• Tous les clips Les Compagnons De La Chanson

    Après Telstar et son étoile en plein jour, c'est d'une autre étoile dont nous parlent les COMPAGNONS DE LA CHANSON, filante celle-là ! Une interprétation qui reste souvent confondue avec l'autre !

    Cette étoile filante enregistrée en 1970 est due au talent de Maurice VIDALIN qui a fait de la chanson de l'acteur Lee MARVIN un tube qui sera également repris avec un certain succès par un jeune chanteur Gilles MARCHAL.


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  • Un très beau texte de Jean BROUSSOLLE plein d'espoir qui convenait à merveille à ce que traversaient les COMPAGNONS DE LA CHANSON en ce début d'année 1970. Surtout après la disparition de Guy BOURGUIGNON auquel Jean était tant attaché !


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  • Reviens LisaUne chanson de François DEGUELT, c'est assez rare pour être signalé ! Il faut dire qu'en 1956, un an avant qu'il écrive cette chanson, il venait de décrocher le Grand Prix de l'Académie du Disque Charles Cros, et qu'il commençait à faire parler de lui... En tournée avec Jean NOHAIN pour son émission "36 chandelles", il chantait également en première partie des spectacles d'Edith PIAF dans toute la France ! Animateur de radio, l'homme était alors sur le point de devenir un chanteur reconnu et quelqu'un qui compte. Aussi bien dans la profession qu'aux yeux du public !

    Ce Reviens Lisa faisait partie des enregistrements mis en boîte en 1957 ! Magnifiquement illustrée par des photos rappelant quelques belles amours enfantines qui rappelleront quantité de souvenirs aux Lisa qui s'en sont un jour allées sans jamais revenir ! Au grand désespoir de leurs jeunes admirateurs masculins !


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  • Avril 1955... Georges BRASSENS entre dans le répertoire des COMPAGNONS DE LA CHANSON avec une de ces chansons hommage que l'adorateur de la vieille Jeanne se plaisait à concevoir du fond de sa tanière de l'impasse Florimont. Cette chanson hommage, c'est L'Auvergnat.

    Notre ami marseillais Bernard HELIN qui était en colonie de vacances au-dessus de Nice à Gairaut, se souvient encore de cette version de La chanson pour l'Auvergnat à l'été de la même année. Son beau-frère, plus âgé, moniteur au sein de la colonie avait eu la chance de descendre voir les COMPAGNONS DE LA CHANSON l'interpréter à Nice pour la première fois en représentation. Et il lui avait raconté quelque temps plus tard que certains spectateurs avaient pleuré en les écoutant interpréter la fameuse chanson de BRASSENS.


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  • Un Charles Aznavour encore accessible...Il venait d'apporter Les comédiens et La mamma aux COMPAGNONS DE LA CHANSON... Interviewé par François CHALAIS, l'un des premiers "Monsieur Cinéma" de la télévision d'antan, un portrait de Charles AZNAVOUR. A une époque (1963) où il était encore accessible et où on aimait l'entendre évoquer les débuts difficiles qu'il avait connus. Et aussi, déjà, ses relations avec l'argent, l'un de ses dieux.

    Restent les compositions et tous ces merveilleux succès écrits qui nous font oublier les travers d'un artiste dont le talent de commerçant est devenu aujourd'hui trop visible et souvent insupportable. N'est-ce pas Jean BOEKHOLT ?

    Quel dommage ! 


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  • Quand Ginou, l'amie de Piaf, parlait du P'tit Rouquin, Jean Albert...Pour GINOU, l'ancienne épouse de Guy BOURGUIGNON, amie d'Edith PIAF, le comique des COMPAGNONS DE LA CHANSON s'appelait Jean ALBERT. Celui que la grande chanteuse avait baptisé du nom de "La tache de soleil". Elle en parle dans l'ouvrage qu'elle a publié chez DENOEL en 2007 au moment de la sortie sur les écrans du film La môme.

    "Farceur intarissable, écrit-elle, il aimait plaisanter dans des cocktails un peu guindés. Sans toujours le faire exprès. Au Québec, lors d'une réception, alors que se jouait au théâtre à Paris, Le Procès de Franz Kafka, quelqu'un passionné de culture française, demanda à ALBERT si Le Procès faisait du bruit dans notre capitale. Oui, répondit-il, il y a le procès de Kafka, mais quand on est partis, il n'y avait pas encore le verdict ! clama-t-il du fond du cœur. Tout droit arrivé de sa Dordogne natale, il ne plaisantait pas et pensait qu'il s'agissait d'un vrai procès d'assises. En toutes circonstances, il voulait avoir l'air au courant. Quelques minutes plus tard, lors de la même réception, notre infatigable boute-en-train récidiva. Devant l'ambassadeur de Pologne, il raconta une histoire affirmant que dans une soirée il y avait un gars qui était saoul comme un Polonais ! Un propos auquel son interlocuteur stoïque, répliqua calmement qu'en France, nous disions saoul comme un Polonais alors qu'en Pologne, on dit avoir du tact comme un Français !

