• G--rard-dans-Navarro.jpg

    Une vague de violence, vols, meurtres, incendies et trafic de drogue, s'abat sur le quartier de la Goutte d'Or à Barbès dans le XVIIIème. L'Inspecteur NAVARRO, qui mène l'enquête avec ses mulets, pense rapidement que l'affrontement de deux bandes rivales ne sert qu'à cacher des manoeuvres plus douteuses. Des faits divers récents ont inspiré cet épisode de la série télévisée construite autour d'un personnage de flic à la française interprété par Roger HANIN.
    Gérard SABBAT, devenu pour l'occasion comédien, y jouait, nous a-t-on dit, le rôle d'un chauffeur de taxi mais nous n'avons pu visionner le film. Il sera sûrement rediffusé ces jours-ci en hommage à Roger HANIN disparu voici quelques jours.
    Lorsqu'il la chantait avec ses amis les COMPAGNONS DE LA CHANSON, Gérard était sans doute à mille lieues de penser qu'il embrasserait un jour une carrière de comédien allant même jusqu'à créer une association où l'on formerait de futurs comédiens ! Et pourtant... Certes, cet épisode "Barbès de l'aube à l'aurore" se serait monté quasiment en famille puisque Dominique LANCELOT l'une des scénaristes habituels de la série et fille d'Hubert est mariée à Gérard MARX le réalisateur des NAVARRO et donc...
    L'un des deux articles (ci-dessus) paru voici déjà quelques années dans la presse revient sur les premiers pas de l'ami Gérard dans ce nouvel habit de comédien. L'autre article est un clin d'oeil de son grand pote Jo FRACHON hélas disparu depuis qui illustre tout à fait bien la complicité qui unissait Gérard à ses amis les Compagnons. Je suis sûr que beaucoup d'entre nous auraient aimé connaître le Gérard en culottes courtes dont parle ici Jo dans l'article ci-dessous. Dommage que notre sympathique gône n'ait pas persisté plus longtemps dans cette nouvelle carrière de comédien ! Encore qu'il aurait été difficile de cumuler les exigences d'une telle fonction avec celles de "papa gâteau"...

    G--rard-Sabbat-com--dien.jpg 


    votre commentaire
  • Certains d'entre vous étaient adolescents à l'aube des années 60... Ils regardaient la télévision en noir et blanc, avec sa mire, son horloge très nouvelle tendance apparue à la fin des années cinquante, ses speakerines : Catherine LANGEAIS, Jacqueline CAURAT et sa philatélie, Jacqueline HUET, ses séries : Rintintin, Janique aimée et son vélomoteur et les derniers Mohicans, Art et Magie de la Cuisine du truculent Raymond OLIVER, les Cinq dernières minutes avec Raymond SOUPLEX et Jean DAURAND, "La caméra explore le temps" d'Alain DECAUX et d'André CASTELOT. Sans oublier "Cinq colonnes à la Une" que nous proposaient Pierre DESGRAUPES, Pierre LAZAREFF, Pierre DUMAYET et Igor BARRERE.
    Les Teppaz en étaient à leurs balbutiements et les transistors n’étaient pas encore de leur monde et ils écoutaient la T.S.F. Grandes Ondes sur des énormes postes à lampes. On en était pas encore aux grandes émissions du dimanche matin comme l'Oreille en coin... Les deux stations phares étaient Radio-Luxembourg et Europe n°1, qui diffusaient du "Ça va bouillir" avec Zappy Max, ou du "Signé Furax", et avec Pierre DAC et Francis BLANCHE, "la famille Duraton" de Jean Jacques VITAL, avec NOEL-NOEL, Jane SOURZA, Jean CARMET. Nous n'étions pas encore envahis de voitures, et en dehors de quelques Peugeot 203 et 403, de Dauphine Renault, de 4 CV et de Dodoches Citroën, la France était surtout préoccupée par les nouveaux francs et ce qui se passait en Algérie sur fond d'attentats.
    Vous vous rappelez, la Chanson française se portait bien à ce moment-là. Avec de jeunes auteurs et interprètes de talent et non des moindres : Georges BRASSENS, Léo FERRE, Jacques BREL, Charles AZNAVOUR, Gilbert BECAUD, Guy BEART, Francis LEMARQUE, et des interprètes dont la liste est toujours aussi impressionnante : Gloria LASSO, DALIDA, Dario MORENO, Juliette GRECO, Sacha DISTEL, Henri SALVADOR, Annie CORDY, Georges ULMER, François DEGUELT, Marcel AMONT, Jean FERRAT, BARBARA, puis bientôt Isabelle AUBRET... Aux côtés desquels se trouvaient encore des vétérans de la décennie précédente comme Edith PIAF, Charles TRENET, Les FRERES JACQUES et les QUATRE BARBUS, les COMPAGNONS DE LA CHANSON, Jacqueline FRANCOIS, Philippe CLAY, André CLAVEAU, Jean SABLON, Luis MARIANO, Line RENAUD, Yvette GIRAUD, MOULOUDJI, Tino ROSSI, Georges GUETARY et bien d'autres. Tant d'autres encore.
    Certes, le rock'n'roll était arrivé en Europe et les bases américaines où les G.I.'s dansaient sur les rythmes d'Elvis PRESLEY et de Bill HALEY s'en faisaient l'écho, mais hors le Golf Drouot à Paris, tout était encore assez calme. D’ailleurs, le 29 mars 1960, Jacqueline BOYER remportait le grand prix Eurovision de la chanson avec Tom Pillibi. A 18 ans !
    C'est simple, nous vivions tous (c'est vite dit) avec nos scoubidous... Bras dessus, bras dessous, gais comme deux moineaux sur la même branche ! Enfin presque !

