• Fred Mella Olympia 2009

     

    Nous l'avions évoqué dans un précédent article voici quelques jours, la plupart des knols que nous avions rédigés en 2009 et 2010, viennent d'intégrer notre GALERIE DES AINES EMERITES sur notre site d'éditeur. Seulement certains d'entre eux ont dû être remis à jour comme celui de notre ami Fred MELLA qui n'honore plus d'engagements comme ceux qu'il honorait encore voici quelques mois. Sa prestation aux côtés de ses amis AZNAVOUR et DRUCKER sur France 2 voici quasiment un an est donc la dernière donnée en public. A plus de 90 ans quand même ! Chapeau l'artiste !

     Ce portrait de Fred MELLA est accessible grâce au lien suivant.


    votre commentaire
  • Claude-avec-Ren--et-Gaston.jpg

    Nous le disions récemment sur notre site d'éditeur, la plume a beau être devenue alerte, mais tout de même ! C'est donc plus vraisemblablement au début du mois prochain que sortira la suite des aventures picaresques de ce comte désargenté qui a dû attirer votre attention. Nous voulons parler bien entendu de ce Maximilien de La Roche-Percée, grand séducteur s'il en est ! Et pas seulement AUTOUR DE LA TOUR ! La maquette du tome 2 que certains ont déjà réclamé à l'auteur Claude VERRIER (en photo ci-dessus avec Gaston et René MELLA) vient en effet d'être calée pour impression et, d'ici le 15 mars, l'ouvrage devrait pouvoir vous être proposé en ligne ici. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que si le tome 1, et cette histoire de cheval attelé, nous avait emmenés en promenade bien plus loin qu'autour de l'édifice, cette fois-ci, l'auteur s'est plu à camper son histoire sous cette tour. Dans un endroit qui n'était plus fréquenté que par d'énormes arachnides* et où il avait dû se passer de drôles de choses quelques siècles auparavant.

    Rassurez-vous cependant, le rire sera une nouvelle fois au rendez-vous et notre ami René MELLA, qui a beaucoup aimé le premier tome de AUTOUR DE LA TOUR et que Claude VERRIER vient d'avoir au téléphone s'est déjà proposé de jouer les intermédiaires pour aider au placement de l'ouvrage. Ne serait-ce que parmi les amis et des voisins comme GASTON dont, on le sait, la tristesse n'engendre pas la mélancolie. Notre ami Claude a trouvé au fil un René dont la forme l'a même épaté. Surtout après avoir traversé ce qu'il vient de traverser. Quelle pêche, cela fait plaisir à savoir. Décidément, ils nous épateront toujours ces COMPAGNONS !

     

     


    2 commentaires
  •  

    Sur ma vie
    Sur ma vie...
    Je t'ai juré un jour
    De t'aimer jusqu'au dernier jour de mes jours
    Et le même mot
    Devait très bientôt
    Nous unir devant Dieu et les hommes

     

    Sur ma vie... ou le charme désuet du a capella ! L'un des succès d'une époque où Charles AZNAVOUR cherchait encore à établir un lien avec un public et qui le voyait écrire souvent pour que les autres tirent un maximum de succès de ses magnifiques créations. Sur ma vie fait incontestablement partie de ces titres qui, apportés aux COMPAGNONS DE LA CHANSON, ont été magnifiés par le timbre sans faille de Fred MELLA. Sans conteste l'une des meilleures périodes de créativité de Charles AZNAVOUR ! 


    votre commentaire
  • Le prisonnier de la Tour
    S'est tué ce matin,
    Grand-mère.
    Nous n'irons pas à la messe demain.
    Il s'est jeté de la Tour
    En me tendant les mains,
    Grand-mère.
    Il m'a semblé que j'avais du chagrin.

    Si le roi savait ça, Isabelle,
    Isabelle, si le roi savait ça,
    A la robe de dentelle,
    Vous n'auriez plus jamais droit,
    Isabelle, si le roi savait ça...

    Le prisonnier de la tour et... Francis Blanche !Personne n'a oublié l'amorce de cette chanson écrite et enregistrée au retour de la première tournée américaine en 1948. Entre deux spectacles a précisé Fred MELLA. Quels qu'en aient été les interprètes : Cora VAUCAIRE, Edith PIAF ou les COMPAGNONS DE LA CHANSON... 

