• 30 juin ! Il y en a quelques-uns qui vont s'apprêter à fiche le camp pour quelques jours en essayant de trouver un peu de fraîcheur. C'est donc bien le moment de vous proposer une récréation divertissante et rafraîchissante qui a été concoctée par notre ami Bruno MALLET et proposée sur la page Facebook qu'il anime...

    Un bien joli montage avec des cartes postales que nous avons beaucoup aimées sur un air entraînant de 1971 que beaucoup, j'en suis sûr, ne connaissent toujours pas et difficile à écrire ! 2 minutes 24 de bonheur supplémentaire offerts par les COMPAGNONS DE LA CHANSON ! Allez hop, vous y êtes ? SCHWABADABA DING DING... 


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  • Paul BUISSONNEAU ou la vigoureuse impatience c'est d'abord le récit biographique d'un homme révolté dont le talent n'arrivait pas à s'exprimer chez les COMPAGNONS DE LA CHANSON. Il nous semblait intéressant de revenir sur cet ouvrage dont nous avions très peu parlé jusqu'ici, et qui a été publié voici déjà quelques années (1997) au Canada chez LANCTOT, Editeur. Un ouvrage qui est le fruit d'un travail mené par deux biographes : Jean-Marie BIOTEAU et Olivier LASSER. Il donne une singulière idée du professionnalisme qu'affichait le P'tit Paul qui est décédé à la fin de l'automne dernier

    Il est évident que nous nous sommes davantage intéressés à la première partie du livre. Celle qui évoque l'enfance de Paul BUISSONNEAU et les difficiles conditions matérielles qu'il a dû supporter avant d'intégrer les COMPAGNONS DE LA CHANSON en Juillet 1946. Nous en parlions encore voici quelques semaines. En ce mois de juillet, Paul était bourrelier et travaillait dans un atelier à la conception et la rénovation de chaussures et de fauteuils. La façon dont est abordé son audition à la terrasse d'un grand café parisien vaut à elle seule par l'émotion que véhicule cet extrait :
    "Paul se lève, remplit d'air ses poumons et passe allègrement d'une octave à l'autre en huit notes parfaites qui ponctuent avec cinq tons et deux demi-tons les huit degrés de l'échelle diatonique... L'une des auditions parmi les plus courtes de la Chanson française vient d'avoir lieu sous l'oeil avisé de Jean-Louis JAUBERT et de Marc HERRAND... Ce jeunot qui ne semble pas avoir la grosse tête plaît à Jean-Louis..." (Cf. Paul BUISSONNEAU ou la vigoureuse impatience).

    L'ouvrage évoque parfaitement, le Paris de la guerre livré à l'occupation nazie vu par un enfant du XIIIème arrondissement, les privations de toute sorte et ce qui a prévalu dans les choix du petit Paul BUISSONNEAU qui devait contribuer à ramener à la maison de quoi nourrir les siens. Ses premières rencontres importantes aussi avec des gens comme l'ancien COMPAGNON DE LA MUSIQUE René LAMOUREUX qui l'introduira chez les COMPAGNONS, Jean SERRY un autre ancien COMPAGNON de la MUSIQUE qui le formera au plan culturel et au plan scénique, car Paul était déjà épris de l'esprit qui sera le sien : celui d'un homme de scène. Sans oublier CHANCEREL et JOLY qui, au sein des Comédiens routiers, lui feront découvrir tout ce qu'il n'a pu apprendre auparavant faute d'avoir suivi des études. Ni Paul LEVY dit LEBLOND, qui restera quelque temps dans le giron des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Il prendra en main Paul en Juillet 1946 pour lui permettre très vite d'intégrer le groupe qui avait alors à son répertoire quelques chansons animées comme PERRINE ETAIT SERVANTE.

    Un ouvrage à lire pour bien comprendre ce qui prévalait chez les COMPAGNONS DE LA CHANSON au cours des premières années.

     


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  • Contrairement à ce qu'il déclarait encore au début des années 80 en présentant sur TF1 son émission de l'époque STARS (extrait vidéo ci-dessus), les COMPAGNONS DE LA CHANSON ne semblent pas manquer à Michel DRUCKER ! Cela fait pourtant huit ans que les admirateurs des COMPAGNONS DE LA CHANSON attendent de lui un geste. Huit ans très exactement depuis qu'au printemps 2007 un petit groupe a entrepris de commencer un siège qui se poursuit toujours. Témoin le dossier que lui a adressé voici un peu plus d'un mois notre ami Bruno MALLET, dossier auquel était joint un certain nombre de documents et d'ouvrages. Mais, le maître des cérémonies dominicales officiées sur le célèbre canapé rouge aime se faire tirer l'oreille avant, parfois, d'accepter. Cela a été le cas dernièrement avec l'une des anciennes idoles yéyés Michèle TORR qui a fini par obtenir gain de cause la semaine dernière après une très longue attente.

