• Gaston et... Les escalopes vertes

     

    Nouvel extrait prélevé dans un numéro du magazine PIF que nous devons à notre amie Pascale. Un apport que nous avions déjà évoqués dernièrement. Une archive uniquement destinée aux amateurs de bandes dessinées qui aiment les COMPAGNONS DE LA CHANSON et... GASTON bien sûr !


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  • Il reconnaît qu'il est individualiste et pour devenir COMPAGNON DE LA CHANSON c'est vrai qu'il lui aurait fallu devenir davantage collectif et avoir ce qui tenait la plus à l'idée de Guy BOURGUIGNON, l'esprit Cum Panis fait de solidarité. Depuis ses premières soirées passées dans le giron d'Edith PIAF qui, un jour, lui avaient valu d'éprouver quelques difficultés à déplacer du mobilier dans la salle à manger de la grande chanteuse, sous les yeux amusés de celle-ci*, notre Charles a bien changé. Sans doute rongé par la revanche qui le tenaillait, il devait s'être promis intérieurement des journées moins compliquées. Question d'orgueil, quitte à compliquer celles de ceux dont les initiatives n'entraient pas dans ses plans !

    Notre ami Jean BOEKHOLT qui nous a quittés le 29 mai dernier doit bien rire là-haut en nous relisant. Ce défaut de solidarité et, n'ayons pas peur des mots, parfois aussi l'égoïsme d'un homme pourtant talentueux, n'aura pas permis à notre ami montpelliérain d'achever son Répertoire de textes des chansons des COMPAGNONS (couverture ci-dessouset cela l'aura affecté car sa réalisation FRERES JACQUES à la fin des années quatre-vingt avait laissé un souvenir impérissable. Et chez beaucoup d'admirateurs de l'ensemble un sentiment de profonde injustice.

     * Dans Piaf, mon amie, Ginou RICHER raconte comment l'intéressé avait eu du mal à soulever une chaise de salon au poids massif !


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  • Hubert Giraud, notre grand Arlequin de Tolède  vient de décéder...La nouvelle vient de nous parvenir... Hubert GIRAUD qui avait émerveillé les jeunes années de certains d'entrevous vient de nous quitter. A l'âge de 94 ans, à Montreux en Suisse où il résidait depuis un peu plus de trente ans.

    Avec l'ancien guitariste de Ray VENTURA et de ses collégiens, c'est encore une sacrée pointure que perd en ce mois de janvier la Chanson française ! 

    Né à Marseille, il s'est rendu célèbre pour avoir écrit quantité de chansons dont les plus connues sont Mamy blue (1971), un tube qui a été repris par des artistes comme Ray CHARLES, Julio IGLESIAS, Céline DION et Demis ROUSSOS. Sans oublier au départ, bien sûr, NICOLETTA. Pour laquelle, il écrira aussi Il est mort le soleil. N'oublions pas qu'Hubert GIRAUD a également apporté des succès aux COMPAGNONS DE LA CHANSON comme L'arlequin de Tolède conçu avec Jean DREJAC en 1959 ou Les Gitans l'année d'avant. Sans oublier Mélodie perdue. Avec Jean DREJAC, il avait également composé en 1951 pour les besoins d'un film devenu célèbre Sous le ciel de Paris de Julien DUVIVIER la bande du film qui sera par la suite reprise par une pléiade d'artistes de tout premier plan : Yves MONTAND, Edith PIAF, Juliette GRECO, Jacqueline FRANCOIS, Jean SABLON et tant d'autres.

     

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  • Avec l'ancienne speakerine, la sémillante Anne-Marie PEYSSON, un Palmarès des Chansons de l'automne 1966 mémorable que personne n'a oublié ! Avec les bafouillages de l'inénarrable Jacques SOLNESS perdu devant ses téléscripteurs diaboliques et une tentative de drague de notre voix d'or à laquelle peu d'entre vous, mesdames, auraient résisté... Neuf mois après une précédente édition du bouillant Guy LUX ! Mais quand on aime on ne compte pas !


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  • Pour retrouver nos derniers articles...Vous avez envie de retrouver un article et/ou une vidéo que nous venons de diffuser ? Ce n'est pas très difficile !

    Il suffit de vous rendre dans l'espace situé à gauche de votre écran (ou de notre page d'accueil). Sous la magnifique reproduction de l'image Kiffer représentant les Compagnons à leurs débuts, et sous l'espace Acheter/Commander, vous ne l'aviez peut-être pas encore distinguée, figure une rubrique Nos derniers articles publiés ici.

    Un simple clic gauche avec votre souris sur celui des articles que vous désirez revoir ou relire suffira ! Et puisque c'est dimanche, que vous avez le temps, pourquoi n'iriez vous pas sans attendre à la découverte de ce que vous n'avez peut-être pas pu lire ni voir les jours derniers ?


