• Yves Joly, le formateur de Guy Bourguignon

    Yves Joly, le formateur de Guy BourguignonVoici trois ans, le 24 mai 2013, s'éteignait l'une des grandes figures du domaine de la marionnette, un certain Yves JOLY qui était tout de même âgé de... 105 ans ! Ce qui nous vaut de parler de cet homme aujourd'hui tient à un fait rattaché à l'histoire des COMPAGNONS DE LA CHANSON et de l'un de ceux qui sont à l'origine de la création de l'ensemble... Guy BOURGUIGNON qui, lui, aura hélas disparu longtemps avant Yves JOLY.

    Yves JOLY était en effet, en 1941, l'un des premiers à avoir cru au talent de notre ami Guy et pour lui avoir donné une chance au sein de sa troupe de jeunes marionnettistes. C'était en 1942 en Périgord, où Guy venait de se réinstaller après une parenthèse dans le nord de la France et Guy venait de lier connaissance l'année précédente avec Lolo JACOB pas encore devenu le Jean-Louis JAUBERT que l'on connaît. Au sein d'un chantier de jeunesse Jeunesse et Montagne. Chez l'enfant de Tulle qui avait regagné un Périgord familial (son père était directeur de l'agence du Crédit Lyonnais de Périgueux), il y avait déjà un peu de passion pour le métier de régisseur. Parallèlement au cinéma ! Et Yves JOLY avait incité ses jeunes élèves à concevoir des spécimen de marionnettes d'une taille imposante qui amusaient beaucoup le public. Mais on était encore loin de la chanson qu'il découvrira par la Chanson animée et un dénommé... Louis LIEBARD à Lyon à l'automne 1943 ! Après toutefois cette parenthèse au sein de Jeunesse et Montagne !

    Je reviens sur cette fantastique odyssée dans l'ouvrage que j'ai conduit et publié en 2013 et dont il était question ici voici quelques jours. Et que le comédien Roland GIRAUD avait préfacé pour rendre hommage à Guy ! Ceux d'entre vous qui n'ont pas connu les débuts des COMPAGNONS DE LA CHANSON apprendront sans doute quelques petites choses utiles à découvrir !

    Louis PETRIAC

    GUY BOURGUIGNON, le Compagnon de la Chanson périgourdin, ISBN n° 978-2-918296-24-9.


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  • Une chanson magnifique conçue par le duo Jean-Pierre CALVET et Gérard BOURGEOIS avec un ton empreint de gravité. A un moment où, au début des années soixante-dix, on assistait à un exode rural. Nous vous avions invité voici quelques semaines à découvrir un tout autre extrait mais celui-ci n'est pas mal non plus !


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  • Le bien joli présent de Paul Michel de... Rosselange

     

    Le bien joli présent de Paul Michel de... RosselangeNous en sommes les premiers ravis, notre travail sur le duo magique des COMPAGNONS DE LA CHANSON est en train de faire des partisans, après quelques vicissitudes. Défiance que ne méritait pas cet ouvrage qui nous aura demandé quelques heures d'enquête et de travail. Ainsi, vient de nous parvenir de Rosselange en Lorraine, à proximité de l'endroit où Jean BROUSSOLLE a vécu son enfance, une figurine qui le représente.

    Un travail que Paul MICHEL (ci-contre), c'est le nom de cet ancien ouvrier des Acieries de WENDEL qui avait eu l'occasion d'y croiser le père de Jean BROUSSOLLE, a mis treize heures pour réaliser. Et qu'il nous a gentiment offert comme pour nous encourager. Nous l'avions eu au téléphone et cet homme de 82 ans nous a avoué avoir consacré quelques heures à sculpter sur un bois venu d'Afrique 306 figurines qu'il a présentées dans plus de soixante-dix expositions. Certaines représentent évidemment les plus grands de ce monde, mais aussi des personnalités locales dont l'intéressé garde un excellent souvenir. Merci Paul MICHEL ! Votre réalisation sur Jean BROUSSOLLE figurera dans notre ouvrage à paraître !

