• Il aurait dû être Compagnon de la Chanson en 1946...

    Il aurait dû être Compagnons de la Chanson en 1946...... Le chef LIEBARD semble parfaitement sûr de lui et maître de la situation... Assentiment immédiat et prévisible de Maurice MEYER et de Jean VERLINE, dérobade du Trésorier Roger MANSUY. Puis se succèdent les «non» fermes et définitifs, jusqu'au dernier arrivé, Paul CATRIN, qui hésite, rougit et finit par murmurer un : Oui, je reste...  

    Ceux d'entre vous qui ont lu le « Nous les Compagnons de la Chanson » d'Hubert LANCELOT sorti en 1989, ou nos ouvrages sur les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE conduits par Jean-Jacques BLANC (ci-contre), savent dans quelles conditions s'est effectuée la scission des COMPAGNONS DE LA CHANSON avec l'ensemble dirigé par Louis LIEBARD les 14 et 15 février 1946 après une Saint Valentin houleuse... Et s'il avait dû y avoir un neuvième COMPAGNON DE LA CHANSON issu du vivier mis en place par Louis LIEBARD en novembre 1941, cela aurait donc dû être le ténor Paul CATRIN. Sur une photo prise lors de leur séjour à Ville-d'Avray en 1945, il arbore des lunettes et se trouve à la droite d'une Mireille LANCELOT habillée pour l'occasion en adepte de Ginger ROGERS... Sur un autre document publié ci-dessous, en bas d'article, une flèche permet de mieux le localiser.

    Hélas, lorsque le moment vint de décider si Paul devait rester fidèle ou pas à Louis LIEBARD, le mentor et animateur des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, Paul CATRIN fit un choix lourd de conséquences, choisissant de ne pas suivre les huit autres dissidents : Jean-Louis JAUBERT, Marc HERRAND, Guy BOURGUIGNON, Jean ALBERT, Hubert LANCELOT, Fred MELLA, Gérard SABBAT et Jo FRACHON. Une passe d'armes au cours duquel le destin de neuf hommes fut bouleversé ! Et sans doute celui de Paul CATRIN encore plus que celui des huit autres car il regretta longtemps cette décision qu'il évoqua en retrouvant Fred MELLA au cours d'un gala à Venage quelques décennies plus tard. CATRIN, que Jean-Jacques BLANC avait rencontré dans une chorale bien plus tard dans la région de Grenoble et qui avait aidé à ces retrouvailles, décédera hélas en 1998, renversé par un chauffard. C'est finalement un autre Paul : Paul BUISSONNEAU qui héritera en juillet 1946 de cette neuvième place qui devait être dévolue à Paul CATRIN. Juste pour l'enregistrement rue Albert à Paris dans un vieux hangar quasiment désaffecté du premier méga-succès Les trois cloches !
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