• C'était le temps des vaches maigres !

    Avant de connaître la consécration aux Etats-Unis grâce à Edith PIAF, les premiers COMPAGNONS DE LA CHANSON encore COMPAGNONS DE LA MUSIQUE avaient découvert durant l'été 1944 un Paris peu disposé à une quelconque reconnaissance du moindre talent. Elle ne viendra que deux ans plus tard, au moment des Trois cloches !

    "Nous allions d'un théâtre à l'autre, raconte Fred MELLA dans ses Maîtres enchanteurs, transportant nos accessoires de scène en camionnette couverte les jours ensoleillés et découverte les jours de pluis ! En fin de semaine, c'était un véritable marathon, avec une matinée et une soirée dans deux salles différentes, aux antipodes de Paris, tandis que les dimanches nous avions deux matinées par salle et deux soirées pour conclure le week-end. Du jour au lendemain, nous eûmes le tournis avec tous ces spectacles. Au Boeuf sur le toit, nous ouvrions le spectacle dans le programme de Georges Ulmer, une vedette prometteuse qui chantait déjà une chanson de Charles Aznavour et de Pierre Roche... La sortie des artistes passait par la cour, remplie de filles hystériques, toutes amoureuses de Georges Guétary et refusant de quitter les lieux, si bien que le régisseur était forcé de les chasser à la lance à incendie. Nous, lorsque nous sortions et que les filles nous reconnaissaient, on entendait leurs commentaires peu avenants... On se souvenait qu'un journaliste observateur avait écrit que nous avions des têtes de marrons sculptés ! Pour couronner le tout, dans le hall d'entrée, il y avait des vitrines pleines de photos. Les grandes de Georges étaient couvertes de rouge à lèvres, mais sur la nôtre, toute petite, il n'y avait jamais rien !... Il nous est régulièrement arrivé de remplir les soirées de relâche en participant à des galas de bienfaisance... Le soir au Pré Catelan, à minuit au Moulin Rouge, le lendemain à l'Excelsior, puis au Palace, sans compter les salles parisiennes les plus invraisemblables. Notre participation était gratuite. Pas un centime ! Il faut reconnaître que nous n'étions pas les seuls et qu'un grand vent de générosité soufflait sur Paris. On émergeait d'une telle nuit..."


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    Une lettre nous était parvenue de Belgique au moment de la sortie de Entre mythe et évidences qui nous a touchés et que nous souhaitions partager avec vous. Elle nous touche d'autant plus qu'en novembre 2009, un contact avait été pris avec une maison d'édition belge Les éditions de l'Arbre à Bruxelles, une maison qui avait prévu de donner une suite favorable à ce projet de biographie avant qu'elle choisisse subitement de ne plus se manifester sans donner la moindre explication aux auteurs. Car, début 2011, nous n'étions pas en situation de publier ce travail dans des conditions idéales ! Ce qui nous a incités à supprimer une manifestation de présentation de l'ouvrage tout d'abord prévue à Paris ! 

    Cette lettre explique sans doute aussi les raisons pour lesquelles Marianne-Mélodie l'a proposée un trimestre durant dans son catalogue. Il est vrai que l'extrait vidéo (ci-dessus) dû au travail de Michel YVANNE et de Pierre MICHAUD nous aura considérablement aidés ? Même s'il est venu un peu trop tard car le reportage réalisé le 29 avril n'aura été diffusé sur la chaîne qu'après la mi-mai rendant le travail de Michel et Pierre difficile.    

    Mais voyons cette lettre encourageante sur laquelle nous nous appuyons aujourd'hui pour vous reproposer un travail consacré cette fois-ci à deux disparus de marque : Jean-Pierre CALVET et Jean BROUSSOLLE, le duo magique des COMPAGNONS DE LA CHANSON :

     

    Ayant acquis votre ouvrage sur les Compagnons, je me permets de vous faire part du plaisir que j'ai eu à le lire ! Je pense à l'importante documentation qu'il vous a fallu réunir, trier toutes ces informations, dont certaines datent peut-être de plus d'un demi siècle, et mettre tout ça en forme. Et la forme est belle !  Voilà, pour ce qui concerne le groupe, un ouvrage de référence.

