• 6 mars 1975... L'accident de Fred Mella !

    6 mars 1975... L'accident de Fred Mella !Un document puisé dans l'ouvrage hommage de Christian FOUINAT* qui revient sur l'accident de voiture des Frères MELLA voici déjà... 41 ans ! C'était dans les environs de Toulouse et l'affaire vaudra à la "Voix des Compagnons" une fracture de la clavicule soignée aussitôt à l'Hôpital de Toulouse !

    Comme le révèlera Gaston dans son ouvrage publié chez Michel LAFON en 1985, Fred s'étonnait ce jour-là de la hardiesse de son frère René au volant. Mais sans que celui-ci ne modifie en rien sa façon de piloter. Jusqu'à ce qu'une malencontreuse pile de pont, vicieusement dressée à l'entrée d'un virage, ne stoppe leur véhicule ! Plus de peur que de mal et juste de quoi chanter à Sète avec tout de même... une clavicule dans le plâtre !

     

    * LES COMPAGNONS DE LA CHANSON : des marchands de bonheur, allez savoir pourquoi !


    1 commentaire
  • Le duo magique... Mieux vaudrait réserver !

    Pour nous donner les moyens de mieux conduire notre nouvel ouvrage, nous vous recommandons, si vous êtes bien entendu intéressés, de nous retourner votre bulletin de commande ci-dessus avec votre participation ! En cliquant sur le lien suivant, vous pourrez en obtenir une version PDF téléchargeable ! Nous proposons en pré-vente un prix réduit de 24 € au lieu de 26 € et des frais de port limités à 6 € au lieu des 7 € prévus lors de l'acheminement. Pour le port hors France (Belgique, Pays-Bas, Suisse, Italie, Canada, Afrique ou autres destinations), merci de nous interroger.


    2 commentaires
  • Ce que Ginou pensait de son époux... Guy Bourguignon...

     

    Ce que Ginou pensait de son époux... Guy Bourguignon...L'ouvrage de Ginou RICHER sorti au même moment que le film La môme d'Olivier DAHAN, et écrit en collaboration avec le chroniqueur Bernard PERSIA, évoque dans le détail, et ce n'est pas une surprise, chacun des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Et sans énormément de détails ce qui l'avait séduite chez Guy BOURGUIGNON. Alors qu'elle était encore adolescente et Parisienne bon teint.

    Celui qui était devenu "son mouton" pour reprendre les propres expressions de la jeune fille, était tombé amoureux de la gamine de seize ans. Sans se douter que celle-ci n'avait cédé à ses avances que pour avoir une chance d'approcher Edith PIAF qu'elle admirait depuis longtemps en secret. Pour la demoiselle qui aimait regarder les hommes droit dans les yeux, Guy, très érudit élégant et plein de classe était le plus intelligent de tous les COMPAGNONS DE LA CHANSON. Mais, jaloux comme un tigre, Guy avait aussi entrepris de l'éduquer et de lui faire découvrir les plus grands écrivains en la laissant enfermée dans la chambre de l'hôtel qu'ils partageaient lorsqu'ils voyageaient. Du moins où jusqu'au jour où Edith PIAF qui avait interdit aux COMPAGNONS d'emmener avec eux leurs régulières ou leurs petites amies, se rendit compte que le jeune Périgourdin lui avait désobéi.

    D'après la demoiselle, Guy était aussi un farfelu, et c'est ce qui l'attirait chez lui. Parce qu'il aimait, selon elle, s'inventer des personnages. Elle raconte qu'un matin, pour son plus grand plaisir à elle qui rêvait déjà de rencontres fabuleuses, elle avait dû se travestir en vedette de cinéma devant tout un parterre de sommités dans une bourgade que les deux jeunes gens traversaient. On imagine aisément Guy, avec sa pipe au coin du bec, filmant en cinéaste averti sa bien-aimée avec sa caméra en faisant croire aux uns et aux autres que la Cinecitta avait transporté ses valises depuis l'Italie. La scène ne devait pas manquer de sel ! 


    3 commentaires
  • Minnie Moustache... Parmi les oubliés, citons... Yves Thomas !

    Ils étaient quelques-uns qui avaient tenu un rôle de tout premier plan dans Minnie Moustache, l'opérette de Jean BROUSSOLLE proposée à la Gaîté Lyrique en décembre 1956 ! Jean LEFEBVRE, Thérèse LAPORTE, Ginette BAUDIN et, ne l'oublions pas... Yves THOMAS (photo ci-dessus) !

