• Début des années soixante... La Belgique disait à propos d'eux (suite et fin) :

     Voici ce que disait, de certains des nos COMPAGNONS DE LA CHANSON (nous n'avons, hélas, pu nous procurer tous les portraits), avec parfois un brin de poésie et parfois aussi un petit ton espiègle et quelques erreurs de chronologie, un média belge au début des années soixante. Un inédit que nous vous avions invités à découvrir voici deux jours...

    Gérard SABBAT : IGérard Sabbat... vu les Belges (fin des années cinquante).l a une "tête" et sait s'en servir. Nez en trompette, bouche en tirelire, présence comique, c'est le fantaisiste de la troupe. A tel point que, dans le sketch Le cirque, un des succès des COMPAGNONS DE LA CHANSON qui, pour la circonstance, s'arment d'un faux nez, il est le seul à ne pas en mettre. Et c'est à lui qu'invariablement on dit : "Vous, au moins, ça se voit que vous en avez un !" Ce qu'il avait également, c'était une vocation qui le mena tout droit à poursuivre ses études au séminaire de Lyon. Mais on peut être convaincu et avoir l'oreille fine. La sienne ne pouvait pas ne pas entendre les chants valeureux que dégorgeaient à pleine voix les Compagnons. Son oreille entraînant ses pas, il arriva devant une espèce de feu de camp qui éclairait d'une façon inattendue la bouche béante de notes des chanteurs. Il trouva ça drôle et se mit à chanter aussi, en baryton. Dix-huit ans après, il y était encore.

    Signe particulier : a deux enfants aussi drôles que lui et une femme, ce qui serait plutôt banal, si cette femme n'était la nièce de Lily PONS. Son rôle chez les COMPAGNONS ? Chanter d'abord, ensuite s'occuper du sort des deux brosses toujours perdues et retrouvées qui servent à épousseter les COMPAGNONS avant leur entrée en scène. car ces véhiculeurs de poésie sont, non seulement leur propre manager, producteur, mais encore maquilleur, habilleur, régisseur.

    Guy BOURGUIGNON : Natif du Périgord, de la stature, du coffre, de la suite dans les idées. Il le montra enDébut des années soixante... La Belgique disait à propos d'eux (suite et fin) : laissant délibérément - lui aussi - tomber la banque, où ils étaient enlisés de père en fils, pour suivre sa voie et la voix des Compagnons. S'étonne après dix-huit ans de vie commune, de se piquer les fesses avec des aiguilles, ou de se dire entre deux notes leurs quatre vérités sur scène. Pratique dans l'équipe les fonctions de metteur en scène et cultive une "basse" qui le fit monter très haut. Marié et père de trois enfants, il rêve d'évasion et aimerait explorer à fond le Moyen-Orient. C'est lui qui, à propos de l'esprit Compagnons, reconnaissait que "certains l'ont tout de suite et que d'autres mettent des mois voire des années à s'en imprégner. Mais une fois que le virus est pris, on ne s'en défait qu'avec la mort". Précisons que cet esprit consiste à ne penser une fois pour toutes qu'en fonction des autres et à bien se persuader que l'on existe que par rapport aux autres.

    Début des années soixante... La Belgique disait à propos d'eux (suite et fin) :Jean-Louis JAUBERT : Basse et capitaine de l'équipe. Au point de vue administratif seulement. C'est lui qui signe au nom de tous quand tous sont d'accord. Se distingue par son goût prononcé pour les vedettes et les voitures. Flirte avec Edith Piaf, se marie avec Madeleine Robinson, divorce, se remarie avec une charmante brune qui n'a rien à voir avec le monde du spectacle, et depuis, fait du cent à l'heure dans la vie comme en voiture. Originaire de Colmar en Alsace, il abandonna sans regret la banque pour la chanson. Résistant de la première heure, il fut un des premiers à se désirer multiple afin de ne plus faire qu'un chœur.

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