    Nous vous rappelons que vous pouvez toujours rejoindre la centaine d'admirateurs qui se sont déjà manifestés et nous soutenir en réservant ce document préfacé par Fred MELLA à l'aide du document joint.

     


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  • A propos de Telstar, nos amis belges pensent que...Retrouvé pour vous dans un magazine belge des années soixante, ce commentaire d'un média à propos de Telstar. Une chanson qui avait été enregistrée au tout début de l'année 1963 (ci-contre).

    "La chose est bien connue et vérifiée depuis de longues années : les COMPAGNONS DE LA CHANSON ont le talent de mettre à leur répertoire des chansons à succès, les élevant quelquefois au-dessus d'un niveau pas toujours éloigné de la guimauverie. Est-ce le cas pour Telstar ? Déjà Colette DEREAL avait mis cette interprétation à son répertoire et c'était sympathique. Avec les COMPAGNONS DE LA CHANSON il semble cependant que Telstar gagne encore d'excellents défenseurs. C'est une chanson agréable d'ailleurs. Elle a le mérite, sur un ton et un rythme allègres, de tenter une liaison poétique entre des terriens romantiques et une remarquable invention technique : un petit point d'argent qui fait rêver alors qu'il aurait pu rester sèchement du domaine des réalités scientifiques ou utilitaires. Une chanson l'a fait un peu glisser dans le domaine du rêve. C'est heureux.

    Dans une telle optique, l'harmonieuse chaleur des voix des COMPAGNONS se trouve bien sûr dans son élément.


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  • Eux et les Compagnons... Théodore BikelIl vous rappellera sûrement quelque chose cet extrait vidéo ci-dessus de Théodore BIKEL que vient de nous envoyer Chantal, une admiratrice des COMPAGNONS... Eh oui, il s'agit bien de la version originale de Tumbalala de Jean BROUSSOLLE et de Jean-Pierre CALVET créée par le duo magique des Compagnons en 1965 qui se sont inspirés d'une vieille chanson du folklore hébreu Tumbalalaïka. Pour qu'on en arrive de cette façon-là à en faire l'un de leur plus grands succès de la fin des années soixante, l'un des derniers du duo magique CALVET/BROUSSOLLE, c'est incontestablement que les COMPAGNONS DE LA CHANSON souhaitaient conserver ce rayonnement international qu'ils avaient déjà développé avec les deux hommes.

    Theodore BIKEL, acteur et chanteur américain juif d'origine autrichienne est décédé en juillet l'an passé à Los Angeles. Sachez qu'Il avait interprété plus de deux mille fois sur les scènes de Broadway l’air mythique de la comédie musicale Un violon sur le toit, d’après l’œuvre de Sholem ALEICHEM dont les COMPAGNONS avaient tiré, outre ce Violon sur le toit magistralement joué au violon par Jean BROUSSOLLE, Ah si j'étais riche. Celui qui restera sans aucun doute le plus grand chanteur yiddish contemporain, a eu une vie d’une incroyable richesse, de Vienne à New York, en passant par la Palestine mandataire.


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  • A-t-il regretté de ne pas avoir été Compagnon... de la Chanson ?

    En juillet 1946, après que les jeunes COMPAGNONS ont choisi de s'appeler COMPAGNONS DE LA CHANSON, il sera approché par ses anciens partenaires de la Villa du Point-du-Jour pour veiller à la formation de la nouvelle recrue qu'était Paul BUISSONNEAU ! Formation qu'il acceptera de conduire. Musicien doté d'une oreille incroyable, le parcours de Paul LEVY-LEBLOND aurait donc pu être totalement différent de celui qu'il a, par la suite, emprunté pour finalement se retrouver à la fin de son existence dans la peau... d'un représentant multi cartes. Un statut qui lui laissera beaucoup de regrets et aussi, semble-t-il, pas mal d'amertume. Sa croisade entreprise en 1989 contre Hubert LANCELOT au moment de la publication d'un ouvrage sur les COMPAGNONS DE LA CHANSON le montre, tant les traits et intentions prêtés à l'historiographe des COMPAGNONS semblent déformés.