    Minnie Moustache... Parmi les oubliés, citons...Yves THOMAS (ci-contre en compagnie de nos auteurs C. FOUINAT et J-J. BLANC en 2005), tous les noctambules parisiens le connaissent ! Car c'est lui qui, à plus de 80 ans, anime toujours l'un des plus célèbres cabarets parisiens, un temps propriété d'Aristide BRUANT. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien si l'endroit est considéré comme le doyen des cabarets de Montmartre ! Après une carrière de chanteur d'opérette à laquelle il a mis un terme, Yves THOMAS, également connu sous le nom de Yves MATHIEU, a en effet repris le Lapin Agile en 1972. Alors qu'il  disposait pourtant d'un fort joli filet de voix, comme peuvent en témoigner les extraits vidéo ci-dessous, où on le voit interpréter une célèbre chanson : Rose blanche puis Sancho, due à Hubert GIRAUD et Claude NOUGARO. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Yves, fils de la chanteuse Yvonne DARLE et ami du regretté Claude NOUGARO, cousin aussi de Jean-Roger CAUSSIMON, est né dans le sérail et que tout le poussait à entrevoir au départ une carrière artistique. C'est sûrement ce qui l'a amené à répondre favorablement à la proposition de la production de l'opérette Minnie Moustache et à y camper ce rôle de Wells FARGO amoureux transi de la belle Ginette BAUDIN, la tenancière du saloon. Il y chantera deux chansons : La chanson du fouet et Le cœur en peine ! L'intéressé sortait à l'époque du Conservatoire Supérieur de Musique ! Rien que ça !

    Yves THOMAS se souvient encore des COMPAGNONS DE LA CHANSON. "Ils vivaient, dit-il, une période fantastique et cette production pas ordinaire pour eux était une étape de plus et l'occasion de faire complètement autre chose. Jean BROUSSOLLE, le concepteur de l'opérette était quelqu'un de formidable. Le fait de voir cet ensemble de garçons perfectionnistes et méticuleux s'organiser avec un tel esprit d'équipe et puis leurs femmes qui les supportaient, de loin, sans jamais bouger ni jamais s'immiscer dans la vie de groupe, c'était captivant. Avec un tel esprit, on se serait cru sur un voilier. Il n'y avait d'ailleurs aucune concurrence entre les membres des Compagnons ! Fred était le soliste. OK, mais de l'autre côté, Jean-Louis organisait. Et puis il y avait quelques autres personnalités que l'on prenait plaisir à côtoyer : Jo FRACHON, Monsieur Mots croisés et Hubert LANCELOT, Gérard SABBAT qui s'était parfaitement trouvé face aux premières pitreries d'un jeune comédien du nom de Jean LEFEBVRE singeant un colporteur ivrogne !

     

     


    2 commentaires
  •  

    Mars 1987... Fred Mella rechantait en Belgique, en solo !

    Un article paru dans LA DERNIERE HEURE en Belgique et que nous devons à notre ami belge Gilbert DONCQ qui avait créé la première association COMPAGNONS DE LA CHANSON en Belgique ! Il date du début mars 1987 et cela fait aujourd'hui quasiment trente ans ! Après avoir chanté avec les COMPAGNONS pendant quasiment quarante ans, un peu plus même si l'on intègre les années COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, Fred MELLA poursuivait une carrière en solo.  


    votre commentaire
  • Ginette Baudin et Thérèse Laporte, les disparues de Minnie Moustache

    Elles étaient deux, deux que les plus âgés d'entre nous ne peuvent avoir oubliées ! La Québécoise Thérèse LAPORTE et l'actrice confirmée Ginette BAUDIN faisaient effectivement partie de la troupe de Minnie Moustache, l'opérette de Jean BROUSSOLLE et de Georges VAN PARYS ! L'une, Thérèse, chevauchant un petit âne gris grimée en squaw avec une magnifique plume dans les cheveux (photo ci-dessus) et l'autre, Ginette, en jouant les tenancières de saloon !

    Ginette Baudin et Thérèse Laporte, les disparues de Minnie MoustacheEn décembre 1956, Ginette BAUDIN (en photo ci-contre)  n'était déjà plus une débutante car l'épouse du comédien ANDREX avait joué dans trois films dont on avait beaucoup parlé : Macao l'enfer du jeu de Jean DELANNOY en 1940, Le plus joli pêché du monde de Gilles GRANGIER en 1951 et Uniformes et grandes manœuvres, un film de René LE HENAFF (1950) dans lequel elle avait tourné aux côtés de FERNANDEL. Avant de s'orienter ensuite vers l'opérette. Ce n'était guère surprenant dans la mesure où elle avait fait partie plus jeune de l'école de danse du Châtelet et qu'elle s'était illustrée dans une tournée de MISTINGUETT. Ce qui l'a servi, c'est qu'elle avait déjà participé au moment du lancement de Minnie Moustache à d'autres productions aux côtés, notamment, de Luis MARIANO et de Carmen SEVILLA. La maturité rayonnante de cette splendide actrice de 35 ans avait été convaincante et, puisque le scénario imposait de trouver une tenancière de saloon pétillante, il n'avait guère fallu longtemps à l'équipe de production et à André HORNEZ qui avait déjà eu recours à elle pour s'arrêter sur le ravissant minois de Ginette. Ses compétences multiples lui vaudront ensuite bien d'autres engagements, tant au cinéma qu'au théâtre. On la verra ainsi dans une pièce de la série télévisée de Pierre SABBAGH Au théâtre ce soir : Treize à table où elle retrouvera Robert MANUEL, le metteur en scène de Minnie Moustache ! Ginette nous a hélas quittés en 1971 terrassée par un cancer du foie, elle n'avait que 51 ans.

