• Février 1946... Un code d'honneur des Compagnons est adopté !

    Février 1946... Un code d'honneur des Compagnons est adopté !

    Hubert LANCELOT en a parlé dans : « Nous les Compagnons de la Chanson », les COMPAGNONS DE LA CHANSON étaient tenus par l'obéissance à un code d'honneur élaboré au moment de la constitution de leur groupe en Février 1946. Un code où un certain nombre d'obligations avaient soigneusement été définies.
    Parmi les points figurant sur ce code, le devoir de disponibilité, chaque Compagnon devant toujours être disponible pour l'équipe et celle-ci passait même avant sa propre famille. On peut donc comprendre certains heurts et ceux survenus avec Paul BUISSONNEAU et sa jeune épouse qui avaient un peu de mal à se plier à un tel code. Surtout après leur mariage en 1949.
    Faire passer l'intérêt général avant son propre intérêt, ne manquer aucune répétition, prendre part à toutes les réunions d'équipe, accepter de verser au profit de la collectivité une amende en cas d'infraction figuraient parmi les points forts de ce code d'honneur. Des dispositions qui allaient jusqu'à interdire les Compagnons d'apparaître avec leur petite famille ce qui n'a pas manqué de provoquer l'ire d'Hubert au moment où il avait prévu de débarquer en Angleterre accompagné de son épouse et de sa première fille Dominique.
    Le problème de la disponibilité ne sera pas le seul à provoquer quelques écarts. Ils seront par exemple quelques-uns à manquer certaines répétitions et à se voir mis à l’amende. Enfin, et cela peut expliquer quel était la qualité de leur lien, ils auront l’occasion d’intervenir pour aider ceux qui, parmi eux, seront en difficulté.
    Certes, ce code de bonne conduite en a étonné quelques-uns, mais personne n’a jamais évoqué l’avis d’Edith ! Professionnelle jusqu’au bout des ongles, il ne serait pas surprenant qu’elle y ait elle-même trouvé une échelle de valeurs auxquelles elle était sensible !
    Grâce à notre ami Roger ZBINDEN, nous avons pu nous procurer ce document que nous publions ci-dessous et que l'on peut retrouver dans l'hommage hommage de Christian FOUINAT publié à l'automne 2007.

    Code-Compagnons.jpg

    Il est facile de l’imaginer, s’organiser n’était pas pour les jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON le point le moins important. Ils reprirent donc un schéma équivalent à celui qui leur avait permis de fonctionner avec une certaine réussite au sein des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE de Louis LIEBARD, preuve une nouvelle fois que les jeunes gens n’étaient pas du tout résolus à " tout jeter " en se séparant de leur mentor, ni à ne pas tenir compte de ses nombreuses recommandations.

    Sans qu’il y ait nécessairement obligation d’en passer par la signature d’un contrat entre eux, il fut prévu que les décisions seraient prises à la majorité au sein d’un conseil d’équipe. En toute confiance avec respect de la parole donnée. Pour Hubert LANCELOT, favorable à une formule associative, il importait de rejeter tous les " chichis " juridiques qui, affirmait-il, " prétendent régir en les faussant les rapports personnels au sein d’une communauté. La formule choisie valait sûrement mieux que tous les chiffons de papier ! " On le sait aujourd’hui, ce sont ces bases-là qui permettront à l’ensemble de durer… 39 ans entre février 1946 et février 1985 !

    « C'était à Nyons, le 29.11... autour de Fred Mella...Le marchand de bonheur (vidéo)... »

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