• Marc Herrand et des yeux les plus beaux du monde...

    Marc HERRAND le dit lui-même dans l'ouvrage autobiographique qu'il a publié en 2005 aux Editions du SIGNE à Strasbourg : "La route enchantée" : "Je réalisais l'onde sismique que j'avais déclenchée et j'en étais profondément désolé... et les deux mois qui suivirent ne furent sans doute faciles, ni pour eux (les Compagnons de la Chanson), ni pour moi". Un épisode sur lequel il revient également dans le portrait que lui a consacré l'an passé Louis PETRIAC chez DECAL'AGE PRODUCTIONS éditions.
    Il vivait déjà sur une autre planète après que ses yeux aient croisé les plus beaux yeux du monde, et que quelques étincelles annonciatrices dans son ciel Taureau et des secousses sismiques aient provoqué un grand tremblement de terre ! Voilà, tout simplement, ce qui a fait qu'un beau jour de 1952, Marc, après avoir beaucoup donné de sa personne, a choisi de quitter les COMPAGNONS DE LA CHANSON. Non, sans que ses anciens camarades continuent à interpréter, sans lui à leur côtés, ce qu'il avait patiemment édifié voire amélioré pour eux tous et parmi lesquels : Aux marches du palais, Berceuse pour un enfant triste, C'est pour ça,  C'était mon copain, Catherine, Ce sacré vieux soleil, Céline, Cinq filles à marier, Dans les prisons de Nantes, Ave Maria, Il pleut, J'aimais une sirène, Jean le pêcheur, Je n'ai qu'un sou, L'enfant au coeur d'or, L'objet, L'ours, La chanson du célibataire, La complainte du Roy Renaud, La Marie, Le prisonnier de la tour, Le roi a fait battre tambour, Le roi Dagobert, Le vent, Les gendarmes s'endorment sous la pluie, Les trois cloches, Les yeux de ma mère, Maître Pierre, N'oubliez pas ma chanson, Perrine était servante, Un dimanche... excusez du peu et nous en oublions sûrement !
    C'est cette créativité qu'il nous paraissait difficile de passer sous silence et qui a expliqué pourquoi nous nous étions tournés vers Marc HERRAND et son épouse Yvette GIRAUD pour les prier de nous honorer de leur présence à Lyon en décembre 2007 et de préfacer l'ouvrage hommage auquel nous avons travaillé avec Christian FOUINAT. Puis de soutenir ensuite la sortie en octobre 2008 de : Ils étaient Compagnons de la Musique de Jean-Jacques BLANC.
    Et comme ils nous avaient habitué, depuis plus d'un demi-siècle, à vivre et travailler ensemble, il nous paraissait également difficile de ne pas évoquer régulièrement quel était le talent d'Yvette dont nous avons à présent, ici après une courte parenthèse culinaire, une plus juste idée de la créativité qui était la sienne. Les quelques extraits de sa production picturale personnelle ci-dessous vous le confirmeront. D'ailleurs Pierre HIEGEL écrivait à propos d'Yvette au début des années soixante : « Qu'elle possède la qualité la plus indéfinissable et la plus précieuse du monde : le charme, reconnaissant que chez elle, sur un plan vocal, le charme est fait d'élégance discrète et de simplicité. Que tout paraît couler de source, le travail est invisible parce qu'exercé en profondeur. Que sa voix est un sourire conjugué avec la richesse d'un timbre grave et chaud, sans oublier une articulation exemplaire, intelligente, qui permet à ce charme de s'épanouir. »
    Yvette nous a quittés l'été dernier et ses peintures restent les témoins de l'autre façon qu'avait cette prodigieuse artiste de séduire ceux qui la côtoyaient !



    « C'était un lieutenant jolie Peggy o !Des inexactitudes de la presse à rattraper... »

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