    En tout cas, ajoute-t-elle, l'inélégance involontaire de notre rouquin préféré ne l'empêcha pas de trouver une comtesse canadienne et de l'épouser."


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    La môme à la télé, ce soir sur France 3...

    TF1 l'avait déjà diffusé en 2009, deux ans après sa sortie en France et juste après le sacre de Marion COTILLARD "au pays des anges". Mais, il est tout a fait possible que vous l'ayez manqué ! C'est peut-être le moment de vous faire une idée sur ce film que beaucoup de ceux qui apprécient les COMPAGNONS DE LA CHANSON ont estimé peu à la hauteur de la rencontre d'Edith PIAF avec Marcel. A un moment où elle sortait d'une liaison avec... Jean-Louis JAUBERT et d'une tournée aux Etats-Unis qui n'avait pas été conforme à ses espérances. Comme Fred MELLA l'avait indiqué lorsqu'on lui avait demandé s'il avait vu le film lors de sa sortie, ils étaient pas mal à vouloir conserver l'image d'Edith telle qu'elle l'était. A notre humble avis, ils ont eu raison tant Olivier DAHAN en a fait quelque chose de différent ! Un excellent succès de... curiosité !


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  • QLes Compagnons... Mythe ou pas mythe ?uand, avec Christian FOUINAT, nous avons eu à donner un titre à notre biographie COMPAGNONS DE LA CHANSON, ce sont les aspects de la carrière du groupe qui nous ont aussitôt incité à parler de mythe.

    C'est vrai qu'en octobre 1947, au moment de leur départ pour les Etats-Unis avec Edith PIAF, tout semblait déjà être du domaine du mythe. A plus forte raison après leur succès au Play House Theater de New-York ! Que huit de ces neuf garçons qui chantaient encore dans des granges à la fin de l'année 1944 ou six mois plus tôt en Suisse devant des salles quasiment vides, aient pu, soudain, devenir les représentants de notre Chanson française, tenait d'un véritable conte de fées ! Si on réfléchit, cette réussite mythique et cette ascension que les Etats-Unis ont voulu soutenir, se défend au plan sociologique. Parce que les Américains s'étaient reconnus en ces neuf garçons dont le plus âgé, Jo FRACHON, n'avait que 28 ans ! Pourquoi d'ailleurs n'en n'aurait-on pas fait un mythe de cette fabuleuse réussite ? Et pour quelle raison ne l'aurait-on pas amplifiée ? Surtout à un moment où au sortir du nazisme et d'un épouvantable conflit avec les hordes d'un fou sanguinaire, on trouvait à ces jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON un tel parfum de fraîcheur ?

    Mais, s'il ne s'agit pas de mythe, que leur a-t-il donc manqué pour que cette réussite spectaculaire en devienne un ? Définitivement et qu'elle permette longtemps après qu'ils bénéficient toujours d'une aura particulière ? Comme celle rencontrée par d'autres artistes qui ont participé à ce "rêve américain" : Qu'il s'agisse de Levi STRAUSS, de Marlène DIETRICH, de Frank SINATRA, de Greta GARBO, de Marylin MONROE, voire d'Elvis PRESLEY... Une catastrophe ou un parcours plus tourmenté que le leur ? Des amours tumultueuses comme celles vécues par notre Edith PIAF ? Allez savoir !

    Les Compagnons... Mythe ou pas mythe ?Ce qui est sûr, c'est que fin 1947, ils faisaient partie du rêve américain. Mieux même, ils l'incarnaient ! Et ils l'incarneront quelque temps sans qu'il soit permis d'en douter ! Ce qui leur vaudra d'enchaîner jusqu'en 1954 des tournées régulières aux States !

    Le fait que l'on ait pu attribuer dès le départ aux COMPAGNONS cette sorte de réussite mythique vaudra même à Jean ALBERT, le P'tit Rouquin de l'équipe, d'être porté aux nues par une certaine presse américaine. Le sachant célibataire endurci, on ira même jusqu'à proposer à cet ancien enfant de la balle et artiste de cirque d'autres challenges ! Il faut reconnaître que son visage tourmenté et son menton volontaire détonnaient et que l'homme se prêtait à merveille aux créatures simiesques que les jeunes artistes étaient censés singer dans certains de leurs sketches ! Certains iront jusqu'à lui trouver un air de ressemblance avec l'un des premiers durs de Hollywood, l'acteur James CAGNEY (photo ci-contre) ! Au point que le courrier du cœur d'un journal ira même présenter cet homme comme un séducteur impénitent ! Alors qu'il était très réservé et souvent seul !     


