•  12 avril 1956... C'était il y a 60 ans !

    1ère représentation du programme 1955-1956 de l'Olympia !

    Le 12 avril 1956 à 20H45, les COMPAGNONS DE LA CHANSON étaient à l'affiche chez Bruno COQUATRIX ! Rappelez-vous : Alors raconte, avec un Jean BROUSSOLLE étourdissant au piano qui avait également donné un premier aperçu au public parisien de ses facultés au violon avec ce Violon de tante Estelle. Un sketch qu'il venait de présenter avec les COMPAGNONS déguisés en comiques troupiers et en Tourlourous ! Sans que personne ne sache que c'était l'une des dernières prestations devant un large public du P'tit Rouquin Jean ALBERT puisqu'il venait d'envoyer sa lettre de démission à Jean-Louis JAUBERT ! Une lettre que nous publierons dans notre prochain ouvrage consacré à Jean-Pierre CALVET et à Jean BROUSSOLLE !


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  • Jean-Pierre Calvet et Jean Broussolle, leurs premiers pas...

    Début des années 60... Avec leurs complices et... Raymond MARCILLAC !

     

    Parvenir à faire resurgir tout un passé enfoui est peut-être la tâche la plus exaltante pour un biographe. Car lorsque les sujets de la recherche ont disparu et que les quelques témoins qui les ont connus ne sont plus là non plus pour en parler, chaque parcelle de passé mise à jour devient importante.

    En nous lançant le défi d'évoquer quel avait été l'enfance de ces deux musiciens d'exception qu'étaient Jean-Pierre CALVET et Jean BROUSSOLLE, décédés en 1984 et 1989, nous savions que nous aurions un peu de mal à reconstituer ce qui avait incité ces deux hommes à devenir ce qu'ils sont devenus. L'un après avoir connu une Lorraine occupée par les Nazis et dû poursuivre ses études à Clermont-Ferrand, loin de chez lui et l'autre pour avoir dû quitter un Orchestre symphonique, celui de Monte-Carlo, où il ne se sentait vraiment pas à son aise, tellement ses conceptions musicales différaient de celles des autres musiciens !

    Préfacé par Fred MELLA, un ouvrage de Christian FOUINAT et Louis PETRIAC d'un peu plus de 300 pages en grand format que nous prendrons beaucoup de plaisir à publier à l'automne prochain et qui, une fois encore, se situe dans la droite ligne de ce qui nous captive dans notre travail ! Les réservations avant sortie à l'aide de ce lien sont recommandées.

    Jean-Pierre CALVET, Jean BROUSSOLLE, le duo magique des Compagnons... ISBN n° 978-2-918296-40-9


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  • Les Compagnons sur le sentier de la guerre...Au vu de certaines réactions, peu d'admirateurs des COMPAGNONS DE LA CHANSON connaissent cette Légende indienne. Il faut dire qu'elle date un peu puisque le titre a été enregistré en juin 1951 chez Pathé et qu'elle est due à... Jo FRACHON, une fois n'est pas coutume et à un certain Terry GILKYSON, un musicien folk américain.

    Rien à voir avec un autre titre : Mariage indien qui a valu aux COMPAGNONS d'être filmés par Jacques VERNICK lors de leur tournée au Canada en train de fumer le calumet de la paix avec des peaux rouges plus vrais qua nature !

    GILKYSON, les amateurs de western connaissent. Il s'est en effet illustré dans Le train sifflera trois fois en écrivant les chansons d'un film où évoluait un certain Gary COOPER. On notera aussi à propos de ce musicien qu'en 1968, il sera nominé aux Oscars pour avoir élaboré la chanson du film Le livre de la jungle. Excusez du peu !

