• 30 octobre 1947... Voici 67 ans, les Compagnons étaient à New-York !

    030) Good Companions 

    Les Good Companions, photo d'un 30 octobre 1947 mémorable !

     

    "Ca y est mes enfants, c'est gagné, vous les avez eus !"

    Le 30 octobre 1947, Clifford FISCHER avait raison. Les jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON présentés comme les nouveaux MARX BROTHERS les avaient eus ! Un point que la presse new-yorkaise titrera même le lendemain pour souligner l'emphase reconnue : Les Compagnons de la Chanson are the hottest french number to hit town since the Normandie fire ! Certains des quelques cent vingt journalistes présents - excusez du peu - souligneront dans l'un des numéros qu'on vient d'assister en cette fin du mois d'octobre 1947 au numéro français le plus brûlant depuis l'incendie du Normandie ! Rien que ça ! Un autre article illustré paru dans un média et intitulé "Les bons Compagnons" donnera même du spectacle un éclairage assez particulier de la représentation donnée au Play House Theater new yorkais. Vous en trouverez une traduction ci-dessous :

    « S’il fallait en croire la chanson, les Français seraient des gens bizarres et, plus encore, drôles ! Broadway a toujours été d’accord là-dessus et l’humour gaulois rendu par neuf jeunes gens du nom de Compagnons de la Chanson n’est pas seulement amusant, il l’est doublement !
    Les Compagnons de la Chanson sont arrivés ici en octobre sans bruit, et ont débuté grâce à la célèbre chanteuse parisienne Edith Piaf lors d’une soirée de variétés donnée dans un théâtre local. On peut dire qu’à leur rentrée en scène, les neuf âgés de vingt à vingt-huit ans et habillés de chemises blanches et de pantalons de velours bleu, en tennis blancs étaient peu connus du public. Mais, à la fin de leur prestation, comme le signale le critique du journal : Brooks Atkinson, tout le public était en liesse dans la salle ! Les jeunes venaient de chanter des chansons dans leur langue dont une écrite par Charles Trénet et en fin de représentation trois versions d’un Au clair de la lune ! Ce n’était pas désopilant mais un tourbillon de gaieté, une satire pleine d’esprit et inventive, également teintée d’un doigt de tempo. Au Clair de la lune est proposée comme si la chanson était interprétée par un groupe américain, puis par un chœur cosaque très énergique et, pour finir, par un orchestre symphonique. Comme s’il y avait eu là de quoi donner aux Compagnons une sorte de dévouement pour ces arts… »

    Inutile de dire qu'après coup, rien ne sera plus pareil pour les COMPAGNONS DE LA CHANSON. Ce mirage new yorkais connaîtra des prolongations qui vaudront à l'ensemble de se produire ensuite jusqu'en Floride en passant par Boston et son Copley Plaza. "Il fallait un sacré culot pour aller à Miami chanter du folklore français a capella au milieu d'une revue à grand spectacle !" dira un peu plus tard Hubert LANCELOT.

     

    « A propos du DVD des Compagnons...Ah, les topinambours !... »

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