    Comme dans la vidéo que nous avions trouvée sur Dailymotion voici déjà quelques années, le Prisonnier de la tour a conservé toute son aura. Celle de l'une des meilleures réalisations d'un ensemble placé sous la conduite de Marc HERRAND. Fidèle à une technique consistant à "peindre avec les voix", il en a réalisé les harmonies et, comme il l'avait si bien fait pour Les trois cloches, il mettra au point une fois encore l'accord d'ouverture où l'on peut entendre une déclinaison de cloches. Sorti en 1948, peu savent cependant que le titre est dû à une composition magistrale de Francis BLANCHE (en photo à gauche) et de Gérard CALVI. Ah Francis ! Il en aura décidément fait des choses avec nos amis ! C'est même l'un des fidèles des premières années des COMPAGNONS dont il a été jusqu'à présenter certains spectacles. On ne devait pas s'y ennuyer, même s'il n'était pas encore devenu l'irrésistible Papa SCHULZE travesti en nazi !

     

    LES COMPAGNONS DE LA CHANSON envoyé par Francis-Albert


    2 commentaires
  • 140) Jean-Louis 85 ans

    Jean-Louis, à table le jour de ses 85 ans avec quelques admirateurs. A deux pas de chez lui...

     

    Qu'aurait-il fallu pour que la magie se poursuive et que nos enfants ou petits enfants sachent aujourd'hui qui étaient les COMPAGNONS DE LA CHANSON ? Des artistes qui ont tout de même régalé un public de trois générations quarante années durant ? Peut-être aurait-il fallu qu'Edith, si elle avait encore vécu et assisté à cette lente décomposition progressive après 1985 réagisse. Peut-être même vivement et qu'elle sermonne un peu son Lolo. Car enfin, avoir été le témoin de tant de belles choses et se refuser soudain à en parler comme a refusé soudain Jean-Louis JAUBERT de le faire ! En se recroquevillant sur soi-même alors qu'il aurait eu tant de choses à dire sur ce qu'ils avaient vécu les uns et les autres... Quarante années tout de même ! Entre deux ou trois matches de foot, la chose n'aurait-elle pas été possible, dis-nous Lolo ?

    Jean-Louis, c'est vrai, n'était plus assez bien dans sa tête les derniers temps pour parler de tout ça. Certes, il était bien venu à Lyon voir cette place des Compagnons en octobre 2002, entre deux crises d'arthrose invalidante. Mais pour le reste. Il faut bien reconnaître à sa décharge que le destin s'était acharné sur lui juste avant que la bande se sépare : Sophie-Julia, sa fille née de son union avec l'actrice Madeleine ROBINSON, emportée en 1994 par le sida à 38 ans... alors qu'il avait déjà eu tant de mal à supporter la disparition de son épouse Marie-Pierre victime d'un cancer en 1975 et qu'il avait même failli quitter les COMPAGNONS à la veille de leur tournée programmée au Japon... "Deux années pendant lesquelles, raconte Hubert dans la première biographie consacrée à l'ensemble, Jean-Louis a assuré le spectacle, mais en étant absent, comme étranger à l'équipe. Lui, notre porte-parole, l'homme des contacts, le brillant charmeur, le sociable, la voix de la raison... se coupe du monde, fait le vide autour de lui. Ni camarades, ni amis, seul, enfermé dans son chagrin, brisé.... Il ne veut plus conduire et m'en laisse le soin dans les tournées..."

    Les Compagnons et leur image... Ce qu'il en reste aujourd'huiIl est indéniable qu'il s'est écoulé trop de temps entre le dernier concert du pavillon Balthard à Nogent-sur-Marne en février 1985 et la sortie en mai 1989, quatre ans plus tard, du Nous les Compagnons de la Chanson d'Hubert LANCELOT. Quatre années que GASTON s'était mis en tête de combler, plus pour répondre à l'invitation d'un nouvel éditeur people* ami de Michel DRUCKER qui avait les dents longues, que par envie personnelle. Car, son intention n'était pas le moins du monde, au départ, de disputer à Hubert, l'un des plus anciens de la bande (1942) le privilège qui revenait à ce dernier. Pensez donc, une biographie ! Quelque chose qui raconterait les COMPAGNONS et qui resterait. Un document que les nombreux admirateurs s'arracheraient, eux qui n'avaient plus de Lolo pour leur raconter qui avaient été ces fameux COMPAGNONS d'avant ! Seulement, l'esprit cum panis, si cher à Guy BOURGUIGNON et que n'avait jamais connu le brave GASTON, vivait-il encore au cours des dernières années ? Probablement pas autant, si l'on s'en réfère à ce qu'en disait Hubert dans son bouquin bleu. "Combien de fois, avouait-il dans celui-ci, avons-nous fait un détour en voiture pour déjeuner ou dîner chez l'un ou l'autre de ces grands chefs cuisiniers de France et couru après le spectacle chez un ami qui avait la bonté de laisser sa porte ouverte pour nous... Depuis, avec l'âge nous avons réfréné notre folle curiosité gastronomique... Et nous nous sommes plus souvent contentés du bistrot le plus proche ou de la pizzeria du coin !... Allions-nous céder au ridicule, nous jeter la vaisselle à la tête après trente-cinq ans d'amitié, de lutte, de succès partagés. Nous n'étions plus d'accord, ni sur les orientations, ni sur la conception du travail !...