     


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  • Couvert-Marie-du-bord-eau.jpg

    S'il existe une chanson des COMPAGNONS DE LA CHANSON qui est parfois passée inaperçue, c'est bien celle des Corbeaux de l'hiver enregistrée sur le microsillon de Marie du bord de l'eau (voir ci-dessus). L'un des derniers disques enregistrés sous le label Polydor. Si Jean BROUSSOLLE en avait réalisé un arrangement, la création en revient cependant, non à Paul MC CARTNEY des BEATLES comme beaucoup l'ont souvent cru en lisant trop vite, mais à un certain Jim MAC CARTY qui l'avait écrite à la fin de l'année 1965 pour les YARDBIRDS. Un groupe de blues et de rock britannique très en vogue vers la fin des années soixante dont était également issu le guitariste Jimmy PAGE, qui rejoindra un peu plus tard l'ensemble LED ZEPPELIN. Le titre d'origine était : Still I'm sad. Ramon PIPIN, du groupe rock AU BONHEUR DES DAMES (surtout auteur d'un Oh les filles, oh les filles, elles me rendent marteau...) enregistrera par la suite une nouvelle version de ce titre sous le nom, cette fois-ci, de Chagrin. Un nom sans doute plus approprié que celui trouvé par Jean BROUSSOLLE. Encore que le thème lancinant qui accompagne la mélodie d'un bout à l'autre fiche le bourdon et prédispose assurément à un accès de spleen !  

    Pour en revenir à la déclinaison COMPAGNONS, s'inspirant d'un chant grégorien, le « tu es seul » chanté par Fred MELLA dont la voix s'extrait à un moment donné du choeur lugubre alourdi par le son d'une guitare sèche très pop n'incite pas, il est vrai, à un excès d'optimisme. Il donne même franchement le bourdon. A tel point que cet air aurait fort bien pu servir à la bande sonore d'un film noir ou d'épouvante et, qui sait, accompagner le vol tueur de bêtes livrées à leurs instincts meurtriers dans une nouvelle version hitchkockienne des oiseaux. Il n'est peut-être pas trop tard messieurs les créateurs de films tendance !

    Sans que l'on sache pourquoi, si ce titre plaît ou déplaît, ce qui est sûr c'est qu'il captive au-delà de la fascination. Tout dépend à quoi on peut l'associer, nous a confiés Christian FOUINAT qui reconnaît que cet air lancinant a quelque chose d'envoûtant. Brrrrh...

     


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  • Claude Vega 1975 par le-pere-de-colombe

     

    A l'automne 1956, il devait remplacer Jean Albert... Et puis...On se souvient surtout de lui parce qu'il s'était illustré dans la parodie bien avant Thierry LE LURON, Laurent GERRA ou Nicolas CANTELOUP, mimant notamment BARBARA et Alice SAPRITCH ou Juliette GRECO (voir l'extrait vidéo ci-dessus) avec, vous le verrez, une certaine réussite. Ce que l'on sait moins, c'est que Claude VEGA, au tout début de sa carrière d'amuseur, avait été pressenti par Hubert LANCELOT et son épouse Mimi pour remplacer ALBERT le rouquin dont on craignait que les facéties ne fassent défaut au groupe ! En 1956, eh oui ! Au moment où notre "tâche de soleil" avait décidé de voler de ses propres ailes et de quitter les Compagnons ! Une éventualité qui aurait pu se concrétiser si, Claude VEGA, craignant de ne pas être à la hauteur et de ne pas savoir maîtriser le solfège, n'avait pas décliné cette proposition des COMPAGNONS DE LA CHANSON de les rejoindre.
    Est-ce que c'est son tour composé de Fables de La Fontaine où les animaux avaient la voix d'acteurs célèbres qui avait incité Hubert à lui demander ?... Sans doute, mais ce choix légitimé s'appuyait surtout sur le fait que les LANCELOT connaissaient Claude VEGA depuis 1952 et qu'ils avaient depuis longtemps eu l'occasion de vérifier son talent d'imitateur puisque l'homme était capable de se fondre, aussi bien dans la peau d'Yvonne PRINTEMPS ou d'Elvire POPESCO, que dans celle de... Pauline CARTON ! Ce qui était apprécié, surtout à l'époque !

