• Edith Piaf, la Providence des jeunes Compagnons de la Chanson...

    Edith Piaf, la Providence des jeunes Compagnons de la Chanson...

    Edith Piaf, la Providence des jeunes Compagnons de la Chanson...On l'a certes souvent répété, mais sans insister sur les multiples interventions de leur "Grande Dame", Edith PIAF a souvent été la Providence des jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON au cours de leurs premières années. Et celles-ci leur auront permis d'éviter des affaires qui auraient pu leur être préjudiciables. Deux d'entre elles auront fait beaucoup parler au cours de leur première année de vedettariat.

    La première, dès mars 1946, sitôt le lien Jean-Louis et Edith consolidé, avec l'affaire du "détournement du mineur Gérard SABBAT (ci-contre) par les COMPAGNONS DE LA CHANSON". En publiant une copie de la lettre adressée par Louis LIEBARD à Monsieur SABBAT père (document ci-dessus), on a retrouvé tous les ingrédients d'un dossier qui vaudra à PIAF de se manifester par l'entremise d'un télégramme que nous avons pu nous procurer grâce à Mimi LANCELOT. Mais la chose n'ira pas plus loin et, après réflexion, le formateur des jeunes gens ne mettra pas sa menace à exécution.

    Quelques mois plus tard, en juin 1946, elle interviendra à nouveau, cette fois-ci directement auprès du directeur de l'ABC, un certain Mitty GOLDIN. Ses poulains s'étaient en effet engagés un peu trop vite en février dans un spectacle prévu pour durer quelques mois dans lequel ils camperont des rôles qui ne leur convenaient guère. Cette Folle de revue, c'était son nom, conçue par le comédien Pierre DESTAILLES et mise en scène par PASQUALI était un véritable piège et, selon Hubert LANCELOT, d'une pauvreté affligeante ! Ils devaient y figurer dans des sketches qui leur avaient demandé beaucoup d'énergie et qui s'avéraient être totalement à contre-emploi de leurs productions habituelles. Ainsi en était-il de celui où ils devaient parodier les nains de Blanche Neige avec un Guy BOURGUIGNON que son 1,90 mètre n'était pas parvenu à transformer en nain. Loin s'en faut ! Pierre BARLATIER, le célèbre critique de l'époque, regrettera dans l'une de ses tribunes que les COMPAGNONS DE LA CHANSON n'aient pas mieux été employés et que leur tour de chant, le meilleur moment du spectacle assurément, ait été si "fâcheusement" amputé. Après l'intervention de PIAF, Mitty GOLDIN acceptera de redonner leur liberté aux COMPAGNONS dont le calendrier et les répétitions des Trois cloches ne s'accommodaient guère de cette triste farce de fort mauvais goût.

    « Humour : Le voyage à Lyon en trois actes...La cause des adieux des Compagnons... »

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    1
    corailler
    Mercredi 22 Avril 2015 à 17:36

    Merci pour toutes ces infos :)

    2
    Mercredi 22 Avril 2015 à 17:56

    En étant ravi que tout cela vous intéresse Michel ! 

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    3
    Mercredi 22 Avril 2015 à 18:39

    Heureusement que, pour les futurs "Compagnons de la Chanson" et pour notre bonheur à tous, Gérard est resté frondeur ! Sinon, il aurait nourri des  regrets éternels pour le restant de ces jours. Comme quoi, le destin tient souvent à bien peu de choses !!

    4
    Mercredi 22 Avril 2015 à 18:43

    Bonjour Robuschi ! Tout à fait d'accord avec toi !

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :