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A propos des confessions de Marc Herrand...
1990... Les retrouvailles des COMPAGNONS et de Marc. Devant la maison des débuts lyonnais...
Tout n'avait pas été dit à propos du départ de Marc HERRAND survenu en mars 1952, et le portrait* qui vient de lui être consacré chez DECAL'AGE PRODUCTIONS éditions lève donc le voile sur celui-ci. Et notamment sur le fait que Marc ait continué à travailler avec les COMPAGNONS DE LA CHANSON pendant encore quelques mois encore après ce difficile mois de mars 1952 éprouvant, aussi bien pour les uns, que pour les autres. Et, cela jusqu'au printemps 1954 et après un accord passé entre Jean-Louis JAUBERT et Marc HERRAND à Louveciennes mais sans que personne n'en n'ait été informé ! Avec le risque que l'on tire, un peu trop vite de cette séparation de 1952, des constats, en ne se basant que sur la séparation survenue, et non sur les motifs réels de celle-ci. Au-delà des magnifiques documents souvent inédits publiés dans cet ouvrage, ces précisions sont importantes et n'avaient jamais encore été reprises dans une quelconque biographie. Ni même, nous le reconnaissons les premiers, dans Entre mythe et évidences faute d'avoir pu recueillir ces éléments de la bouche de Marc.
A l'évidence, faute de s'être entendus durant toute l'année 1952 et en 1953, les parties mettront un terme à leur "partenariat" laissant Marc et sa future épouse Yvette GIRAUD partir en mai 1954 honorer d'autres engagements. Certes, parvenir à se quitter le mieux possible n'est jamais chose aisée quand on a vécu un tel début de carrière comparable à celle qu'ils avaient vécu aux côtés d'Edith PIAF. Surtout entre 1946 et 1948 et leurs premier succès. Surtout après ce premier tremplin international vécu au Playhouse Theater de New York en octobre 1947 ! N'était-ce pas, finalement, la meilleure solution ? Aussi bien pour les COMPAGNONS que pour Marc ? Celle, permettant à Jean BROUSSOLLE d'envisager sortir du a capella progressivement pour rechercher, dès 1954, autre chose, et celle, permettant d'autre part à Marc de donner davantage de son temps à celle dont il s'était épris trois ans plus tôt... La question mérite d'être posée, ne trouvez-vous pas ?
Certains de ceux qui sont attachés aux faits apprécieront ce portrait et les précisions apportées par Marc HERRAND.
* Marc HERRAND, un inoubliable grand Monsieur de la Chanson française, Louis PETRIAC, 212 p., 22 €
Tags : mars, herrand, celle, 1952, 1954
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