    Imaginons ce qui aurait pu se passer s'il avait intégré le groupe début septembre à la place de Jean-Pierre CALVET et si Jo et Hubert n'avaient pas pris un pot en cette fin d'été 1956 à cette terrasse à Menton avec leurs épouses ! Les Compagnons se seraient peut-être lancés dans davantage de sketches compte tenu des compétences de comique de Claude VEGA ? Avec Gérard SABBAT, cela n'aurait pas manqué de sel ? Seulement, nous n'aurions pas eu ce Marchand de bonheur écrit sur la nappe d'une table de restaurant en Israêl ni tant d'autres merveilles ! Et il aurait fallu redistribuer les parties vocales au sein du groupe...

    L'histoire a décidément, parfois, de ces déclinaisons surprenantes...

     

     


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    Ah AZNAVOUR ! Ami de Fred MELLA, il a également vécu aux côtés de la grande PIAF à partir de 1947. Il est donc devenu, au fil des années, indissociable de l'histoire des COMPAGNONS DE LA CHANSON comme peuvent en témoigner ses apports tout au long de quasiment quarante années de partenariats divers. 

    Du premier titre Je n'ai qu'un sou écrit au retour d'une tournée en Suisse avec Edith et son complice ROCHE, durant laquelle, écrira-t-il dans Le temps des avants*, il prétendra comme nous le relations dans un précédent article à en "déniaiser" quelques-uns, à ce Un adieu, ce n'est pas un adieu qui laissait supposer tant de choses qui ne se sont pas réalisées ! On ne saura jamais si dans ces vertes et tendres années, il avait inclu ces fameuses années passées, plus à faire la fête, qu'à se produire en spectacle ? Un extrait qui montre aussi que cette voix de Charles AZNAVOUR longtemps considérée comme un frein à une carrière d'interprète à cause de ce timbre si particulier avait enfin, au début des années soixante, trouvé son chemin. Peut-être ne manquait-il à l'affaire qu'un nouveau nez à cet artiste pour qu'il sente mieux les choses ? Merci Edith !

     

    * Publié en 2003 chez Flammarion 


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  • Calvet/Broussolle... A propos de la sortie de l'ouvrageNous l'avions annoncé début mars dernier, l'ouvrage hommage consacré à Jean-Pierre CALVET et Jean BROUSSOLLE, le duo magique, qui a été préfacé par Fred MELLA devrait sortir en octobre prochain.

    Pour nous permettre de mieux nous organiser, nous avions prévu de vous proposer de réserver ce document avant son impression que nous avions impérativement fixée au début de l'automne. Cela nous permettrait de faire éventuellement appel à un imprimeur susceptible de nous octroyer un coût inférieur à celui pratiqué en France même. Or, à notre grande surprise, le nombre de ceux qui ont d'ores et déjà réservé ne nous permet pas de respecter le calendrier prévu. Puisque vous n'êtes pas cinquante à avoir retenu cet ouvrage à l'heure qu'il est. Alors que la page Facebook des Amis des Compagnons compte tout de même... plus de 1.600 adhérents ! Je sais nous vivons aujourd'hui à l'époque du "partage" et, même quand c'est gratuit c'est encore trop cher ! Mais, attention, car ces comportements pénalisants pour le travail contraignent la plupart du temps certains producteurs à renoncer à leurs projets faute d'être suffisamment soutenus. Marianne-Mélodie qui avait prévu de mettre en chantier un DVD Guy Bourguignon à l'été 2014 et une remastérisation des succès Sonopresse des COMPAGNONS DE LA CHANSON avait déjà dû renoncer devant les résultats obtenus sur un DVD que tout le monde réclamait pourtant à corps et à cris quelques mois plus tôt.

    Face à cette évolution pour le moins inattendue, nous mettrons donc un terme à cette proposition de réservation à prix préférentiel* le 15 mai prochain et nous choisirons sans doute de ne pas faire appel à un imprimeur, comme nous l'avions prévu. Et si telle était votre volonté, chers amis des COMPAGNONS, nous nous limiterions à une fabrication à série limitée en nous rabattant sur une auto fabrication et sans doute à un report de l'opération en fin d'année.