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  • L'un des premiers 30 cm des Compagnons...Ah ce disque des COMPAGNONS DE LA CHANSON reproduit sur votre gauche ! En écoutant ces premiers succès des meilleures années, c'est vrai qu'au début des années soixante il était impossible aux quelques gamins admirateurs du groupe de deviner, faute d'une jaquette imagée, qui était qui et ce qu'avait été le passé - déjà - glorieux de l'ensemble. Et à l'époque, pour trouver des informations sur des artistes comme les COMPAGNONS... ou un magazine évoquant les neuf éléments composant le groupe... bonsoir ! En dehors de Salut les Copains ou de Mademoiselle Age tendre chez nous en France, pour le reste c'était plus coton !... Heureusement que pour les garçonnets ou les fillettes que nous étions encore, il y avait la télé, Guy LUX et Raymond MARCILLAC avec, pour ce dernier, son Télé Dimanche pour nous révéler par l'image ce qu'on entendait assez souvent à la radio. Reconnaissons que les gens de notre France profonde étaient bien plus vernis que certains petits Parigots, admettons-le ! Car il était bien rare que les tournées CHANFREAU n'aient pas prévu une représentation dans une ville ou une autre. Alors qu'à Paris... en dehors de l'Olympia ou de Bobino ! Si on avait pas la chance d'avoir des parents eux-mêmes touchés par la magie compagnonnesque, les carottes étaient vite cuites !...

    Je me souviens encore du jour où j'ai fait jouer sur mon électrophone ce 30 cm et où j'ai découvert ces Jeunes années avec la voix haut perchée de ce Petit Chanteur à la Croix de Bois qui se couplait magnifiquement à celle de Fred MELLA. Magistral ! Je crois que c'est ce jour-là que je suis devenu admiratif de ce que faisait ce groupe et que je me suis jeté sur tout ce que je pouvais trouver chez le disquaire situé près de mon lycée. Avec cependant bien des difficultés, je dois l'avouer, pour arriver à mettre la main sur l'ensemble du répertoire. Ce n'est donc que bien plus tard que des tas de gamins, comme celui que j'étais, découvriront des succès comme Les trois cloches, Le violon de tante Estelle, Sur ma vie ou Je t'appartiens ! Et aussi des artistes comme Marc HERRAND, Jean ALBERT et Paul BUISSONNEAU !

    Oui, vous serez quelques-uns, j'en suis sûr, à repenser à l'un de ces premiers 30 cm des COMPAGNONS ! Avec sûrement une pointe de nostalgie ! Tout comme celle que j'éprouve en rédigeant ces quelques lignes !

    Louis PETRIAC 

     


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  • C'est toujours intéressant de connaître les fondements et les inspirations d'une chanson ou d'une mélodie. Grâce aux apports d'Alexis, un "Ami des Compagnons", nous sommes aujourd'hui en mesure de revenir sur ce Chant du galérien créée en 1942 par le père de Michel POLNAREFF, un certain Léo POL et par l'académicien et ancien ministre Maurice DRUON. DRUON qui est aussi l'auteur, rappelons-le, du Chant des partisans écrit en 1945.

    Le chant du galérien... A propos de la chansonRécompensé par un Goncourt pour avoir également commis Les grandes familles en 1948, s'il a été quelques mois dans un gouvernement du Président POMPIDOU, Ministre des Affaires Culturelles, c'est bien plus parce qu'on avait tenu à distinguer un homme dont les apports culturels sont considérables. Car l'arrière-petit-neveu du poète Charles CROS et neveu de Joseph KESSEL aura laissé quelques œuvres inoubliables comme Les rois maudits

    Mais, revenons au chœur, celui de Jerzy SIEMIONOW, qui interprétait dès 1930 ce chant qui appartient au folk-song russe. Une ancienne chanson de bagnards russes pour être précis que Léo POLL a arrangé pour en faire ce qu'il est devenu par la suite. Avant que Maurice DRUON en écrive des paroles s'inspirant, elles aussi, de ce chant de bagnards. La chanson sera tout d'abord interprétée par Yves MONTAND avant de l'être en 1950 par les COMPAGNONS DE LA CHANSON puis par Armand MESTRAL et MOULOUDJI en 1958 et, enfin, par de nombreux autres artistes.


    Le Galérien les Compagnons de la chanson par le-pere-de-colombe


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