    A-t-il regretté de ne pas avoir été COMPAGNON... DE LA CHANSON ? Telle est la question que l'on pourrait se poser en évoquant son parcours ! Celui qui sera finalement resté toute son existence un brin provocateur puisque de confession juive il avait choisi le nom d'emprunt de LEBLOND pour faire la nique aux nazis ! Alors que notre ami Marc HERRAND trouvait qu'il avait un physique de... Levantin qui ne trompait personne !

    Dans une lettre adressée aux LANCELOT, Paul se plaint en effet d'imprécisions voire d'inexactitudes commises par Hubert auquel il reproche d'avoir pris quelques libertés avec les faits. Même si certaines remarques ne sont pas dénuées de fondement ! Et notamment les quelques lignes évoquant le mouvement des COMPAGNONS DE FRANCE qu'Hubert voit dissous en 1942, alors qu'ils ne l'ont été qu'en 1944 ! Il n'en reste pas moins que le ton avec lequel Paul énumère ses observations aurait gagné à être moins vindicatif ! Mais on peut être bon musicien et se révéler être un mauvais communicant ! Une bien triste évolution des relations entre les deux hommes. Hubert aurait sans doute gagné à répondre à cette démarche et à se dédouaner car, de l'avis d'un certain nombre d'autres témoins, son travail d'autobiographie évoquant les COMPAGNONS DE LA CHANSON reste assez précis. Et cela d'autant que l'intéressé s'est appuyé pour le réaliser sur un carnet de bord qui, les premières années et jusqu'au début des années soixante, reprenait l'intégralité des événements touchant le groupe.


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    Jean Broussolle et le Concerto de Varsovie...On sait que les grands airs classiques ne laissaient pas Jean BROUSSOLLE indifférent, nous l'évoquons dans l'ouvrage à paraître. L'arrangement de l'extrait du Concerto de Varsovie pour piano et orchestre d'une durée d'environ dix minutes que vous retrouverez dans l'extrait vidéo ci-dessous interprété par la virtuose roumaine Iona Maria LUPASCU, et conçu par le Britannique Richard ADDINSELL (ci-contre) dans le style de Serguei RACHMANINOV en est un autre exemple. Le parolier Pierre AMEL y versera des paroles qui se marient fort bien à cette superbe mélodie.

    Ce concerto romantique est issu du film Dangerous moonlight tourné en 1941 qui, durant la guerre, relate la résistance polonaise devant l'oppression nazie. Dans un article évoquant cette oeuvre de Richard ADDINSELL pour piano et orchestre,  le média NORD ECLAIR disait que c'est une oeuvre sublime dont on ne se lasse pas. Les COMPAGNONS DE LA CHANSON, grâce à un arrangement de Jean BROUSSOLLE, tireront des paroles de Pierre AMEL, une chanson d'un peu plus de deux minutes qu'ils enregistreront en 1959 sous le label Columbia. Nous sommes certains que vous aimerez ce Monde entier parce que c'est magnifique et que ce concerto dans sa version originale est poignant !

    Pas étonnant que notre Jean BROUSSOLLE se soit laissé séduire au point même de l'attaquer au piano ! François DEGUELT interprétera également cette chanson. 


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  • Jean Driant, ténor des Compagnons par défaut !