    Mais nous espérons sincèrement que vous réfléchirez à la portée de ce que nous venons de révéler ici, un peu contraints et forcés ! Avec un lien bon de commande  

    Louis PETRIAC

     

    Proposé à 24 € c. 26 € avec un port France limité à 6 € c. 7 €  


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  • Une très belle déclinaison de témoignages photos de la tournée d'adieu. Avec, en fond sonore et on ne pouvait rêver mieux, une chanson et quelle chanson : Maintenant que la jeunesse. Enregistrée en 1979 sur un texte magnifique du grand poète ARAGON, vous allez retrouver, nous en sommes sûrs, et avec plaisir, des images auxquelles vous vous êtes attachés et de quoi passer un instant exceptionnel.


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  • 5 avril 1944... La rencontre avec Edith, c'était il y a 72 ans !

    5 avril 1944... La rencontre avec Edith, c'était il y a 72 ans !Encore une date inoubliable que ce 5 avril car le 5 avril 1944, il y a tout juste 72 ans, débutait une page importante de l'histoire des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Grâce à une rencontre avec celle qui était déjà la grande Edith PIAF et qui s'apprêtait à se jeter dans les bras d'Yves MONTAND !

    " Ils avaient déjà beaucoup de talent, dira-t-elle après avoir assisté à leur premier spectacle à la Comédie Française, alors qu'ils avaient été invités à l'initiative du comédien Louis SEIGNER par Marie BELL. Ils m'avaient stupéfiée, même si fortement imprégnés du style feu de camp, ils manquaient encore d'expérience. Il ne fallait donc pas être grand clerc pour deviner en eux d'immenses possibilités..." Même privés de certains de ceux qui avaient participé à cette célèbre soirée du 5 avril (LAMOUREUX, VERLINE et LEVY-LEBLOND), les huit qu'elle retrouvera en avril 1946 pour une tournée LA FONTAINE en Alsace-Lorraine profiteront sans attendre de l'effet de levier d'une chanson qu'elle venait d'entendre chez son ami GILLES en Suisse pour trouver leur voie. Et du coup de coeur de la chanteuse pour celui que l'on appelait désormais Jean-Louis JAUBERT, l'un des COMPAGNONS qu'elle avait retrouvé le 20 mars après un récital à Villeurbanne.

    Dans sa biographie, Fred MELLA revient sur cette première prise de contact et sur les félicitations auxquels ils avaient tous eu droit après leur interprétation de Perrine était servante qui avait amusé le public venu se distraire. Pour le soliste des COMPAGNONS, si elle était chétive, elle semblait avoir beaucoup d'énergie à revendre.

    "Les garçons, vous êtes formidables, leur avait-elle dit. C'est vraiment très chouette et, en plus, vous chantez bien !" Puis elle leur avait proposé d'assurer la première partie de ses futurs spectacles. Une proposition qu'ils avaient dû décliner, contraints de regagner Lyon. 

     


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  • Pour ses membres Facebook des "amis des Compagnons de la Chanson" notre ami Bruno MALLET s'était échiné voici quelques mois à mettre en boîte une émission qui avait été diffusée voici déjà quelques années, à un moment où les COMPAGNONS DE LA CHANSON avaient encore la cote chez les médias. Il s'excuse de la mauvaise qualité du son de cette copie d'une émission qui avait été sauvegardée sur un magnétoscope VHS qui date un peu.

    Mais, ne boudons pas notre plaisir en revoyant surtout des images qui nous laissent souvent deviner un son de meilleure qualité. Nous sommes sûrs que cette rediffusion de plus d'une heure vous intéressera, surtout si vous n'aimez pas trop fréquenter Facebook. D'autant que ce film de plus d'une heure revient sur les épisodes essentiels vécus par les COMPAGNONS DE LA CHANSON : de leur création au départ ou à la disparition de certains d'entre eux.


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