    "Chaque fois que je croise Michel DRUCKER, confessait-elle dans un entretien accordé à un magazine féminin voici deux mois, il me dit qu'il était sur le point de m'appeler pour me consacrer un dimanche. Je lui réponds toujours : c'est quand tu veux. Mais je ne vois rien venir !" Telle est la déclaration de Michèle TORR, 68 ans, à nos confrères du magazine Nous Deux. Michèle TORR, c'est cinquante ans de carrière, des millions de disques vendus et des tubes en cascade, plus de cinquante albums publiées et près de 500 chansons entonnées... C'est dire si elle s'est imposée dans l'univers musical et pourtant certains la boudent. Elle avoue ne pas comprendre pourquoi l'animateur de France-Télévisions ne lui consacre pas une émission spéciale. "Je dois être la seule chanteuse aux cinquante ans de carrière à n'avoir jamais occupé un après-midi entier son canapé rouge". Voilà qui est dit.

    Rien n'est donc perdu pour les COMPAGNONS DE LA CHANSON dont les rangs se sont hélas singulièrement éclaircis depuis 2007 ! Et pour cause avec les disparitions successives de Gérard SABBAT (février 2013), Jean-Louis JAUBERT (juin 2013) et Paul BUISSONNEAU (nov 2014). Il reste cependant les enfants de ces stars de l'après-guerre avec, autour de Dominique LANCELOT et de sa sœur Olivia qui ont fait de leur série polar Section de recherches un rendez-vous incontournable, Stéphane CALVET le fils de Jean-Pierre qui était présent sur un plateau de FR3 au début des années 2000 aux côtés du comédien Roland GIRAUD. Sans oublier la famille MELLA encore en mesure de participer à une telle opération.


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  • Ce ch'ti natif de Calais avait été Premier Prix de Piano et de Flûte au Conservatoire de Paris et le complice de Guy LUX et de Jacques MARTIN... Après avoir collaboré en qualité de chef d'orchestre avec DALIDA.

    Si on ne compte pas les nombreuses émissions télé qui nous ont valu d'admirer son grand talent de chef d'orchestre, c'est avec le Palmarès des Chansons de Guy LUX que tout a commencé. A l'automne 1965, alors que l'ORTF mettait en place autour de Guy LUX et d'Anne-Marie PEYSSON une nouvelle émission de variétés diffusée au départ chaque semaine. Succéderont donc de nombreux Palmarès des Chansons suivis par d'autres émissions comme Si ça vous chante, Cadet Rousselle. Raymond LEFEVRE officiera également par la suite le dimanche après-midi aux côtés de Maître Jacques...

    Avant de prendre la baguette et de devenir un chef d'orchestre émérite, nous rappellerons qu'il avait officié en tant que musicien dans des ensembles de grande renommée comme ceux de Frank POURCEL ou de Paul MAURIAT. Egalement compositeur de musiques de film, on lui doit notamment celles des Gendarmes de Saint-Tropez avec Louis de FUNES et celle de la Soupe aux Choux si chère à notre Glaude*, l'empereur des locomotives !
    Comme aurait pu dire le grand Jacques, nous aurions pu chanter le jour de sa disparition : Adieu l'Raymond on t'aimait bien tu sais... juste histoire de ne pas être trop triste à la pensée de ce grand musicien qui, ce 27 juin 2008 nous quittait à 79 ans ! Voici déjà sept ans ! Mon Dieu que le temps passe vite !
    Merci Raymond pour tout ce que tu nous auras apporté ! En repensant à ce grand chef d'orchestre, nous repenserons à certains extraits conservés en format Youtube ou Dailymotion... Ceux où, par exemple, Raymond LEFEVRE apparaissait aux côtés des COMPAGNONS DE LA CHANSON et de Guy LUX dans un célèbre Si ça vous chante. Ils étaient chargés de deviner les intros de leurs principaux succès et nos amis Gérard SABBAT et René MELLA avaient même eu bien du mal à s'acquitter de l'exercice ! C'est l'une de celles dont on se souviendra à jamais mais il y en a eu tant d'autres...

