• La fin du regretté Jean-Pierre Calvet...

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    portrait-j-p-calvet.jpgTout a été dit à propos de Jean-Pierre CALVET, notre Marchand de bonheur ! Ou du moins presque tout ! Pourtant, son ouverture spirituelle sur la fin de sa vie aura révélé le poids de ce qu'il avait longtemps subi sans jamais se plaindre.

    "Rien de ce qu'on a n'est éternel et la question n'est pas d'avoir mais d'être. Car, tout ce que nous avons peut nous être enlevé. En revanche, ce que nous sommes ne peut pas l'être..." A force d'observer ce que les autres vedettes subissaient, Jean-Pierre CALVET avait fini par comprendre qu'en dépit de leur gloire, beaucoup d'autres artistes connaissaient l'angoisse et l'insatisfaction. Certes, il savait que le succès dans le dur métier qu'il exerçait était volatile et qu'il ne durait pas toujours. Il s'était donc convaincu de la nécessité de se dépasser, de repousser les limites, au risque de se fatiguer de la pression constante vécue. Ce qui l'amenait parfois à se demander pourquoi il courait de la sorte. Etait-ce pour gagner davantage d'argent, pour recueillir davantage de bravos ? En regardant au coeur de lui-même, l'impuissance de parvenir à répondre aux quelques interrogations qui émergeaient régulièrement en lui, lui valut de découvrir subitement un autre univers : celui de la dépression. Avant d'être confronté aux affres d'une polynévrite et de devoir trouver, hélas un peu trop tard, la ressource de tout relativiser. Il se demanda alors si ses souffrances n'étaient pas porteuses d'une naissance nouvelle et c'est grâce à une réflexion profonde qu'il s'attela à un travail d'écriture avec l'aide d'un philosophe : Arnaud DESJARDINS. Son ouvrage : Le Baladin et la sagesse (couverture ci-dessus) achevé peu de temps avant son décès ne verra cependant le jour qu'à la mi 1989.

    Peu de temps avant de mourir, Jean-Pierre donna le sentiment à ses proches d'être prêt à disparaître tout en acceptant les vérités que l'on fuie généralement. Bien que paralysé et dans l'impossibilité de quitter sa chambre, il vécut mieux ses derniers mois de souffrance. Comme s'il était parvenu à trouver l'apaisement grâce à une réflexion approfondie.   

    « Si ça vous chante... Inoubliable !Le charme du a capella... »

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