• 14 février 1946... non, c'est non tempêtera Guy Bourguignon !

    C'est effectivement un 14 février, en 1946, que l'heure de la fronde a sonné ! Alors que les Compagnons de la Musique résidaient tous à Ville-d'Avray avec leur formateur, à quelques kilomètres du Paris de leurs premières conquêtes et que l'année 1945 s'était achevée dans un climat de tension extrême. Comme si Louis LIEBARD avait deviné que les jours de son tutorat étaient comptés... L'homme semblait d'ailleurs redouter ce qui allait se passer... et la scission qui s'est ensuite opérée. C'est la thèse que défend Hubert LANCELOT dans son « Nous les Compagnons de la Chanson ». Ce que confirment également la série de tractations qu'il avait menées et dignes, de l'avis de Marc HERRAND, d'un remaniement ministériel puisque le "chef LIEBARD" en avait convié quelques-uns à déjeuner chez lui à Viroflay avec le souci de les ménager un peu plus et de leur accorder davantage de prérogatives artistiques.
    Seulement ceux qui allaient devenir COMPAGNONS DE LA CHANSON n'y avaient pas été sensibles !
    Pour avoir interviewé la regrettée Odile MICHAL peu de temps avant son décès, au moment de la préparation de l'ouvrage de Jean-Jacques BLANC : Ils étaient Compagnons de la Musique, publié l'en passé, puis ensuite notre ami Marc HERRAND, nous avons effectivement confirmation que Guy BOURGUIGNON, au même titre que Jean-Louis et Marc, était considéré par LIEBARD comme l'un des principaux meneurs des jeunes frondeurs.

    * Nous les Compagnons de la Chanson, par Hubert LANCELOT.

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