d'une émission de l'ORTF cours Gambetta à Lyon : RADIO-PARADE dont quantité de Lyonnais se souviennent encore aujourd'hui, et qui lui a permis d'accueillir le gratin du spectacle, d'Yves MONTAND à Georges GUETARY et de BOURVIL à Luis MARIANO en passant par ARLETTY. Infatigable animateur, touche-à-tout du spectacle, meneur de jeux aux arrivées d'étape du Tour de France cycliste, conseiller artistique, il aura trusté un demi-siècle durant, un large éventail de responsabilités, tant dans le domaine télévisuel que dans bien d'autres domaines. Dans l'extrait vidéo ci-dessus, une autre Lyonnaise célèbre : Simone GARNIER évoque dans quelles conditions "la petite GARNIER" qu'elle était dans les années cinquante avait croisé le chemin du producteur et animateur Guy BOUXIN. 

    Lors de leur tournée d'adieu, en 1983, Guy BOUXIN apparaîtra sur scène aux côtés de ses amis COMPAGNONS DE LA CHANSON, derrière GASTON (voir photo du bas d'article). Un bien joli hommage ! Jean-Jacques BLANC, qui demeure à quelques kilomètres de La-Côte-Saint-André lui avait rendu visite au moment des sorties de nos tout premiers ouvrages et les deux hommes avaient échangé beaucoup de choses à propos des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE et de l'ouvrage que s'apprêtait à sortir Jean-Jacques.

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    LIEBARD (à droite) avec ses trois adjoints... Des chanteurs et des musiciens émérites !

     

    Il est toujours intéressant de revenir sur les bases même d'un édifice, à plus forte raison sur celui qui a permis d'accueillir les premiers COMPAGNONS DE LA MUSIQUE en octobre 1941. Notons au passage qu'avant de lancer sa pépinière lyonnaise de talents au 10 du chemin de Champvert dans ce qui était encore à l'époque la banlieue lyonnaise et non le Vè arrondissement, Louis LIEBARD s'était déjà illustré, dès le début 1941 montée des Carmélites, en animant une association : JEUNE FRANCE dont les idéaux étaient similaires à ceux qui lui permettront de créer ensuite les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, le groupe d'expression musicale des COMPAGNONS DE FRANCE. Mais sans doute avait-il manqué au sein de JEUNE FRANCE créée à la fin de l'année 1940 par un certain Pierre SCHAEFFER, ce qui lui sera ensuite accordé chemin de Champvert, nous voulons parler des financements que le gouvernement de Vichy acceptera de lui débloquer.

    Parmi ceux sur lesquels LIEBARD s'appuiera à la villa du Point du Jour à partir d'octobre 1941, il n'est donc pas étonnant de retrouver ses premiers disciples de JEUNE FRANCE ni, certains de ses premiers élèves. Ainsi, le baryton Maurice MEYER, le ténor Jean VERLINE qui sera à l'origine de l'enrôlement de Marc HERRAND puis d'Hubert LANCELOT, et la basse Roger HERMANN feront partie des premiers encadrants, au même titre que la première COMPAGNONNE DE LA MUSIQUE Marianne CHASSOT issue, elle aussi, de JEUNE FRANCE.

    L'enseignant Gérard MEYER, le fils du baryton Maurice MEYER, travaille actuellement à une meilleure prise en compte du parcours musical de son père et il est vraisemblable que nous parviendrons à unir nos efforts aux siens. Avec l'objectif que cela nous donne une idée encore plus exacte de ce qu'a représenté cette création de pépinière en octobre 1941. Au moment même de l'arrivée de COMPAGNONS DE LA MUSIQUE comme Jean-Louis JAUBERT, Marc HERRAND, et Jean ALBERT. Au vu des documents et des photographies que nous a montrés Gérard MEYER, tout n'a pas encore été dit à propos des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE et de l'expérience de Louis LIEBARD, ni de ce qui s'est par exemple passé entre 1946 et 1950, une fois la scission opérée avec les jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON.

    Un dossier très intéressant !

        


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  • Va mon gars, la terre est ronde, ronde, ronde,
    Le soleil inonde le haut du clocher.
    Va mon gars, la terre est ronde, ronde, ronde,
    T'as des jambes, c'est fait pour marcher.
     
    T'en fais pas, la terre est ronde, ronde, ronde,
    L'amour fait la ronde dans le vent léger.
    T'en fais pas, la terre est ronde, ronde, ronde,
    Les chemins, c'est fait pour voyager.
     

    undefinedCeux d'entre vous qui sont né(e)s dans les années quarante ne peuvent avoir oublié, tellement cet air était entraînant. Avec Sarah, Le jour où la pluie viendra, Gondolier et Moisson, ce Ronde, ronde, ronde faisait partie des succès qu'ils interprétaient le plus souvent dans leurs tournées ou lors des grandes manifestations sportives comme le Critérium du Dauphiné ou le Tour de France cycliste. En la chantonnant, on revoit encore les COMPAGNONS DE LA CHANSON filmés par le télévision française. Avec, autour de leur nouvel élément le baladin provençal Jean-Pierre CALVET, Fred MELLA noyé dans des superbes pantalons très 1950. Eh oui, on était encore loin des pattes d'éléphant qui ont suivi !... On en oublirait presque le nom de ceux auxquels nous devons ce Ronde, ronde, ronde dont un certain Jacques LARUE a écrit les paroles.  

    L'enfant au coeur d'or, arrangé par Marc HERRAND fait partie des premiers titres que Jacques LARUE a écrit pour les COMPAGNONS DE LA CHANSON. Né en 1906, Jacques LARUE (alias Marcel AGERON), laissera d'autres succès aux COMPAGNONS parmi lesquels Marianne, un titre qui figure dans le super 45 tours : Ronde, ronde, ronde (voir couverture ci-dessus). N'oublions pas, non plus : Moulin rouge, Avec ce soleil, Cindy, Day O, Poème et Ukraine, qui ont souvent fait partie des toutes premiers succès des Compagnons. Ce que l'on sait moins, c'est qu'il avait déjà écrit pour quantité de vedettes de l'époque pré-yéyés dont : Edith PIAF, Tino ROSSI, Lucienne DELYLE, Yvette GIRAUD, Line RENAUD, André CLAVEAU, DALIDA, Luis MARIANO, Yves MONTAND, Léo MARJANNE, Maurice CHEVALIER... Maurice qui contribuera à le faire connaître avant guerre avec Ca sent si bon la France ! La liste est longue puisque ce seraient près de 800 titres qui auraient été déposés à la SACEM !

    Décédé en 1961, en pleine force de l'âge et considéré comme l'un des auteurs les plus classiques de l'époque, Jacques LARUE, grand nom de la Chanson française, nous a quittés bien trop tôt.

     


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