    Raymond LEFEVRE repose au cimetière du Père-Lachaise.

     

    * Claude VERRIER


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  • Un clin d'œil sur FRANCE 3 qui n'est pas passé inaperçu au début de cette année ! Notre ami Pierre MICHAUD a réussi à enregistrer au débotté ce passage inattendu qui en ravira quelques-uns. Les COMPAGNONS DE LA CHANSON auraient-ils retrouvé avec Henry Jean SERVAT le défenseur dont ils avaient besoin ? Ravis, nous avions en tout cas adressé à l'animateur un exemplaire de notre dernier ouvrage sur les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE de Jean-Jacques BLANC !


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  • René Mella, l'homme à la pêche extraordinaire...

    René Mella, l'homme à la pêche extraordinaire...Il a beau n'avoir jamais fréquenté l'école lyonnaise du "Chef Louis", René MELLA (à gauche sur la photo ci-contre) s'est très vite mis au diapason des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Alors qu'il ne devait rejoindre le groupe à l'automne 1950 à Londres que pour "dépanner" quelques semaines, René est même resté COMPAGNON jusqu'à la fin en février 1985, au terme de trente-cinq années de bons et loyaux services !

    Consciencieux à l'extrême, c'est aussi ça qu'on appelle le professionnalisme, le parcours du frère de Fred aura été un parcours évolutif, c'est le moins que l'on puisse en dire. Chacun de ceux qui l'apprécient se souviennent qu'en 1956, lors du départ de Jean ALBERT, l'acrobate de l'équipe, c'est René qui a aussitôt été approché pour reprendre la composition de saltimbanque du P'tit Rouquin dans le sketch Le cirque. Avec ce prodigieux numéro à la barre fixe exécuté par l'ancien maçon qui lui a valu lors des répétitions de se retrouver les quatre fers en l'air. Et quand il a fallu apprendre à jouer du cor de chasse, René n'a pas hésité à affréter une embarcation de fortune pour aller donner de l'instrument au large... pour déranger le moins de monde possible ses plus proches voisins. Il faut dire qu'entre saxophone, clarinette, basson, cornemuse... le cadet des enfants MELLA s'est à peu près essayé à quantité d'instruments en tout genre et lorsqu'un nouveau besoin se faisait sentir, c'est vers lui que l'on se tournait. C'est aussi lui qui, au sein de l'ensemble, et dans un tout autre domaine, était chargé de veiller au nettoyage et à la préparation des chemises des COMPAGNONS.   

    Notre ami suisse Roger l'a surnommé Monsieur qu'il fait bon vivre ! Et c'est vrai que l'homme est toujours animé du même enthousiasme que celui qu'on lui a connu quand il était COMPAGNON DE LA CHANSON. De la même humeur égale. C'est probablement grâce à son envie de tout qu'il doit d'avoir échappé à un cancer et qu'il projetait dernièrement de devenir pèlerin de Compostelle. Histoire de faire la nique au destin ! Notre ami Claude VERRIER, qui lui a rendu visite dernièrement, en est persuadé : René est à nouveau en pleine forme. Même s'il a dû renoncer en 2010 à animer durablement comme il l'avait fait ces dernières années le groupe des COPAINS D'ACCORD qu'il avait créé avec quelques amis près de MIRABEL-les-BARONNIES et à enregistrer avec eux de nouveaux airs comme cette magnifique composition due à la plume de Jean PELISSON

     


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  • L'une des meilleures chansons des toutes premières années ! Magnifiquement arrangée par Nino NARDINI en 1954, cette composition due à Pierre COUR et à M. MORES a conservé toute sa fraîcheur. Parfaitement habillé par notre ami Bruno MALLET, qui a assorti à cet extrait des documents des années cinquante, nous sommes sûrs que vous serez quelques-uns à apprécier !


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  • A nos amours...Une très belle chanson tendre des années Polydor que ce A nos amours ! Reconnaissons-le, Jacques PLANTE, l'un des auteurs fétiche de textes à succès s'était une fois encore surpassé trouvant des paroles qui collaient parfaitement à la mélodie dépouillée de F. LOPEZ et surtout au timbre de Fred MELLA. 1962... C'était encore l'époque où chaque microsillon comportant quatre titres, était l'assurance d'écouter quatre merveilles et de découvrir aux côtés de succès attendus d'autres titres magnifiques.

