• Jean-Louis Jaubert se définissait ainsi...

    Jean-Louis Jaubert se définissait ainsi...Au début des années soixante, celui que l'on reconnaissait avoir été "le lien équilibrant des COMPAGNONS DE LA CHANSON", de l'avis de son ancien partenaire Fred MELLA, précisait à un média en répondant à une enquête n'avoir jamais cherché à approfondir ce qui caractérisait ses traits de caractère et ce qui le motivait pour agir. Il disait avoir fait partie au début d'un "groupement" du nom des COMPAGNONS DE FRANCE et avait eu le désir de monter un ensemble quelque peu analogue avec ses camarades de l'époque. C'est ainsi que, d'après lui, étaient nés les COMPAGNONS DE LA CHANSON.

    Il confessait avoir eu la responsabilité de tout ce qui était relations extérieures, de celle de signer les contrats. Tout en refusant cependant d'être considéré comme le chef d'un tel ensemble car rien n'y était entrepris sans qu'avec ses amis et partenaires, ils en aient délibéré ensemble. Et sans que rien n'ait été décidé sans l'accord de ses huit amis. Il admettait aussi que le fait d'appartenir aux COMPAGNONS DE LA CHANSON lui avait permis de développer ses dons artistiques, si tant est, avait-il ajouté, qu'il en ait au départ possédé quelques-uns ! Bien que son nom ait été connu, il reconnaissait avoir reçu très peu de courrier. Peut-être en raison de ses responsabilités au sein du groupe. Par contre, il ne cachait pas en avoir reçu qui était destiné au "grand brun deuxième à gauche" ou à "celui qui chante en solo", courrier qu'il avait remis naturellement aux deux destinataires dont il vous sera facile de deviner le nom. Il précisait s'être amélioré au plan du caractère du fait que les COMPAGNONS vivaient en collectivité tout en respectant le fait que l'intérêt du groupe passait avant tout.

    Ses plus beaux souvenirs tenaient aux spectacles réussis et il avouait avoir été sensible à l'accueil chaleureux du public, à sa fidélité. Ce qui l'émouvait, tout en l'empêchant de distinguer un moment précis de félicité tellement il en avait conservé de beaux qui avaient jalonné la route des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Les moins bons, peu nombreux, se rattachaient plutôt à leur première expérience américaine de la fin 1947 quand, dans un cabaret, ils avaient dû honorer une prestation au beau milieu du bruit des fourchettes et d'un brouhaha de tous les diables ! S'il avait été seul ce soir-là à se produire, il reconnaît qu'il serait aussitôt parti. Ce qu'il s'était finalement refusé au nom de l'esprit d'équipe, surtout en obéissant à une impulsion.

    Etre vedette à part entière, il n'y avait jamais songé, soulignant qu'il n'aurait sans doute pas connu de joies plus grandes que celles qu'il avait constamment vécues avec ses amis COMPAGNONS.  

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