    Mais comment aurait-on pu éviter qu'il se termine par ce constat. Ils sont déjà fort oubliés et négligés par les medias ! Mais je ne peux qu'être entièrement de votre avis quant aux différentes raisons que vous avancez pour expliquer ce silence !  Il est vrai que ce furent de grands garçons sages et qu'il leur aura manqué "scandales" et "tristes coups du sort" pour qu'on revienne plus souvent sur leur itinéraire !  Je me demande aussi si, autre explication possible, les groupes vocaux et les chorales, ne sont pas, surtout dans les pays latins, considérés comme un genre musical secondaire ? Ce par quoi la carrière et la longévité des Compagnons a quelque chose d'exceptionnel. Je repense à des groupes vocaux des années 60, parfois de réputation internationale, comme les "Swingle Singers" (même si ce n'est pas vraiment le même genre), qui sont complètement oubliés (en tous cas dans nos pays francophones). Qui, chez nous, peut encore les entendre sur les ondes ? Qui, chez nous, connait un groupe comme les "King's Singers", parcourant le monde depuis 40 ans, et pour beaucoup, le meilleur groupe vocal existant ? 
     Un détail, plus anodin, peut-être : à la dernière édition du concours eurovision de la chanson était inscrit pour la Belgique un groupe vocal dont on avait fort vanté les mérites, avec lequel notre pays espérait enfin avoir ses chances : il a été éliminé lors des présélections. Il faisait de la polyphonie et avait négligé paillettes et contorsions !  
    Une toute dernière observation : qui, parmi les plus jeunes, connaît les oeuvres,voire les noms de nombreux auteurs qui étaient au programme des écoles secondaires, fin 50, début 60 : Mauriac, Cesbron, Giono, etc ?
    En littérature aussi, les gloires sont éphémères. A l'exception de certains comme Boris Vian... tiens, tiens !  Je crains qu'à la vitesse où vont les choses à notre époque, et, il faut bien le dire, la multiplication de talents - parfois très fugitifs - dans les domaines de l'art et du spectacle, cela engendre aussi l'oubli de valeurs plus anciennes.
    Considérons donc ce qui arrive à nos Compagnons comme étant dans l'ordre des choses; ce qui n'empêche pas ceux qui ont eu la chance de les voir et de les entendre de continuer à prendre beaucoup de plaisir à les réécouter ! 
    Grand succès à votre publication !
    Bien à vous.
    Christian V.,  Bruxelles (Belgique)
     

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  • Les Joyeux Compagnons

     

    Nous sommes ravis d'accueillir de nouveau parmi nous notre ami Jean CHARRAS qui avait ensoleillé notre second repas de dédicace de Cran-Gevrier en octobre 2008 avec sa guitare. Il n'est pas inutile de rappeler ici, surtout pour les nouveaux membres, qu'il appartient aux JOYEUX COMPAGNONS, un groupe qu'il a contribué à former avec ses sept amis en 1952, aussi à titre d'hommage aux COMPAGNONS DE LA CHANSON et dont tous ses amis sont de fervents admirateurs.

    En 2005, ils avaient assisté au mariage du regretté Gérard SABBAT avec Mireille. Une journée exceptionnelle

    Les JOYEUX COMPAGNONS ont débuté a capella. Dans leur répertoire figurent du reste de nombreux titres des Compagnons, mais qu'ils ont toujours interprété avec leurs propres arrangements & harmonisations. Séparés en septembre 1965, ils se sont retrouvés en 1995 pour donner une suite à leur toute première expérience. Bien que les éloges ne manquent pas, l'âge étant là... ils ont dû cesser de se produire en 2012 tout en étant fiers d'avoir ensoleillé pas mal d'après-midis et de soirées dans le Sud-Est de notre beau pays. Pour en savoir un peu plus sur cette sympathique formation, leur site. Il vous permettra d'entendre quelques-uns des enregistrements du groupe.


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  • Le Copley Plazza de Boston, anecdotes...

    C'est toujours quand elles arrivent aux autres que les choses les plus emm...dantes deviennent marrantes ! En tout cas, ce qui est sûr, c'est que notre Lolo a dû longtemps se souvenir des couloirs du COPLEY PLAZA de Boston aux Etats-Unis ! Dans une ville sophistiquée qui était souvent présentée comme puritaine ! Du moins dans les années quarante ! 

    Et un COMPAGNON DE LA CHANSON, nu comme un ver seulement enveloppé dans un drap de lit, qui sort dans le couloir d'un hôtel, ça n'est pas banal ! Même quand il lui prend l'envie de jouer les guignols pour se distinguer ! Inutile d'imaginer quelles furent les réactions indignées de certains des clients lorsque Jean-Louis, qui avait dû se mettre en tête de jouer les Bourgeois de Calais seulement revêtu d'un drap pour la circonstance, dut finalement jouer les prolongations dans les couloirs de l'hôtel. S'il avait pu se douter qu'un courant d'air diabolique ferait claquer la porte de sa chambre, il se serait peut-être abstenu de se donner en spectacle sans ses partenaires habituels !   


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  • Bon anniversaire Marc Herrand !

    Et notre inoubliable Grand Monsieur de la Chanson française, comment va-t-il ? Eh bien, pas mal aux dernières nouvelles ! Il fêterait même ses 91 ans aujourd'hui !