    Oui Hubert, les choses auraient-elles été complètement différentes si... Mais avec des si, me direz-vous, n'aurait-on pas mis Paris en bouteille ?

    Louis PETRIAC

     

    * Michel LAFON, éditeur


    votre commentaire
  •  

     

    Il se peut que vous ne les connaissiez pas et avouons que ce serait dommage. Car ce groupe, tout comme les BAYARD voire les JOYEUX COMPAGNONS de l'ami Jean CHARRAS, s'est évertué depuis sa création à rendre hommage à la belle Chanson française. Comment d'ailleurs pourrait-il en être autrement avec un nom pareil ? Vous le constaterez si vous êtes un peu curieux, leur site donne un avant-goût de ce qui leur tient à coeur et de ce qu'ils proposent, mais c'est encore grâce à Daniel GERVAIS, leur secrétaire, que nous avons pu en apprendre un peu plus sur eux. Et cela bien que notre amie Sybille ait assisté à l'un de leurs concerts.

    " Notre groupe a été créé par deux d'entre nous, nous a dit Daniel, et, si Les Marchands se rôdent toujours sur les scènes de Franche-Comté, leur moteur tourne rond avec déjà deux cents concerts à leur actif. Fans de la Chanson française, nous nous sommes articulés autour des célèbres Compagnons de la Chanson qui sont devenus, en quelque sorte, notre support musical. C'est un jour du début de l'année 2008, que Jean-Louis ROPERT, un ancien musicien de la Garde Républicaine et petit cousin de Gérard SABBAT, aidé par Michel BESANCON, un guitariste chanteur depuis 50 ans, ont pris tous les deux la décision de monter un groupe avec quelques-uns de leurs copains. Juste pour se faire plaisir et donner du plaisir aux gens en fredonnant de belles chansons ".

    Après le recrutement de copains chanteurs amateurs dans des chorales du pays et quelques castings menés dans un garage, seront retenus pour accompagner les deux complices : Robert GALLI, André BRUCHON, Jean-Marie CORDIER, Jean-Louis REGNAUD, Bernard COUTERET, Claude GIGOULEY, Jean BRUCHON. Auxquels se joindra bientôt un bassiste du nom de Daniel MOUGNARD, un copain de Michel BESANCON et contrebassiste au Philarmonic de BESANCON. 

    " Nous sommes tous des sexagénaires retraités, ajoute Daniel GERVAIS, pleins de bonne volonté, remplis de bonne humeur, tous originaires de Franche-Comté et nous sachant encadrés par deux d'entre nous connaissant bien le chant et la musique, c'est avec beaucoup de spontanéité que nous nous sommes lancés dans l'aventure en reprenant un très large éventail de textes interprétés avant nous par les plus grands noms de la Chanson française. Certains d'entre eux nous ont même envoyé, un jour, un mot gentil, un encouragement, une photo dédicacée, ou un objet leur ayant appartenu. Notre plus grande satisfaction a été la visite de Fred MELLA, qui a accepté en 2011 de se produire en notre compagnie sur la scène à ORNANS. Un pur moment de bonheur qui nous a permis de réunir près de 2000 personnes. Ce qui nous a valu de faire la une de la presse régionaleNous avons régulièrement de ses nouvelles grâce aux échanges téléphoniques qu'il a avec notre ami Jean-Louis. 2014 a vu la création de notre quatrième C.D (uniquement des chants de Noël que nous interprétons en décembre dans les communes autour d'ORNANS) et dont les bénéfices sont  intégralement reversés au profit d'associations caritatives locales. Nous avions décidé lors de la création de notre premier CD d'apporter une quote-part des ventes réalisées à ceux qui en ont le plus besoin, je pense aux personnes en difficulté. C'est ainsi qu'un euro de chaque disque vendu est reversé à une association telles qu'E.L.A ou FRANCE Alzheimer. Je dirais que nous nous produisons une bonne trentaine de fois par an à la demande d'associations, de communes ou même de personnes qui veulent marquer un fait important de leur vie. C'est dans un garage que nous répétons tous les mercredis de chaque semaine depuis 2008. Voici un petit résumé de ce que nous faisons et je dois dire que nous espérons poursuivre le plus longtemps possible si le cours de la vie nous le permet. Car plusieurs d'entre nous ont malheureusement été touchés par des problèmes de santé conséquents ; certains concerts ont été exécutés à effectif réduit, mais nous nous sommes tous accrochés et les hospitalisés nous ont aujourd'hui rejoints. C'est donc avec un nouvel élan que nous préparons actuellement le programme 2015 que nous dévoilerons les 10 et 11 avril prochains au C.A.L à ORNANS ".

