•  

    En écoutant mon coeur chanter...Nous sommes sûrs que beaucoup se posent quantité de questions à propos de certaines des chansons dont vous raffolez et dont, pourtant, on ne parle guère. Celle que nous vous proposons aujourd'hui vous permettra peut-être même Mesdames, de vous rappeler que c'était sur cet air-là que votre futur vous avait invitée à danser.

    Beaucoup de titres ont un côté anecdotique. Cela a été le cas d'Alors raconte écrit par Jean BROUSSOLLE avec Gilbert BECAUD lors d'une escapade aux Etats-Unis, ou des Comédiens d'AZNAVOUR dont les Compagnons n'avaient pas voulu et que Fred MELLA, déçu par cette décision, avait menacé de ne jamais chanter. Heureusement pour les COMPAGNONS DE LA CHANSON et pour Charles AZNAVOUR qu'il changera d'avis. Si certains airs ont leur histoire comme Les trois cloches ou comme Le Marchand de bonheur, dont on dit que l'air a été écrit par Jean-Pierre CALVET sur une nappe en papier dans un restaurant israélien, d'autres en revanche conservent tout leur mystère et c'est ce mystère-là que nous vous proposons de décrypter en faisant appel à vos souvenirs. Avec cette chanson magnifique, voici un titre qui, à notre avis, a conservé aujourd'hui encore toute sa fraîcheur : EN ECOUTANT MON COEUR CHANTER enregistré sur un 30 cm sorti au début des années 70   

    Le court extrait de la version Charles TRENET que vous pourrez écouter en cliquant sur ce lien, n'échappe pas à cette règle anecdotique. Ecrit en 1946 par HERPIN (pour les paroles) et JAMBLAN (pour la musique) ce titre qui, curieusement, ne figure pas parmi les plus grands succès des COMPAGNONS DE LA CHANSON aurait dû connaître un meilleur sort. Dans une version magnifiquement mis en valeur par le timbre de Fred MELLA, celle de Charles TRENET semble un peu palote. Contrairement à l'interprétation de Mes jeunes années. C'est en 1967 que, derrière Mireille MATHIEU, les COMPAGNONS DE LA CHANSON l'ont interprétée. Pourtant, la chanson avait derrière elle une très longue carrière puisqu'avant d'être remise au goût du jour et adaptée en français pour être interprétée par Charles TRENET, le crooner Jean SABLON ou Line RENAUD voire Lys GAUTY, elle avait été interprétée par les plus grands aux Etats-Unis, dès 1946, sous le titre : All of a sudden my heart sings, dont : Frank SINATRA, Nat King COLE et Paul ANKA. Rien que ça, excusez du peu !

    Mais il n'est pas inutile de revenir sur le cheminement de ce titre. Dans un article consacré à JAMBLAN, nous avons appris que c'était le 28 mai 1942 que Jean SABLON avait enregistré aux studios Decca à New York une version française et anglaise de Ma mie, un titre déjà ancien de JAMBLAN et HERPIN. Cela vaudra à la chanson d'être remarquée et recréée sous le titre de All of a sudden my heart sings pour une comédie musicale Anchors Aweigh portée à l’écran. Le succès considérable amènera à rebaptiser la chanson My heart sings, et elle deviendra après coup un des plus grands standards américains repris par Duke ELLINGTON, Nat KING COLE, Errol GARNER, Paul ANKA, Dany KAYE pour ne citer que les plus célèbres. Un engouement qui atteindra la France où JAMBLAN adaptera de nouvelles paroles pour une chanson devenue En écoutant mon cœur chanter.


    4 commentaires
  • Bonne année 2016 à tous !Après des débuts un peu timides en février et mars 2015, notre nouveau site Eklablog COMPAGNONS DE LA CHANSON prend un tout petit peu de hauteur et il se hisse un peu plus souvent à la première page de Google.fr. Mais c'est vrai que vous êtes désormais approximativement cent cinquante à venir assez régulièrement nous rendre visite et une cinquantaine à vous être abonnés à notre newsletter. Et, soulignons-le, vous êtes aussi plus de 1.500 à vous être inscrits chez l'ami Bruno MALLET et une grosse poignée à suivre les COMPAGNONS de notre amie Sybille. Sans oublier pour autant de visiter la gigantesque vitrine de notre autre ami Claude VERRIER. Ce qui montre que vous restez fidèles à cette mémoire bafouée et à ces seize COMPAGNONS qui auront charmé trois générations d'admirateurs et qui ont écrit l'une des plus belles pages de notre belle Chanson française ! Qu'on se le dise !

    Le 8 du mois prochain, ce site fêtera ses huit ans et nous conservons plus que jamais l'espoir de séduire ceux qui apprécient la belle Chanson française et qui ne nous suivent pas encore. Mais, en attendant, laissez-nous vous souhaitez en ce premier janvier tout le meilleur pour les jours qui viennent. En espérant aussi moins de drames, tragiques, comme ceux que nous avons connus l'an passé !

    B O N N E   A N N E E   2 0 1 6   C H E R S   A M I S !  


    14 commentaires
  • A Bruxelles en Belgique, cette fin d'année 1969 sera mal vécue par les COMPAGNONS DE LA CHANSON. Et pour cause ! Avec Guy, ils perdaient, non seulement leur régisseur, mais aussi l'un des créateurs du groupe qui, en février 1946, avait bataillé ferme avec Jean-Louis JAUBERT et Marc HERRAND face à Louis LIEBARD et enfin, une basse dont la voix fera défaut par la suite.

    "C'est un frère qu'ils ont perdu" titrera l'une des parutions people de l'époque.

    Fin 1969, les Compagnons étaient en tournée en Belgique... sans Guy !


