• Le marionnettiste de la bande...


    Guy Harcourt Paris ° légendeLe portrait qui lui a été consacré à la fin de l'année dernière publié sous notre label a levé le voile sur une partie de la vie de Guy BOURGUIGNON. Avant du moins qu'il crée, en février 1946, avec le concours de Jean-Louis JAUBERT et de Marc HERRAND, les COMPAGNONS DE LA CHANSON et qu'on parle davantage de lui. De lui et de ses multiples aventures d'homme qui aimait les femmes et de ses compétences cinématographiques qui lui vaudront de pouvoir tourner un film que MARIANNE MELODIE envisage de sortir en DVD à la fin de l'année prochaine : 40 000 km avec les Compagnons de la Chanson. "Il est vrai qu'il parlait peu" nous a confiés au téléphone Mimi LANCELOT. Mimi l'avait bien connu à Lyon chez les LIEBARD où Guy usait déjà en 1945, à son arrivée, d'un ascendant naturel pour tenter de faire prendre conscience aux plus jeunes de ce qu'il convenait de faire pour saisir la chance qui leur était offerte. Un grand sens des responsabilités caractérisait déjà cet homme hors du commun qui avait projeté un jour de devenir régisseur. Né à Tulle en Corrèze un 27 juillet (1920) et du même âge que son ami Lolo JACOB, plus connu sous le nom de JAUBERT, beaucoup n'imaginaient cependant pas que l'homme avait pu vivre toute son enfance à Tulle. Puisqu'une grande partie des siens étaient établis en Dordogne, il était même naturel que Guy ait pu être considéré comme "Le COMPAGNON DE LA CHANSON PERIGOURDIN". D'où le titre de l'ouvrage qui lui a été consacré et qui a pourtant été, paradoxe des paradoxes, boudé par la presse périgourdine. Alors que LA MONTAGNE CENTRE FRANCE avait consacré un splendide article à l'initiative ! 

    1ere Couv Guy Bourguignon

    Il aura fallu le témoignage et l'implication de la fille de l'un de ses premiers copains d'école, le pharmacien de Tulle Jean-Marie VERGNE, décédé récemment, pour que l'on apprenne que Guy avait fréquenté l'école Bossuet de Brive-la-Gaillarde et qu'il avait passé la majeure partie de son enfance avenue Victor Hugo à Tulle. Beaucoup de ceux qui y vivaient encore se souvenaient d'ailleurs toujours de la famille BOURGUIGNON et de Marie-Antoinette, sa maman, qui était une enseignante de piano renommée localement. Elle contribuera du reste à former l'un des futurs musiciens de Ray VENTURA, le pianiste Armand COUDERT. C'est visiblement à Tulle que Guy a découvert le cinéma puisque la Famille BOURGUIGNON fréquentait les SCHERRER, la famille du cinéaste Eric ROHMER. Ce qui pourrait expliquer ses goûts et cette passion précoce pour le septième art...

    Il aura également fallu un ouvrage consacré au mystique François AUGIERAS, l'une des premières relations du jeune BOURGUIGNON en Périgord, pour que l'on mesure la chance qu'il a eue, en trouvant sur son chemin le marionnettiste Yves JOLY. C'est en effet grâce à JOLY que Guy a découvert la mise en scène puis, un peu plus tard, l'univers de la Chanson animée grâce aux Comédiens routiers de CHANCEREL. Il ne manquait qu'un nouveau coup de pouce du destin et que l'homme soit contraint de fuir le S.T.O et les contraintes nazies, laissant en Périgord sa jeune épouse Simone et un premier fils encore bébé, Jacques dit Jaki. Ce qui arrivera à l'été 1943 où il prendra la direction de Lyon et de la Maison CHOMEL, chemin de Champvert, où l'attendaient d'autres prolongements dont il ne soupçonnait pas la teneur... Ce portrait que nous consacrons à Guy BOURGUIGNON lève donc une partie du voile sur l'existence d'un homme qui méritait bien qu'on se souvienne enfin de lui plus de quarante ans après sa disparition prématurée !

     

    Guy BOURGUIGNON, le Compagnon de la Chanson périgourdin, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-24-9 

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