    Et d'ailleurs, dans ce microsillon comme dans quelques autres, si Les comédiens et Peggy o restent les deux titres de référence, A nos amours n'a rien à leur envier. Pas étonnant qu'en ces années nostalgie, les COMPAGNONS DE LA CHANSON soient restés aussi longtemps en tête des meilleures ventes de disques et que Polydor leur ait proposé un contrat exceptionnel pour qu'ils les rejoignent ! 


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  • Un deuil terrible pour Jean-louis

    Jean-Louis JAUBERT nous quittait voici déjà un peu plus de deux ans... Le 2 juin 2013 ! Au terme d'une vie où le pire aura souvent côtoyé le meilleur. Ce qui montre aussi quel était la force morale de cet homme condamné dès 1943 au port de l'étoile jaune et longtemps traqué par l'occupant nazi pour n'avoir pas répondu à un embrigadement au S.T.O.

    Mais le pire lui viendra de ses unions. Tant avec l'actrice Madeleine ROBINSON d'origine tchèque et naturalisée Suisse, une actrice au caractère bien trempé qu'avec la jeune Marie-Pierre SANDRE dont il sera profondément épris.

    Que d'épreuves pour Jean-Louis !...Après deux mariages avec le comédien Robert DALBAN et Guillaume AMESTOY et une longue liaison avec José-Luis de VILLALONGA, Madeleine ROBINSON (en photo ci-contre) partagera effectivement durant trois ans, la vie de Jean-Louis JAUBERT, de qui elle aura une fille, Sophie-Julia, née en mars 1955. Julia, qu'elle avait prénommée ainsi en souvenir de la pièce de théâtre porte-bonheur qu'elle avait eu l'occasion de jouer, Madeleine étant enceinte lors des représentations. Une fille qu'avec Jean-Louis ils ne parviendront pas à garder car en 1993, Sophie-Julia décédera du Sida. Elle venait tout juste d'avoir 38 ans et avait été hospitalisé à la Fondation du Levant en Suisse. Tout près du domicile de l'actrice.

    Marie-Pierre SANDRE que Jean-Louis avait épousé décédera elle d'un cancer des ganglions dès 1975, un 11 octobre, alors qu'avec les COMPAGNONS DE LA CHANSON, le boss était rentré quelques mois plus tôt en pleine forme d'une tournée aux Antilles. Mimi LANCELOT, l'épouse d'Hubert pour laquelle Jean-Louis avait éprouvé un tendre sentiment en 1945 avant de tomber dans les bras d'Edith PIAF, se souviendra longtemps de la présence de Marie-Pierre qui avait accompagné l'ensemble durant cette tournée. "Je la revois encore, radieuse, se rappelle-t-elle non sans émotion, descendre l'escalier de l'hôtel où nous étions tous logés... Personne n'aurait alors pu s'attendre à ce qui est arrivé !" Comme l'a écrit Hubert LANCELOT dans son Nous les Compagnons de la Chanson, "cette bouffée d'exotisme aux Antilles était nécessaire d'autant que cela faisait cinq ans que nous n'avions pas traversé l'Atlantique. Hélas, quelques semaines plus tard et durant tout le long de la tournée d'été, la santé de Marie-Pierre donnera les plus vives inquiétudes. Jean-Louis aura du mal à surmonter cette épreuve et le décès de celle qu'il aimait et il envisagera même de quitter les COMPAGNONS avec lequel il devait pourtant se rendre en tournée au Japon.

    Ainsi cet homme qui avait conquis les femmes les plus séduisantes dont la splendide actrice Kim NOVAK, choisira-t-il de finir son existence seul, sans doute déçu par les nombreux coups du sort qui ne l'auront guère épargné à l'automne de sa vie. De ses unions successives, il lui restait une seconde fille dont on a beaucoup moins parlé que Sophie-Julia : Perrine qui vivait encore dernièrement aux Etats-Unis dans les environs de Los-Angeles et qu'il avait eue d'une précédente union avec Martine. Prévenue tardivement de l'hospitalisation en gériatrie de son père, elle n'aura hélas pas la possibilité de revenir en France à temps pour lui fermer les yeux.   


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  • Quel plus beau titre à visionner que celui de cette fête au village conçue par GASTON et Jean-Pierre CALVET, surtout en cette journée de célébration de la musique ! Même ne réfléchissant davantage, on n'aurait pas pu faire mieux. Un autre sketch à contre-emploi qui ravira les amateurs !

    Au vu d'une pareille démonstration aux cuivres, il serait difficile de dire que les COMPAGNONS DE LA CHANSON n'étaient pas des musiciens !   


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