    9 commentaires
  • 30 décembre 1969... Guy nous quittait !30 décembre... Une journée épouvantable à tous points de vue ! En 1969, voici 46 ans, la nouvelle tombait sur FRANCE INTER, et sur nombre d'autres radios également ! Ceux de la génération HERRAND et de la génération CALVET/BROUSSOLLE ne peuvent avoir oublié cette annonce que nous vous reproposons d'écouter. Si du moins leur transistor de l'époque était branché sur les ondes de FRANCE INTER : 

    FRANCE INTER - 30.12.69 - Décès Guy Bourguignon.mp3 

    L'un des piliers et créateurs de l'édifice venait de décéder après une hospitalisation de quatre semaines à l'Hôpital FOCH de Suresnes. Guy BOURGUIGNON, tout le monde le connaissait et l'été auparavant on l'avait vu s'arrêter à Périgueux avec ses COMPAGNONS DE LA CHANSON pour y fêter le centenaire de sa grand-mère qu'il surnommait affectueusement : Maman Atou (photo ci-dessous JM Bourguignon). Sur cette photo prise en Périgord, on le voyait encore trinquer aux côtés de la jeune présentatrice télévision Martine LEPAGE qui préparait une émission pour Jacqueline JOUBERT : A bout portant  montrant l'ensemble en tournée. Une Martine LEPAGE à laquelle il avait confié qu'il aurait aimé être un Compagnon, mais dans la salle ! Pour s'assurer, chaque soir, que tout était bien conforme au plan de répétitions. Comme le raconte si bien Hubert dans son Nous les Compagnons de la Chanson, alors qu'ils étaient en ce mois de novembre 1969 en train de se familiariser avec la mandoline tout en répétant ensemble : Angelo, Guy ne s'était pas présenté à leur rendez-vous habituel. Alors qu'ils s'apprêtaient une fois de plus à partir tous en tournée en Belgique.

    Jusqu'à la dernière minute de cette fin décembre tragique, ses partenaires et amis n'avaient pas voulu croire à une issue fatale malgré le pronostic vital plus que réservé du médecin qui avait tenté de l'opérer. Certes, les dernières photos et les derniers enregistrements réalisés lors d'un Télé-dimanche en novembre nous avaient montré un Guy fatigué qu'une thrombose de l'œil avait un peu plus affaibli, mais de là à imaginer qu'il décéderait aussi brutalement et de cette façon...

    30 décembre 1969... Guy nous quittait !

     


    2 commentaires
  • 1961 ! Avec leurs ventes records de succès, les COMPAGNONS DE LA CHANSON faisaient mieux que résister face aux assauts du twist ! De cette époque fantastique, sont également issus des titres dont on a peu parlé et qui ne faisaient absolument pas tache dans le tableau ! Comme cet Enfant de bohême dû, une fois encore, à la maestria de la doublette Jean BROUSSOLLE/Jean-Pierre CALVET, véritable duo magique des COMPAGNONS seize ans durant !


    1 commentaire
  • Sans les COMPAGNONS DE LA CHANSON, Fred MELLA interprète Bras dessus, bras dessous. Un extrait que nous devons à Pierre MICHAUD !


    2 commentaires
  • Soleil, va-t-en soleil... va-t-en à tout jamais. Oh, oh, oh...

    Ceux qui apprécient les textes de Jean BROUSSOLLE créés pour les COMPAGNONS DE LA CHANSON apprécieront cette chanson enregistrée en 1966 dont nous ne pouvons hélas que vous proposer un court extrait. Et si vous voulez en connaître un peu plus, cliquez sur le lien suivant. Mais, surtout, prenez soin de modifier les coordonnées de nos sites qui sont désormais hébergés chez Eklablog. 


    votre commentaire
  • Les COMPAGNONS DE LA CHANSON chantaient merveilleusement Noël et ces extraits vidéo rappelleront à certains d'entre nous quelques souvenirs à présent loin. Ils étaient encore des enfants et écouter les COMPAGNONS leur chanter des airs connus de Noël avait un parfum magique. Ce Noël blanc et ces Anges dans nos campagnes en font bien entendu partie.


    1 commentaire
  • Entends ce message...En ces jours de fête, je ne peux m'empêcher, sans doute comme beaucoup, de repenser à ces années où, encore enfant, j'entendais cette magnifique chanson. L'une de celles que je préférais de loin parce que Noël était encore considéré comme quelque chose de magique, de différent. Si, à la maison, nous manquions de beaucoup de choses, il y avait néanmoins la chaleur réconfortante de notre vieux poêle à charbon et cette voix de Fred MELLA qui parvenait à faire oublier tout le reste. Qu'aurions-nous demandé de plus ? Combien de fois y ai-je pensé à cette vieille maison presque en ruines qui, aujourd'hui, a laissé sa place à un complexe marchand ? Comme à ceux qui peuplaient cet endroit où l'on vivait encore du charbon à la fin des années cinquante ! Nous serons sûrement quelques-uns à nous souvenir en écoutant cette belle chanson à ce que nous étions jadis, comment nous célébrions Noël et c'est assurément tout cela qui me pousse chaque jour à entretenir cette flamme. Pour que ne meure pas tout à fait, même s'il reste les disques et les CD, ces COMPAGNONS DE LA CHANSON que nous avons tant aimés et que nous continuons d'aimer !

    A vous tous qui allez fêter cette fin d'année, et avec un peu d'avance, tous nos vœux et surtout, surtout, une bonne santé ! Pour le reste...

    Louis PETRIAC 


    11 commentaires
  •  

    Il aurait été difficile en cette veille de Noël de ne pas entendre cette magnifique interprétation de l'Ave Maria de SCHUBERT dont Fred MELLA savait si bien nous régaler. 


    votre commentaire