    Jean Driant, ténor des Compagnons par défaut !C'est si loin aujourd'hui que plus personne n'en parle, en admettant qu'on en ait même parlé un jour ! Du moins en dehors d'Hubert LANCELOT ! Et pourtant, à la suite de la désaffection de Paul CATRIN de participer avec ses amis COMPAGNONS DE LA MUSIQUE de l'équipe de scène à la formation des... COMPAGNONS DE LA CHANSON, il fallait bien trouver un ténor ! Ne serait-ce que pour respecter le parfait ordonnancement en vigueur : 3 ténors, 3 barytons et 3 basses !

    Il faudra cependant aux premiers COMPAGNONS DE LA CHANSON cinq longs mois de patience avant de dénicher l'oiseau rare ! Car, c'est en juillet seulement qu'un dénommé Paul BUISSONNEAU, celui qu'Edith appelait Le P'tit Paul, acceptera de rejoindre le groupe en tant que ténor, succédant à un intérim de quelques semaines effectué par un certain Jean DRIANT, Parisien de son état. Emballé par une prestation de ses camarades donnée à Chartres en février, juste après le divorce d'avec LIEBARD, Jean avait de suite manifesté son intérêt pour cette jeune formation. Il n'y restera pourtant que quelques semaines, participant notamment après la tournée LA FONTAINE en Alsace à la Folle de Revue à l'ABC. Comme l'a reconnu Hubert LANCELOT, "ce charmant garçon au teint coloré et aux cheveux frisés, plein de bonne volonté, à force de nous courir après pour tenter de nous rattraper devra très vite renoncer à nous suivre". De ce premier COMPAGNON DE LA CHANSON, il ne reste aujourd'hui que cette magnifique photo parue dans la revue RADIO 46 où on le voit à l'extrême droite s'appuyant sur le P'tit Rouquin Jean ALBERT. Photo qui complète celle prise par le célèbre studio Harcourt (ci-contre).

    Vous noterez au passage que les premiers COMPAGNONS DE LA CHANSON portaient encore des espadrilles et que les chaussures n'apparaîtront qu'au début des années cinquante !


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  • Une radio belge pour ensoleiller un peu plus votre Pentecôte !

    Depuis que nous l'avons découverte, cela fait déjà quelques mois, nous passons de très agréables moments à l'écoute de cette radio qui présente l'avantage de ne pas nous rabâcher les mérites des dernières modes toutes les cinq minutes. Et ils sont quelques-uns que nous n'entendons pas ailleurs et qui sont restés dans nos coeurs, avec, parfois de merveilleuses chansons et des découvertes comme Roger WHITTAKER dont ne nous rappelions que de son talent de siffleur ou un certain Perry COMO chantant un Ronde, ronde, ronde, l'un des succès d'abord prisé aux Etats-Unis avant, pour notre plus grand plaisir de devenir l'un de ceux chantés par nos amis les COMPAGNONS DE LA CHANSON !

    Et, il ne se passe pas une demi journée sans que nous ayons le plaisir d'entendre ceux-ci. Le marchand de bonheur, Verte campagne, Vénus, Amour brésilien... pour ne citer que les derniers entendus ces derniers jours.

    http://www.harmonyradio.be/w/1/index.php 

    Et avec le lien, ça sera encore mieux si le coeur vous en dit.


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  • A propos de notre Jean Albert...

     

    Petit à petit se complète ce que nous savions de notre P'tit Rouquin, Jean ALBERT. Et grâce à cet article aperçu sur la page Facebook des Compagnons que nous devons à notre ami Michel CORAILLER, vous allez sûrement en apprendre un peu plus encore. Un document accessible pour une lecture parfaite avec ce lien sur lequel vous cliquerez pour ce faire ! Vous rectifierez cependant la date de départ d'ALBERT de 30 août 1958 en 30 août... 1956 qui a bien vu arriver pour le remplacer le petit prodige de Menton, Jean-Pierre CALVET. Et vous corrigerez l'affirmation du chroniqueur Rémy LE POITTEVIN nous décrivant un Jean ALBERT ténor soliste des COMPAGNONS ce qu'il n'a jamais été, le rôle étant tenu par Fred MELLA.


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