    Louis PETRIAC


    2 commentaires
  • undefined
    undefined

    Regards du 17 Octobre 1947 ! L'article de Robert PILATI va nous permettre de revenir loin, très loin en arrière et de nous remplonger dans l'atmosphère perceptible au sein de la "Edith boy's band"... Que de souvenirs, que d'émotions, que d'images d'un passé aujourd'hui révolu que beaucoup d'entre vous vont découvrir et que nous avons pu nous procurer pour témoigner de l'enthousiasme d'un groupe ! 
    C'était peu de temps avant le départ pour les Etats Unis... Quelques jours plus tôt. Edith et les COMPAGNONS DE LA CHANSON (on reconnaîtra facilement entourant Edith Paul BUISSONNEAU, Jo FRACHON, Guy BOURGUIGNON et Jean-Louis JAUBERT) s'étaient arrêtés dans un bistrot comme on en trouvait encore un peu partout au coeur d'un Paris populaire. Ici à Montmartre, quelques jours avant l'embarquement sur le Queen Mary à Southampton et la fameuse gifle administrée par Edith aux Compagnons. Au moment même où ils bouclaient le tournage de 9 garçons... un coeur et ses trois semaines de plateau...


    votre commentaire
  • Comme aurait dit Michel AUDIARD bien moins respectueusement, le maître es-Vivement Dimanche était à l'époque loin de se douter qu'une vingtaine d'années plus tard, il souffrirait de quelques absences.
    Eh oui Michel, en cette fin des années soixante-dix, à une époque où tu étais encore le gendre préféré de la ménagère de moins de cinquante ans, tu aimais les COMPAGNONS DE LA CHANSON ! Seulement, le temps a passé et entre Jolie Chanson française et cacophonies qui permettent de faire tinter bien des tiroirs-caisse, il a bien fallu choisir ! Et tu as choisi... A notre grand regret et, sûrement, sans réellement prendre conscience que tes nouvelles amours en plongeraient quelques autres dans un désarroi sans nom.
    Si on lit ton article, on ne peut être que sidéré devant les qualificatifs que tu emploies : "le palmarès est impressionnant", disais-tu, témoin d'un "phénomène"... 
    Nous vous invitons, bien entendu, à prendre connaissance de ce sommet qui, sans que nous l'ayons voulu, attisera un peu plus encore l'incompréhension que nous avons de ce dossier. Surtout à une heure où l'on se demande ce que viennent fiche sur ton plateau de Vivement Dimanche des gens qui feraient mieux de rester chez eux !


    votre commentaire
  • Qui sont-ils ces admirateurs qui leur rendaient hommage en déc. 2007 ?

