• En oct. 1952, on disait d'eux dans la presse américaine

    Dans un article paru le 2 octobre 1952, au lendemain d'une soirée d’ouverture de la saison donnée au Waldorf Astoria, le journaliste américain Robert W. DANA, après avoir vanté la cuisine, les services, l’accueil de l’Empire Room, s’était attardé sur la qualité des spectacles offerts à ceux qui étaient venu dîner :
    - l’Orchestre de Mischa BORR, pilier de l’établissement,
    - puis Alex ALSTONE et son orchestre permettant aux invités de danser sur les airs à la mode.
     

    Avec un menu que nos amies Sybille et Ginette avaient retrouvé voici quelque temps et qui paraît alléchant.

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    Nous vous proposons de découvrir ou de redécouvrir le contenu de cette critique de Robert W. DANA. Longtemps après, il est toujours aussi flatteur pour nos COMPAGNONS DE LA CHANSON. Tout cela était un prélude favorable au retour des Compagnons aux Etats-Unis et à leurs chansons animées.

    Ils avaient déjà chanté ici en décembre dernier. Devant un rideau de scène gris argent, masquant l’absence d’orchestre, les neuf français ont donné un spectacle qui a surpassé leur prestation de l’année passée dans nos différents clubs. Depuis "Dreams never grow old" (les rêves ne vieillissent jamais) traduction du français "Mes Jeunes Années" chantée pour débuter jusqu’aux "3 Cloches" pour finir, ils ont captivé le public par leur sens de l’harmonie et du mime présent dans chaque détail. A noter : "Song of the bird" (la chanson de l’oiseau), une saynète qui raconte l’histoire de la vie d’un village et qui se termine par une morale : tout irait mieux s’ils avaient le même à Paris.
    Il y avait aussi la chanson d’un esclave dans une galère et un numéro poignant écrit pour eux par Edith Piaf intitulé : "les Yeux de ma Mère". C’était la seule chanson accompagnée d’un instrument de musique traditionnel français, l’accordéon resté seul sur scène à la fin.
    Les Compagnons ont un numéro compréhensible par tous ceux qui ont de l’humour et qui apprécient le bon théâtre. Dans la parodie d’ "Au Clair de la Lune", les garçons avaient abandonné leur première version (à la manière d’un groupe vocal américain), mais les rires sont restés au rendez-vous pour la version cosaque et l’orchestre symphonique.


    Les COMPAGNONS avec, lors de la tournée 1952 aux Etats Unis, Mario HIRLE pour remplacer Gérard SABBAT parti à l'armée. Il est à la droite de Jean-Louis Jaubert. On reconnaîtra aussi Odette LAURE juste devant Guy BOURGUIGNON.

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