• A propos de Jean-Louis et d'Edith Piaf...

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    C'est le 20 mars 1946, alors qu'Edith PIAF revenait de Lausanne où elle était allée rendre visite à un certain GILLES dit Jean VILLARD que son histoire avec la Grande Dame a débuté. Elle venait d'entendre une chanson que le poète suisse lui avait présentée : Les trois cloches. Cette soirée qu'il devait passer avec ses deux amis lyonnais Hubert LANCELOT et Mimi COUTELEN, Jean-Louis JAUBERT l'emploiera à tout à fait autre chose, soucieux de laisser les deux tourtereaux seuls se bécoter tranquillement. Edith, il l'avait déjà rencontrée en avril 1944, quelques mois auparavant, durant une soirée de gala à la Comédie Française alors qu'il était encore COMPAGNON DE LA MUSIQUE. Et le fait de pouvoir la retrouver à Villeurbanne, ce soir de mars 1946, s'est très vite imposé à lui comme une nécessité. Il venait de claquer la porte de Louis LIEBARD un mois plus tôt et, avec ses sept autres partenaires, ils étaient encore à la recherche d'une aide salvatrice qui les sauverait. Or, et Jean-Louis le savait, cette femme était déjà considéré comme une Providence par beaucoup de ceux qu'elle avait croisés. Yves MONTAND, Paul MEURISSE, le compositeur Norbert GLANZBERG n'en sont que quelques-uns qui viennent automatiquement à l'esprit, tant il y en a avait et tant il y en aura encore après et jusqu'à sa disparition.

    En assistant à son spectacle de Villeurbanne, Jean-Louis sait que cette femme peut beaucoup pour lui et pour ses COMPAGNONS. En la retrouvant dans sa loge après le spectacle, un contact est pris qui se prolongera par un dîner en tête-à-tête. Sans encore s'en rendre réellement compte les deux jeunes gens se sont ce soir-là plus trouvés que réellement retrouvés, vingt mois après le Gala des Cheminots. A un point tel qu'Edith PIAF acceptera quelques jours plus tard de retrouver les jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON au Casino Montparnasse et, de leur trouver une place dans la tournée LA FONTAINE qu'elle avait prévu de faire en Alsace quelques jours plus tard avec son amie Odette LAURE et un certain Roger LANZAC qui était encore à l'époque jeune chanteur. Hubert LANCELOT, déjà en charge du journal de bord des COMPAGNONS, ne s'était pas trompé lorsqu'il écrivait un mois après cette rencontre :"qu'Edith était encore jeune, gaie, insouciante, en bonne santé et sans doute la plus heureuse. Toujours prête à s'amuser, riant de tout et de rien comme une petite fille. Elle adorait faire des blagues innocentes mais aussi cruelles, adorant brocarder les camarades... Son seul souci dans la vie était d'aimer et de chanter l'amour car elle en avait besoin comme on a besoin de boire ou de respirer". Et respîrer, elle venait de réapprendre à le faire après avoir quitté MONTAND.

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