• 3 mars 1964... Notre ami Jean-Pierre se souvient !

    Que de souvenirs qui se bousculent encore dans nos esprits longtemps après ! Comme si les années n'avaient pas de prise sur nous ! Cette journée du 3 Mars 1964, notre ami Jean-Pierre C. du Sud-Ouest s'en souvient comme si c'était hier ! Au point d'y avoir consacré quelques lignes dans l'hommage de Christian FOUINAT : LES COMPAGNONS DE LA CHANSON : des marchands de bonheur, allez savoir pourquoi !

    En Mars 1964, je vais connaître un grand bonheur, écrit-il dans cet hommage, puisqu'à l'occasion de l'un de leurs passages à Bordeaux, mes parents m'offrent une place pour leur concert. La gala se déroule à 21 heures au Théâtre de l'Alhambra. Pour l'anecdote, cette salle qui fut un haut lieu du music-hall à Bordeaux, a depuis été rasée pour laisser place à une luxueuse résidence... Avant la représentation, je suis légèrement inquiet. A l'heure où l'on parle tant de play back, ne vais-je pas être déçu ? Vont-ils être vocalement aussi performants que sur le disque ?... Après les traditionnels trois coups, l'immense rideau rouge s'ouvre enfin ! Trois micros sur pied sont installés au centre de la scène. Jaillissant de derrière les rideaux, du pourtour des coulisses, les neuf Compagnons, vêtus de chemises blanches et de pantalons bleus, bondissent sur le plateau, s'alignent face au public et saluent ce dernier qui les acclame. Ils se regroupent aussitôt telle une corolle autour de Fred Mella et attaquent Allez savoir pourquoi. A cet instant, comme il le confesse, Jean-Pierre C. a du mal à réaliser ce qu'il est en train de vivre !...

    Ce soir-là, les spectateurs conquis ne voudront pas les voir partir. C'est un indiscutable triomphe écrit-il. Il aurait voulu que cela ne s'arrête jamais alors que le spectacle a duré deux heures ! Ses craintes quant aux méfaits du play-back se sont envolées. Il n'a pas été déçu devant une prestation d'une grande finesse, pleine de charme et d'humour.

    Comme vous le verrez ci-dessous, l'article paru dans la presse bordelaise est à l'unisson de toute cette émotion.

     

     

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