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Jean Broussolle se livrait : les yéyés, le choix des chansons, Aznavour...
Jean, lui avait un jour demandé Jan MALTAVERNE appartenant à un média belge, est-ce que tu trouves normal de ne pas avoir été balayé par la vague yé-yé ?"
Ce à quoi Jean BROUSSOLLE avait répondu que ce n'était pas normal, mais qu'il en était très heureux. Et que c'était finalement assez logique car les yé-yés avaient donné une seconde jeunesse aux COMPAGNONS DE LA CHANSON. A cause des ces yé-yés, ils ont donc dû se tenir dans un courant encore plus moderne, dépassant même ce qu'ils avaient apporté eux-mêmes à une autre période. Au point qu'ils ont dû se reconvertir, mais sans que cela soit brutal comme opération. Un exemple parlant : pour la première fois dans l'histoire du groupe, ils ont tenu l'affiche plus de trois mois à Paris, à Bobino très exactement. Ce qui est une sacrée performance !
Lorsqu'on a voulu savoir comment étaient choisies les chansons, et si cela n'était pas trop délicat pour lui qui avait été l'auteur de nombreuses chansons pour les COMPAGNONS DE LA CHANSON, Jean a répondu qu'ils choisissaient toujours les chansons à neuf. Chacun des COMPAGNONS apportant au jugement des autres le sien, c'est finalement une majorité qui l'emporte. En ce qui le concerne, il a reconnu que c'était très bien comme ça !
Alors qu'ils étaient en pleine période aznavourienne, il lui a aussi été demandé ce qu'il en pensait. Ce à quoi il a répondu qu'il en pensait beaucoup de bien, tout en reconnaissant qu'ils avaient vendu énormément d'exemplaires de La mamma et que les ventes de Que c'est triste Venise étaient "terribles". Avant d'être auteur, il a reconnu qu'il était avant tout COMPAGNON DE LA CHANSON, soulignant que c'était l'intérêt général qui déterminait son comportement et qu'il en était de même de tous ses camarades. Pour lui, il ne fallait d'ailleurs pas chercher ailleurs quelle était la raison de la longévité de l'ensemble.
Tags : chanson, jean, avaient, compagnon, repondu
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