• Il était une fois... les Compagnons de la Musique...


    L'histoire commence comme pourrait commencer un merveilleux conte de fées !...

    Lyon, 10 rue de Champvert dans le quartier du Point du Jour... A deux pas d'une place des Compagnons de la Chanson inaugurée en octobre 2002 par la municipalité lyonnaise pour rendre hommage à un groupe mythique qui aura écrit l'une des plus belles pages de la Chanson française d'après guerre...
    Lorsqu'on franchit le portail de l'entrée de la villa du Point du Jour où a été fixée en 1990 une plaque commémorative et que l'on entre dans un parc toujours bien entretenu, on est loin d'imaginer ce qui s'est passé ici, soixante-sept ans plus tôt, dans cette demeure de style entourée de glycine. Elle se dresse là, fièrement, sur la droite, à la même place que celle occupée quelques décades auparavant ! A une époque où le Point du Jour était encore en période de guerre, non le quartier d'un arrondissement de Lyon comme aujourd'hui, mais la petite localité d'une banlieue huppée perchée sur les hauteurs de la métropole rhodanienne, entre Sainte-Foy et la colline de Fourvière...
    Mais revenons à présent en arrière, à l'automne 1941 et non au printemps 42, comme l'indique la plaque commémorative apposée sur le portail d'entrée. Car si c'est effectivement au printemps 1942 que s'est constitué le gros de la troupe des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, les premiers éléments se sont manifestés, eux, en octobre 1941. 
    Automne 1941… Parallèlement aux chantiers de la jeunesse et à d’autres mouvements mobilisant en service obligatoire les jeunes hommes de vingt ans comme Jeunesse et Montagne créé en août 1940 par le Gouvernement de Vichy, les COMPAGNONS DE FRANCE viennent de lancer une expérience d’éducation et de culture chez les garçons âgés de 14 à 19 ans. S’inspirant des pratiques en vigueur chez ces derniers, les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE créés en novembre 1941 par Louis LIEBARD, en seront une émanation.
    Initiative subventionnée par les pouvoirs publics, elle doit cependant obéir à un certain nombre de principes édictés pour pouvoir prétendre bénéficier des subsides alloués par Vichy : le chef local désigné choisira leur implantation, il recrutera les garçons, leur trouvera des chantiers rémunérateurs, des outils et des vêtements et, très important en ces temps de misère, il les logera... (EXTRAITS)

    Jean-Jacques BLANC

    « Jean Dréjac... Sous le ciel de Paris, etc, etc...Dans le Sud, y'avait... Gaston ! »

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