• Les soutiens en jupon des Compagnons...

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    Parmi les rares épouses à ne pas avoir connu la rue de l'Université : Yvette GIRAUD, l'épouse de Marc (à gauche) et Mireille SABBAT l'épouse de Gérard (à droite).

     

    Mimi LANCELOT, Simone BOURGUIGNON de Périgueux, Ginou RICHER et Paulette BOURGUIGNON, Jacqueline FRACHON, Françoise CHARBONNEAU-BUISSONNEAU, Suzanne AVON-MELLA, Vivianne SABBAT, Jacky MELLA, Brigitte BROUSSOLLE, Madeleine ROBINSON, Marie-Pierre SANDRE, Hélène et Annie CALVET, Josepha CASSEZ, Mireille SABBAT... Certaines d'entre elles ont fréquenté, parfois même assidûment au cours des premières années, le pied-à-terre de la rue de l'Université dans le VIIème, où toute la petite troupe se retrouvait pour prendre les indispensables et grandes décisions. Puis également au cours des années suivantes lorsque, partis vivre ailleurs avec les leurs, ils continuaient à s'y retrouver de temps à autre ! Nous n'évoquerons pas les drames liés à la disparition de certaines d'entre elles en évoquant les propos tenus par Hubert LANCELOT dans son : « Nous les Compagnons de la Chanson ». Nous nous demanderons seulement si sans leur soutien constant, les COMPAGNONS DE LA CHANSON auraient réussi une si longue et fertile carrière ? On devine la réponse sans l'entendre explicitement.

    Pourtant, combien de fois ont-elles retrouvé leurs héros à l'état de zombies sortant de leur retraite ! Ou, arborant un beau bronzage au retour d'une tournée lointaine comme celle entreprise au Brésil ! Pour les dédouaner, il faut dire que les COMPAGNONS DE LA CHANSON ne manquaient jamais une occasion de leur adresser des nouvelles lorsqu'ils étaient privés de leur compagnie. Et jamais elles ne recevaient autant de missives aussi abondantes et mélancoliques que nostalgiques qu'au cours des toutes premières années avant qu'elles soient autorisées à les suivre en tournée. Hubert le précise dans son ouvrage : « A Noël, les Compagnons sacrifiaient au rite de la messe de minuit après le spectacle, puis ils regagnaient leur chambre et terminaient leur soirée devant une feuille de papier ». Une époque héroïque s'il en fut et un clin d'oeil qui contredit ce que pensait Edith PIAF des femmes lorsqu'elle disait qu'elles feraient capoter le groupe.   

    Ces séparations ont effectivement vécu au cours des dernières années car les femmes des COMPAGNONS avaient trouvé un excellent moyen pour ne pas perdre complètement le lien avec leurs hommes. Chacune d'entre elles était à tour de rôle désignée pour suivre la tournée et, comme l'a avoué Hélène CALVET, celle dont c'était le tour avait donc le privilège, pendant un temps donné, de compter neuf maris différents... et autant de boutons à recoudre, de choses à remettre en place ou de situations embrouillées à démêler ! Même si elles s'appréciaient, il n'était donc pas question qu'elles suivent toutes en même temps une tournée, à plus forte raison à l'étranger, loin de leurs bases. Hélène CALVET ne conservera d'ailleurs pas un excellent souvenir du périple en URSS car, bien que lassée de supporter des usages différents, elle ne pourra repartir faute de l'accord des Soviétiques !

    Si vous voulez en savoir un peu plus, un article en version PDF vous attend qui n'a qu'un défaut, celui d'être un peu désuet et de ne pas évoquer les dernières élues.  

    http://ddata.over-blog.com/0/58/97/52/9eme-femme.pdf 

    « Jean Pélisson, l'ami de René Mella...Roger Mansuy... l'ancien maire-adjoint de St Etienne »

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