    Ginette Baudin et Thérèse Laporte, les disparues de Minnie Moustache 

    Pour Thérèse LAPORTE, tout était parti différemment. Apprenant le violon au pensionnat Notre-Dame des Anges de Saint-Laurent au Canada, elle s'appuyait à 24 ans sur une carrière qui l'avait amenée au début des années cinquante à solliciter du gouvernement de son pays une bourse lui permettant d'aller étudier le chant et l'opérette à Paris. Sans se douter que cela l'amènerait à intégrer quatre ans plus tard l'équipe de Minnie Moustache et à chanter Si tu veux avec le soliste des COMPAGNONS DE LA CHANSON Fred MELLA, juchée sur un petit âne gris ! Ce qui a dû enchanter les Canadiens ! Une prestation que les médias souligneront en présentant Thérèse LAPORTE comme une interprète gracieuse, débordante de spontanéité et de naturel ; tour à tour naïve et fine, mariant sans apprêt à un soprano délicieux la magie évocatrice du geste ! Ce qui l'incitera, revenue dans son pays en 1966, à se tourner vers la chanson. Dernièrement, nous avons pu retrouver un extrait qui vous permettra de réentendre la délicieuse voix de Thérèse !

     


    votre commentaire
  • L'arc-en-ciel d'un quart d'heure par Fred MellaFred MELLA chantant du BRASSENS... à la CHANCE AUX CHANSONS de Pascal SEVRAN. Uniquement pour les aficionados ! Un extrait vidéo qui nous a été apporté par notre ami Pierre MICHAUD que nous remercions.

    Fred avait raconté au micro de l'Oreille en coin sur FRANCE INTER de quelle façon cette chanson était arrivée jusqu'à lui peu de temps après le décès de son ami BRASSENS par l'intermédiaire de PUPPCHEN, la compagne de ce dernier. Encore sous la forme d'une poésie que le soliste des COMPAGNONS avait trouvée magnifique, il avait aussitôt demandé à son autre ami Charles AZNAVOUR de lui en écrire la musique.

    A noter que Georges ne l'avait jamais chanté et qu'il avait écrit ce texte en déplorant l'oubli dont finissent par être victimes ceux qui disparaissent. Qu'ils soient devenus célèbres ou non. Du prémonitoire ! Comme s'il avait craint pour ses amis COMPAGNONS DE LA CHANSON ce qui leur est arrivé depuis qu'ils ont cessé de fréquenter les scènes du monde entier !

     

    Animation Flash


    votre commentaire
  • C'est banal, j'ai appris l'art vocal,
    au temps où je chantais à la chorale,
    c'était bien et quand je m'en souviens,
    j'entend encore l'abbé, nous diriger.
    (parlé : Bonjour monsieur l'abbé)
    Y'avait, Léon qui était basse hé-las il chevrotait
    y' avait aussi le p'tit Riton qui était baryton
    Jean-Loup était ténor léger, j'étais n'importe quoi
    et mad'moiselle le Grafouillot elle était soprano.
    C'est normal, j'ai appris l'art vocal au temps où je chantais à la chorale,
    et c'est vrai que pour des amateurs,
    on y mettait du coeur dans notre choeur.

     

    L'un des sketches à contre-emploi mis au point en 1975 par GASTON : La chorale et créé par André POPP qui nous a quittés l'an passé et Jean-Claude MASSOULIER. Un morceau qui aura suscité bien des créations comme celle de Jean-Loup34 dont le graphisme se laisse voir et auquel nous avions consacré un article voici déjà quelques années.

    Une création sur laquelle revient GASTON dans son Gaston raconte les Compagnons. Pour ceux qui ne sont pas au faite de l'affaire, figurez-vous qu'au départ ce n'était pas GASTON qui devait revêtir la soutane ! Ni même Gérard malgré des études au Séminaire ! Mais le grand Jo FRACHON qui avait même été jusqu'à faire des essais vestimentaires avant de se raviser et de demander à GASTON d'endosser lui-même l'habit ecclésiastique !


