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Cran-Gevrier : les derniers poilus seront là !
Parfois, une furieuse envie de passer la main me prend et je me demande s'il faut insister dans la lutte que je me suis imposée pour que les COMPAGNONS DE LA CHANSON ne soient pas complètement oubliés. Et puis les choses reprennent leur place et je poursuis mes efforts. Ceux qu'un beau dimanche de février 2007 je me suis juré d'entreprendre après avoir revu Fred MELLA chez DRUCKER au moment où sortait le film "La môme"... Parfois, et je le reconnais, j'ai un peu de mal à décrypter les messages ou les attentes des autres admirateurs, pensant ramer dans le sens d'un courant porteur sans me rendre compte que j'ai déjà atteint la falaise... Mal réveillé, rien compris ?... Sûrement...
Pourtant, en mars 2007, lors de la création de cet espace, tout me semblait clair. Les médias avaient oublié jusqu'à l'existence même des COMPAGNONS DE LA CHANSON et il convenait de leur rappeler qu'une bande d'admirateurs avaient décidé de ruer dans les brancarts pour que l'on reparle enfin de ces hommes qui avaient tout de même écrit l'une des plus belles pages de la Chanson française et qu'on les réhabilitent, qu'on les sorte de l'oubli.
Certains, depuis, se sont même offusqués que l'on puisse employer le terme de réhabilitation dans la mesure où nos amis n'avaient jamais failli. Ils n'ont pas tort et au sens littéral du terme, je reconnais que leur réflexion était tout à fait pertinente. Même si... je continue à penser aujourd'hui que pour être ainsi puni, il faut en avoir fait ! Comme disent les enfants morigénés : mais, j'ai rien fait ! Oui, c'est exact, ils n'ont rien fait nos COMPAGNONS ou du moins on ne leur a jamais reproché d'avoir commis un acte qui ferait saliver n'importe quel média à la recherche d'un scoop croustillant...
Et donc ! Pourquoi un tel silence ? Décidément, j'ai toujours autant de mal à m'y résoudre et je crois que le pire serait de donner raison à tous ces rabats-joie en ne participant pas à ce rassemblement de Cran-Gevrier que nous avons voulu et porté au-delà de toute raison et qui, en termes de présence, n'a qu'un objectif : battre celui de décembre 2007 à Lyon conclu en pleine grève des cheminots où il manquait, c'est vrai, aux côtés de nos amis Marc HERRAND, Yvette GIRAUD et Gérard SABBAT, tous ceux qui nous ont fait, cette fois-ci, l'amitié d'accepter notre invitation. En tout cas, ce qui est déjà sûr, c'est qu'à Cran-Gevrier, dans quelques jours, et il faut s'en persuader, il ne s'agira pas d'un combat d'arrière-garde de quelques poilus déterminés à rester cramponnés à leur tranchée. En examinant la liste des quelques admirateurs du dernier carré de combattants, je crois pouvoir dire qu'il s'agira d'une résistance de ceux qui n'entendent pas capituler devant les événements. C'est peut-être leur aide qui me redonnera envie de continuer à organiser des rencontres Compagnons et qui sera la source de beaucoup de regrets chez ceux qui n'avaient pas cru devoir y venir. Et, qui sait, peut-être que de nouveaux supporters apparaîtront. C'est ce dont je veux me persuader car je suis convaincu que j'ai eu raison d'insister et de laisser la lumière brûler encore un peu...
Allez les amis, soyons fous, osons ! Il le faut ! L'une de leurs dernières affiches de 1983 reprise en tête d'article finira, j'en suis sûr, par décider tous ceux qui ne pensaient pas que ce rendez-vous était aussi important ! Il l'est pourtant ! Jamais même il ne l'a autant été !
Louis PETRIAC« 19.10.2008 : Jacky et René Mella à Chateaurenard comme si vous y étiezMireille de Frontignan, l'Admiratrice avec un grand A ! »
Tags : avaient, gevrier, cran, poilus, admirateurs
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