    91 ans !... Au nom de tous ceux qui collaborent à ce site, de près ou de loin, permettez-nous mon cher Marc de vous souhaiter un très bon anniversaire et de continuer à nous épater comme vous le faites. Et tous ceux qui souhaiteraient en savoir un peu plus sur ce qu'a été votre fabuleux parcours, pourront toujours cliquer sur le lien suivant, celui d'un court portrait que nous vous avions consacré en 2009 ! Il les aidera à comprendre ce que vous avez semé chez les COMPAGNONS DE LA CHANSON !


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  • Une rime inoubliable et l'amorce d'une chanson ô combien populaire tout aussi inoubliable ! Nous sommes sûrs que cette mélodie empruntée au répertoire de l'illustre Georges ULMER ne vous est pas inconnue. Mais peut-être ne l'aviez-vous jamais entendue interprétée par les COMPAGNONS DE LA CHANSON ? Du moins jusqu'à aujourd'hui !

    D'origine Danoise avant d'être naturalisé Français, c'est d'abord une carrière dans le cinéma qui tentait le jeune ULMER, avant que ce Pigalle ne l'impose dans les milieux de la chanson ! Après avoir été quelque temps chanteur dans l'orchestre de Fred ADISON. Et pourtant... Pourtant ce Pigalle sera interdit de diffusion lors de sa sortie. Sans doute avait-on estimé déplacées certaines de ses paroles évoquant filles de joie et maquereaux et ce "Tu viens chéri" clôturant un couplet !

    Georges ULMER a également écrit pour les COMPAGNONS l'un de leurs premiers succès : Catherine ! Il était fréquemment l'invité d'émissions télé comme Télé-Dimanche, les Rendez-vous du Dimanche ou le Palmarès des Chansons ! Il nous a quittés en septembre 1989, voici déjà... 27 ans !


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  • En cette fin 1956, Jean-Pierre CALVET venait de rejoindre les COMPAGNONS DE LA CHANSON et aux Etats-Unis, un crooner du nom d'Eddie FISHER se taillait un succès considérable avec une chanson de Bon BARRON et de Burt LONG, Cindy. Et cet Eddie-là, surtout connu pour avoir tombé des stars comme Elisabeth TAYLOR, l'inoubliable Cléopâtre, ou Debbie REYNOLDS, et être apparu dans des films restés célèbres comme Soudain l'été dernier de Joseph MANKIEWICZ, il avait de la ressource.

    Il n'en fallait pas plus pour que ce tube interprété aux States par d'autres pointures comme Perry COMO - il le sera même cinq ans plus tard par les BEACH BOYS - ne trouve pas en France un écho. Grâce aussi, soulignons-le à une adaptation parfaite du parolier Jacques LARUE qui, quelques mois plus tard, l'apportera aux COMPAGNONS DE LA CHANSON. Bon, c'est vrai que l'interprétation de Fred MELLA n'a rien à envier à celle d'Eddie FISHER... Si vous ne la connaissiez pas, en cliquant sur le lien, vous en découvrirez un aperçu sur le site Deezer.

     


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  • C'est assez rare que l'on parle des COMPAGNONS DE LA CHANSON à la télé... Aussi ne boudons pas notre plaisir ! Bon, c'est vrai que c'était à un peu plus de 0 heure du matin dans le cadre d'une émission de Marc-Olivier FOGIEL : Le divan. Une prestation qui voit le très médiatique Marco remplacer désormais Henry CHAPIER. Et, cette nuit-là, il y avait... Roland GIRAUD et toute une vie d'artiste passée en revue. De ses réussites au drame qui l'a affecté et à ses passions, parmi lesquelles... les COMPAGNONS DE LA CHANSON !

    Un passage que notre ami Pierre MICHAUD n'a pu s'empêcher d'enregistrer ! Pour notre plus grand plaisir évidemment ! Vous y verrez Roland GIRAUD pousser la note aux côtés de Fred MELLA dans une autre émission qui date également un peu, mais... Notez qu'il s'était déjà montré à son avantage chez Isabelle GIORDANO, l'une des anciennes miss Cinéma du PAF, en compagnie de son épouse, de sa fille et d'un ami de la famille... l'un des fils de Guy BOURGUIGNON, Jacky ou Jaki avec lequel nous nous étions longuement entretenu durant l'été 2013 et la préparation du portrait consacré à son père que Roland avait du reste préfacé !


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  • L'Ours et Perrine : les acquis de l'époque Liébard...