    2 commentaires
  • Champs-Elysées 28 février 1987... Il chantera désormais en solo !C'est ce soir-là, Samedi 28 février 1987, il y a vingt-neuf ans, en regardant le Champs Elysées de DRUCKER sur Antenne 2 que nous avons appris que Fred MELLA (Photo Jean Boekholt) avait décidé de se tourner vers une carrière en solo après quelques mois d'une retraite difficile à supporter. Mais quand la passion et la sensation d'avoir encore à vivre quelques moments exceptionnels viennent s'en mêler, il est parfois difficile de résister !

    Dans l'article paru dans un magazine people, Fred revient sur les premières passes d'une nouvelle carrière qui lui vaudront d'étrenner quelques nouvelles créations et de parler de ses nouveaux projets. Nous avions du reste déjà consacré pour toutes ses admiratrices restées nombreuses un article sur ce qui lui paraissait essentiel dans l'existence.

    Ce serait a priori son vieil ami Charles AZNAVOUR, venu à son secours à la fin de l'année 1986, qui l'avait alors décidé à "reprendre goût à la vie" après quelques mois de golf et de peinture et un ennui trop pénible à supporter. C'est à ce moment-là que sont nées le coeur d'un homme et cette magnifique interprétation dont notre ami Daniel SAURFELD a réalisé une vidéo. Au passage l'une des préférées des internautes depuis sa création à l'automne 2007 sur Dailymotion, Mes fidélités ou plus exactement Les copains :
     


    Mes Fidélités par verclaud


    Et depuis, il faut bien avouer que plus d'une vingtaine de nouvelles années de contact avec le public se sont ajoutées à l'exercice quelque quarante-deux années de COMPAGNON de la MUSIQUE et de COMPAGNON de la CHANSON ! Nous avons réalisé pour vous une version PDF de l'article people ci-dessous paru en mars 1987 que vous pourrez mieux visionner et éditer en cliquant sur ce lien.


    5 commentaires
  • Jean Lefebvre, l'ami de Jean Broussolle et des CompagnonsLes comédiens ont été, on le sait, quelques-uns à être proches des COMPAGNONS DE LA CHANSON, parmi lesquels Roland GIRAUD, Darry COWL, BOURVIL, Jacqueline MAILLAN, Maurice BIRAUD ou encore Lino VENTURA. Et parmi ceux que nous ne devons pas oublier figure aussi un certain Jean LEFEBVRE, celui dont son ami Lino disait qu'il avait "un regard triste de cocker". Il était, au départ, l'un des copains de toutes les premières années difficiles vécues par Jean BROUSSOLLE. A un moment où, bien avant d'en devenir l'une des composantes essentielles de l'ensemble, notre trompettiste de charme exerçait son talent à Paris au Quartier Latin. Alors que LEFEBVRE fréquentait lui le Conservatoire de Paris.  

    Rien d'extraordinaire donc, lorsqu'il s'est agi de recruter des comédiens et des figurants pour Minnie Moustache, qu'on ait pu retrouver le Valenciennois parmi eux. Surtout dans une création de Jean BROUSSOLLE ! Sans pour autant que notre sympathique cocker ait reconnu que leur amitié avait prévalu dans cette sélection. Sachant aussi que les deux Jean étaient, l'un et l'autre, des mordus de cheval et d'équitation, il n'y aurait rien eu là de vraiment surprenant. A défaut d'être couronnée d'un grand succès selon Jean LEFEBVRE, une fantastique expérience que cette Minnie Moustache ! Avec, indiscutablement, quelques belles mélodies supplémentaires (LEFEBVRE avec un collier est avec les Compagnons ci-dessous) dont cette chanson de Thérèse LAPORTE ! 

    Dans un ouvrage* publié en 1992 chez Michel LAFON, Jean LEFEBVRE revient sur les soirées qui les auront vus tous ensemble prendre un peu de bon temps après un spectacle. Avec quelques copains du Conservatoire, nous formions, dit-il, une sacrée bande ! Il raconte aussi comment Jean BROUSSOLLE et quelques autres étaient heureux à la fin des années quarante de pouvoir compter sur un gîte, lorsque le comédien acceptait de leur prêter la chambre dont il disposait place Clichy et que lui louait une logeuse éprise de musique. Il fallait bien que jeunesse se passe !

    Avec Jean BROUSSOLLE, il arrivera aux deux passionnés du monde équestre de se retrouver au milieu des chevaux en Camargue dans les années soixante-dix.

    * Pourquoi ça n'arrive qu'à moi, Carrère et Michel Lafon éditions, 1992

    Jean Lefebvre, l'ami de Jean Broussolle et des Compagnons


    2 commentaires