    Un programme qui vient déjà d'être affiché sur leur site.

     


    votre commentaire
  • Un portrait intime et tendre...

    Georges BRASSENS reste l'un des piliers de notre patrimoine culturel. Pas seulement parce qu'il a été l'ami de Fred MELLA et des COMPAGNONS DE LA CHANSON, mais parce qu'il représente cette irrévérence tendre propre à une époque où la Chanson française savait proposer des textes empreints de poésies magnifiques.

    Dans un ouvrage publié à l'automne 2013 chez Au coeur du monde éditions, l'un des amis de Georges : Mario POLETTI, en compagnie de l'écrivaine et journaliste musicale Nadia KHOURI-DAGHER, revient sur ce Brassens au quotidien, un homme simple parmi les siens. Plus qu'un nouvel ouvrage, c'est un portrait intime et tendre de l'artiste sétois que dresse Mario POLETTI. 160 pages où des images inédites alternent avec des confessions parfois surprenantes qui aident à comprendre et à mieux cerner un artiste inoubliable. POLETTI qui avait déjà consacré après sa disparition un ouvrage à Georges BRASSENS (Brassens me disait, paru chez Flammarion) est l'un de ceux qui ont particulièrement bien connu ce Brassens chez lequel régnait toujours un climat d'amitié. Il est d'ailleurs le légataire de certaines de ses créations. Car, avec Georges, faut-il le rappeler, c'étaient les copains d'abord ! Des copains pour lesquels le mot amitié avait encore un sens en ces années d'après-guerre ! Surtout au cours de soirées où, entre les spaghettis préparés par Lino VENTURA, tout ce petit monde aimait à se retrouver pour y refaire le monde. On y retrouvait René FALLET, Pierre ONTENIENTE dit GIBRALTAR, Raymond DEVOS, Christian MARIN, Le bassiste Pierre NICOLAS, Louis NUCERA, Alphonse BOUDARD, l'athlète Eric BATTISTA, Pierre VEDEL, Fred MELLA et ses COMPAGNONS et quelques autres.

    Un très beau document qui plaira à tous ceux qui appréciaient et continuent d'apprécier Georges BRASSENS, trente quatre ans après sa disparition. L'ambiance amicale qui régnait autour du sétois est d'ailleurs palpable dans le numéro du Grand Echiquier, l'émission hommage au regretté Jacques CHANCEL qui a été rediffusée dernièrement. A noter également qu'un portrait de Georges BRASSENS "aîné émérite", a été versé dernièrement dans notre galerie accessible sur la gauche de notre site d'éditeur.

     

    BRASSENS au quotidien. Un homme simple parmi les siens, Au coeur du monde éditions, 22 €


    votre commentaire
  •  

    1950... Comme le précise le panneau à l'entrée du studio : No admittance !

    Un grand moment pour les COMPAGNONS DE LA CHANSON que cette version en anglais des Trois cloches enregistrée à Londres chez Pathé. Par rapport à l'enregistrement initial qui avait eu lieu quatre ans plus tôt dans le XIIIè à Paris dans l'entrepôt d'un très vieil immeuble en présence d'Edith PIAF, entre deux vols d'avion assez assourdissants, on notera que nos amis anglais disposaient déjà de matériels de prise de son nettement plus sophistiqués. Encore qu'en quatre ans... Car il convient de ne comparer que les choses comparables !

    Sur l'extrait, on reconnaîtra Marc HERRAND avec les mains sur les hanches. Pour les bom, bom, bom, si chers à Jean-Louis, même avec l'accent, ce n'était pas si mal !...


    votre commentaire
  • scan lettre à Servat France Télévision       

     

    Une démarche chez DRUCKER accompagnée d'une lettre adressée à Henry-Jean SERVAT sur France 3 dont les commentaires élogieux à propos des COMPAGNONS DE LA CHANSON n'ont échappé à personne d'entre vous !

    Il faut battre le fer tant qu'il est chaud !


    votre commentaire
  •  

     

    Les COMPAGNONS DE LA CHANSON venaient de mettre un terme à leur prodigieuse carrière, et Fred MELLA d'entamer une carrière en solo. GASTON, lui, évoquait la sortie chez Michel Lafon éditeur, d'un ouvrage racontant les COMPAGNONS et ses treize années passées au sein de l'ensemble. Reçus dans les studios de CANAL PLUS par Philippe GILDAS et Erik GILBERT, Fred MELLA et GASTON répondaient aux nombreuses questions des journalistes et des auditeurs.

    Un document exceptionnel dû, une fois encore, à la magie rochelaise et à notre ami Bruno MALLET. Vous allez vous régaler !


    1 commentaire