    La question revient souvent : « Mais qui sont donc ceux qui ont témoigné dans le livre hommage de Christian FOUINAT répondant à une invite de notre sympathique camarade et ami de Cran-Gevrier ?
    Certains d'entre eux ne sont toutefois pas complètement des inconnus puisqu'ils interviennent assez souvent ici, par les questions qu'ils posent ou par les précisions qu'ils apportent aux questions formulées... voire encore en apportant des documents ou en rédigeant des articles...
    C'est notamment le cas de Jean-Pierre CASTAING de Blanquefort dans le Sud-Ouest qui nous a fait l'amitié plusieurs fois déjà de nous faire admirer son sens de l'observation et dont l'humour est fort apprécié, tant chez nous que chez notre ami Le Glaude. 
    C'est aussi celui de Jean-Jacques BLANC de Grenoble dont les précisions biographiques nous ont été plus d'une fois utiles lorsque nous avions à évoquer un point ou un autre de la longue carrière des Compagnons. A noter, aussi, que Jean-Jacques a dirigé un travail consacré aux COMPAGNONS... DE LA MUSIQUE, un ouvrage que nous avons publié à l'automne dernier et que vous pouvez toujours vous procurer.
    C'est celui de Jean-Louis JOSSERAND et de Michel BERTHIER, un peu plus discrets. Jean-Louis a eu l'occasion d'organiser à la médiathèque d'Uzès dans le Gard à l'automne 2006, une rencontre avec René MELLA. 
    C'est celui de Gérard LE NEZET de Toulon qui a bien voulu nous ouvrir les portes de ses archives et nous donner en partage un grand nombre de documents qu'il avait conservés. Il a rédigé dernièrement un compte rendu de l'une des représentations de Fred MELLA dans le Vaucluse, à Mornas à laquelle il avait pu assister.
    C'est celui de Bruno MALLET de La Rochelle qu'il n'est plus utile de présenter ici tant son aide a été appréciée lors de la création de ce site qu'il a contribué à faire connaître avec... Ginette BOBEDA.
    C'est celui des Frères MICOL de la région lyonnaise (Jean-Paul et Pierre) qui ont gentiment accepté avec Jean BESACIER de nous interpréter lors de la dédicace de Lyon quelques airs des Compagnons. On notera que Jean-Paul MICOL est le soliste des BAYARD, un sensemble très Chanson française !
    C'est celui de Daniel SAURFELD des Ardennes qui avait mis à notre disposition une vidéo illustrant l'interprétation des Copains de Fred MELLA puis celle revenant sur l'inauguration de la Place des Compagnons.
    C'est celui de Gil UNTERSINGER de Metz dont les précisions portant notamment sur la contribution de Jean BROUSSOLLE au sein des Compagnons sont appréciées.
    C'est celui de Jean-Pierre PRUDENT auquel nous devons quelques archives.
    C'est aussi celui de Jean-Claude AMRHEIN qui a beaucoup de mérite compte tenu qu'il a fait preuve d'opiniâtreté pour réussir à se servir avec brio d'Internet et des techniques nouvelles de communication.

    Sans oublier Jean CHARRAS qui a longtemps exercé ses talents d'amateur au sein d'un ensemble choral, celui des Joyeux Compagnons. Lui que nous avions scandaleusement oublié dans une toute première version de cet article paru voici six ans sans pour autant souffrir de druckerite aiguë ! 
    Nous ne pourrions clore ce papier sans parler de deux rouages également essentiels du dispositif mis en place au printemps 2007 : Roger ZBINDEN de Fétigny en Suisse et Claude VERRIER de l'Aisne dont le travail sur un site musical créé parallèlement au nôtre apporte un éclairage complémentaire à l'univers Compagnons. Grâce à Claude, nous avons pu développer un chapitre entier et fourni d'extraits vidéo ! 
    Que ceux que nous avons oubliés ici et qui sont encore d'une extrême discrétion en n'osant pas, finissent par oser.
    Envoyez-nous tous vos témoignages et, dans la mesure du possible, nous les mettrons en ligne !
    C'est grâce aux témoignages de tous les amis et passionnés que nous avons pu en grande partie conduire notre projet et nous souhaitions avec Christian FOUINAT l'auteur les en remercier. Il est évident que plus ces témoignages croîtront, plus nous avancerons dans le processus de réhabilitation des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Et si vous faites partie de ceux qui avez projeté d'acquérir ce livre hommage dans lequel interviennent tous ces amis, ne vous en privez pas plus longtemps ! La justesse du ton et l'émotion perceptible que contient le témoignage de tous ceux dont nous avons parlés font de l'ouvrage de Christian FOUINAT quelque chose d'unique ! C'est sûrement ce qui explique que cet ouvrage ai été sélectionné par le diffuseur Marianne Mélodie qui le propose toujours de son côté ! 


    votre commentaire
  • Piaf, vue par le Hall de la Chanson française...

    Nous avions déjà publié un dossier complet (avec vidéo) sur les derniers jours d'Edith PIAF, leur grande dame. Des documents que, malheureusement une fois encore, nous n'avons pu conserver, les droits ayant été retirés. Il nous reste cependant une autre bande sonore que nous vous proposons de découvrir aujourd'hui est à voir et à entendre. C'est un magnifique travail réalisé par le Hall de la Chanson ! Vous y aurez accès en cliquant sur le lien de ce document qui suit.

    http://www.lehall.com/galerie/piaf/piaf.html


    1 commentaire

  • Le Lycée Papillon par verclaud

    Notre ami Claude VERRIER l'avait réalisé voici quelque temps et cette vidéo est un véritable régal. Un régal parce que, nous en sommes sûrs, beaucoup ne la connaissent pas. Pourtant, c'est un sommet de drôlerie de la trempe de notre Baron Gontran ! Une classe bien dissipée en tout cas que personne ne ratera car elle vaut son pesant de cacahuètes ! Ce n'est pas le zoo, certes, mais un défouloir de première. Comme quoi, on peut être très grand - n'est-ce pas Jo - et être pétri d'humour !
    Allez, n'attendez pas, cliquez sur le lien ci-dessus, vous allez vous régalez. Et si vous l'avez déjà vu, vous la reverrez avec un plaisir non dissimulé :

    Animation Flash


    2 commentaires