• Des Yardbirds aux Compagnons de la Chanson !...

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    S'il existe une chanson des COMPAGNONS DE LA CHANSON qui est parfois passée inaperçue, c'est bien celle des Corbeaux de l'hiver enregistrée sur le microsillon de Marie du bord de l'eau (voir ci-dessus). L'un des derniers disques enregistrés sous le label Polydor. Si Jean BROUSSOLLE en avait réalisé un arrangement, la création en revient cependant, non à Paul MC CARTNEY des BEATLES comme beaucoup l'ont souvent cru en lisant trop vite, mais à un certain Jim MAC CARTY qui l'avait écrite à la fin de l'année 1965 pour les YARDBIRDS. Un groupe de blues et de rock britannique très en vogue vers la fin des années soixante dont était également issu le guitariste Jimmy PAGE, qui rejoindra un peu plus tard l'ensemble LED ZEPPELIN. Le titre d'origine était : Still I'm sad. Ramon PIPIN, du groupe rock AU BONHEUR DES DAMES (surtout auteur d'un Oh les filles, oh les filles, elles me rendent marteau...) enregistrera par la suite une nouvelle version de ce titre sous le nom, cette fois-ci, de Chagrin. Un nom sans doute plus approprié que celui trouvé par Jean BROUSSOLLE. Encore que le thème lancinant qui accompagne la mélodie d'un bout à l'autre fiche le bourdon et prédispose assurément à un accès de spleen !  

    Pour en revenir à la déclinaison COMPAGNONS, s'inspirant d'un chant grégorien, le « tu es seul » chanté par Fred MELLA dont la voix s'extrait à un moment donné du choeur lugubre alourdi par le son d'une guitare sèche très pop n'incite pas, il est vrai, à un excès d'optimisme. Il donne même franchement le bourdon. A tel point que cet air aurait fort bien pu servir à la bande sonore d'un film noir ou d'épouvante et, qui sait, accompagner le vol tueur de bêtes livrées à leurs instincts meurtriers dans une nouvelle version hitchkockienne des oiseaux. Il n'est peut-être pas trop tard messieurs les créateurs de films tendance !

    Sans que l'on sache pourquoi, si ce titre plaît ou déplaît, ce qui est sûr c'est qu'il captive au-delà de la fascination. Tout dépend à quoi on peut l'associer, nous a confiés Christian FOUINAT qui reconnaît que cet air lancinant a quelque chose d'envoûtant. Brrrrh...

     

    « A l'automne 1956, il devait remplacer Jean Albert... Et puis...Les Compagnons sur le sentier de la guerre... »

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  • Commentaires

    1
    Samedi 9 Avril 2016 à 01:39
    C'est un papier touchant.
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