    L'Ours avait valu aux COMPAGNONS DE LA CHANSON lors de leur première représentation aux Etats-Unis et à New York, au Play House Theater, un véritable triomphe. Et pour cause, cette satire d'un ours dirigeant tout un village avait bougrement plu aux Yankees. L'autre raison, et Hubert LANCELOT le laisse sous-entendre dans son ouvrage, c'est que l'ours était censé à cette époque représenter l'ennemi du moment, à savoir le Soviétique et on caricaturait souvent STALINE en le transformant en ours. L'extrait vidéo réalisé par Claude VERRIER (à voir ci-dessous) vous donnera un aperçu de ce spectacle où le talent de nos amis les COMPAGNONS éclate majestueusement. Il vous permettra aussi de vous replonger dans l'atmosphère du chemin de Champvert à Lyon. Et nous pouvons vous dire qu'elle transparaît dans cet extrait vidéo. A l'époque de sa première interprétation au Foyer du Point du Jour, l'autre succès de l'époque : Perrine était servante voyait douze garçons bondissant sur la scène accompagnés de trois filles (Marianne CHASSOT, Yvette PERCHE et Régine ARIUSSO). On disait déjà d'eux à l'époque qu'en dansant, en chantant et en mimant, les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE de LIEBARD s'amusaient sur scène...

    A l'occasion de Perrine était servante, un autre sketch des premières années, vous reverrez avec plaisir notre ami Gérard SABBAT dans ce qui a été "sa plus belle grimace". La coupure de presse qui suit le souligne d'ailleurs et beaucoup sont de cet avis... Certes, le succès de cette chanson folklorique a longtemps tenu à la façon dont elle était interprétée par les COMPAGNONS DE LA CHANSON, d'abord au sein de l'équipe LIEBARD, puis ensuite lorsqu'ils ont volé de leurs propres ailes en faisant appel au talent et aux clowneries de Gérard SABBAT et... de Jean ALBERT dont on oublie trop souvent la qualité de la prestation dans Perrine. On notera pour l'occasion qu'une version nouvelle et bien moins travaillée de la chanson a été proposée voici quelques années par l'une des prêtresses des tout-petits : DOROTHEE. Mais on était loin du compte !

     
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  •     1ere Couv Guy Bourguignon

    Nous n'avions pu suffisamment évoquer cet ouvrage à l'automne 2013 faute de suffisamment de chroniqueurs sur ce site. Il est vrai que cet ouvrage consacré à l'un des COMPAGNONS DE LA CHANSON de la première heure, apporte beaucoup d'éléments nouveaux qui aident à comprendre le cheminement de cet homme hors du commun qu'était Guy BOURGUIGNON.

    Car, que savait-on de lui avant que l'on entreprenne cette enquête à Tulle ? Qu'il y était né, oui, c'est vrai. Mais sans pour autant savoir qu'il y avait passé toute son enfance et qu'il avait quitté la métropole corrézienne au sortir de l'adolescence pour gagner Périgueux après un court séjour dans le nord. Afin de suivre son père nommé un temps directeur de l'agence du Crédit Lyonnais de Périgueux. L'homme parlait peu et beaucoup de ceux qui le côtoyaient ont pu compléter utilement ce qu'ils savaient de lui. Cette parenthèse de marionnettiste évoquée, si elle était connue n'avait cependant pas été développée. Peut-être aussi parce qu'on n'imaginait mal Guy se livrer à une telle activité alors qu'il était déjà pénétré de passion pour le cinéma. Pas plus qu'on imaginait Guy déjà absorbé par ses fonctions de régisseur au sein des Compagnons se livrer parallèlement à une activité de prise de vues. Ce qu'il fera, autant pour la plus grande joie du magazine CINQ COLONNES A LA UNE que pour Irène CHAGNEAU la productrice d'une émission culte de l'ancienne RTF : Voyage sans Passeport. Un film réalisé en Israël aurait également été tourné.

    portrait-guy-bourguignon.jpgCet ouvrage a été rendu possible grâce à l'aide apportée par la fille* de l'un des copains d'école de Guy en Corrèze, le futur pharmacien Jean-Marie VERGNE. En acceptant d'ouvrir ses archives personnelles, elle nous aura permis de travailler sur des documents et d'enrichir incontestablement ce que nous savions de l'homme. Complétée par les apports de l'un de ses deux fils : l'aîné Jacques ou Jaki qui nous aura mis en relation avec le comédien Roland GIRAUD et quelques Tullistes, cette enquête à Tulle répond à beaucoup de questions que l'on se posait sur un homme disparu prématurément en décembre 1969. Les deux hommes s'étaient connus à Périgueux au Lycée Bertran de Born où, admiratifs des COMPAGNONS DE LA CHANSON, ils avaient créé un groupe : les Baladins.

    Ce n'est donc pas un hasard si ce document a été préfacé par Roland GIRAUD qui, avec des termes très élogieux, rend hommage à un homme grâce auquel, écrit-il dans ces quelques lignes de préface, il aura découvert la scène et sans doute une idée du travail bien fait.

     

    GUY BOURGUIGNON, le Compagnon de la Chanson périgourdin, L. PETRIAC, ISBN n°  978-2-918296-24-9

     

    * Véronique BILLARD 

     


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