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  • Le combat d'Hubert Lancelot pour imposer sa biographie...Lorsqu'il eut achevé la collecte des données de Nous les Compagnons de la Chanson puis mis la dernière main à des textes que lui réclamait AUBIER et ARCHIMBAUD, Hubert comprit que sa tâche serait plus compliquée que ne l'avait été celle de son partenaire GASTON quelques mois auparavant. Aidé par un éditeur déjà reconnu dans les milieux du show business : Michel LAFON, ce dernier avait bénéficié pour son Gaston raconte les Compagnons d'une excellente couverture médiatique. Ce qui ne sera pas le cas d'Hubert. En dehors d'un Sacrée Soirée et d'une invitation chez Jean-Pierre FOUCAULT, ils seront quelques autres à se défiler. Parmi lesquels Michel DRUCKER. Déjà, serait-on tenté de dire !

    Ce premier ouvrage de GASTON proposé dès la fin 1985 sera effectivement réimprimé à plusieurs reprises en 1986. Sans doute le fait d'avoir été le tout premier des ouvrages consacrés aux COMPAGNONS DE LA CHANSON a-t-il permis au benjamin de l'équipe de compter sur un certain succès de curiosité des admirateurs de l'ensemble.

    Mais ce n'est pas la seule raison. Comme le pensait Hubert, l'excellent numéro populaire des COMPAGNONS DE LA CHANSON n'appartenait-il pas déjà au passé ? C'est également ce qu'avait déclaré en substance à un média son épouse Mimi au moment de leurs adieux, quatre ans plus tôt. LES FRERES JACQUES auraient eu pour eux, disait-on, de flatter davantage le côté intellectuel en recherchant des textes à défaut de compositions mélodieuses, mais les COMPAGNONS ? Un constat sévère ! Mais qu'aurait-il donc fallu faire pour faire tomber de telles réticences ? Rester fidèle aux toutes premières orientations définies à la Villa du Point-du-Jour sans jamais aller vers une extension du rôle d'un soliste au sein d'un tel ensemble ? Et se passer ensuite de la voix et du timbre exceptionnel de Fred MELLA, l'une des plus belles voix de la Chanson française ?

    A ce jour, aucune réponse n'est intervenue qui expliquerait ce couac. Malgré le fait, bien plus tard, que l'ouvrage autobiographique de Fred MELLA : Mes maîtres enchanteurs se soit vendu bien mieux chez FLAMMARION.


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  • Les amateurs des toutes premières chansons des COMPAGNONS seront ravis.

    N' oubliez pas ma chanson symbolise le traumatisme de la guerre 39-45. Enregistrée le 18 Octobre 1951, sur des arrangements vocaux magnifiques de Marc HERRAND. Paroles de Michel EMER, musique de Léo POLL, le papa de Michel POLNAREFF qui s'illustrera également dans la Chanson du galérien, une année plus tôt !


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  • Comme le signale le site CHARTSINFRANCE.NET dans l'un de ses derniers articles, Jacqueline FRANCOIS, Lucienne DELYLE, Yvette GIRAUD ou Cora VAUCAIRE étaient quelques-unes des grandes vedettes françaises d'après-guerre. Tout autant que les COMPAGNONS DE LA CHANSON mais, ceux-ci avaient été bien plus présents aux Etats-Unis et à l'étranger qu'ils ne l'avaient été en France. Surtout depuis la fin 1947 et leur succès au Play House Theater de New York suivi d'un bis repetita en 1948.

    Cela se traduit parfaitement dans le classement du TOP 10 publié au 31 décembre 1955 (ci-dessous), une année où ils ont plus repris des succès écrits par d'autres que chanté leurs propres créations. Il faudra attendre la fin des années cinquante et ce prodigieux Marchand de bonheur pour que le tandem CALVET/BROUSSOLLE se mette en vitesse de croisière :

    1. Tania et Eddie Constantine - L'homme et l'enfant
    2. Jacqueline François - Les lavandières du Portugal
    3. Cora Vaucaire - La complainte de la Butte
    4. Lucienne Delyle - Gelsomina
    5. Dario Moreno - Mambo italiano
    6. Georges Brassens - L'auvergnat (photo ci-dessus)
    7. Mouloudji - Un jour tu verras
    8. Tino Rossi - Prière péruvienne
    9. Line Renaud - Tango de l'éléphant
    10. Yvette Giraud - Un p'tit peu d’argent
     
    Il est facile d'imaginer ce qui a donc prévalu au début de l'année 1956 et quels étaient les objectifs poursuivis par les troupes de Jean-Louis JAUBERT car il leur fallait reconquérir une certaine audience en France. Ce qui les incitera à se produire à l'Olympia en avril 1956 puis à créer ce spectacle grandiose que Robert HOSSEIN n'aurait pas boudé, nous voulons parler de MINNIE MOUSTACHE proposée à la Gaîté Lyrique début décembre de la même année. Une opérette écrite par Jean BROUSSOLLE et André HORNEZ sur un livret musical de Georges VAN PARYS. 

      

     

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  • Enregistrée durant l'émission Tempo rendant hommage à Joe DASSIN, l'un des extraits où le talent du regretté Gérard SABBAT s'exprime le plus ! Ces Petits cochons avaient été enregistrés en 1971, l'année précédente.


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  • Une bien jolie chanson du Québécois Gilles VIGNAULT que ce Doux chagrin que les COMPAGNONS DE LA CHANSON baptiseront différemment. Devenue Qu'il est difficile d'aimer, ils l'enregistreront en 1966 avec une autre de ses chansons Pendant que chez Polydor avant de changer de label et de passer chez CBS.


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