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8 mars 2007... Voici neuf ans commençait une véritable aventure !...
Jeudi 8 Mars 2007... voici déjà neuf ans ! Au moment où démarre une aventure aussi palpitante autour de l'ouvrage d'un duo magique, je ne peux empêcher mon esprit de revenir en arrière ! Je m'apprêtais à créer cet espace qui en est tout de même à sa neuvième année d'existence et où nous avons pu archiver près d'un millier d'articles !Il est un peu plus de dix-huit heures... Pour la première fois, j'ai au fil un interlocuteur dont le calme et la gentillesse sont impressionnants. Il dit s'appeler Christian FOUINAT, se présente et me raconte ce qu'il a vécu aux côtés des COMPAGNONS DE LA CHANSON en me disant qu'il vient de relire le court hommage que je viens de publier à sa demande sur Internet...
J'ignore encore en échangeant quelques mots avec lui que je vais entrer dans l'un de ces défis que jamais on ne regrette de s'être lancés. Et pour cause, les COMPAGNONS DE LA CHANSON et Fred MELLA, mes idoles de début d'adolescence !... Je devais avoir douze ou treize ans... Cet homme m'avait déjà, c'est vrai, adressé un mail, peu de temps après le témoignage que je venais de déposer sur la page d'un "livre d'or" découvert par hasard sur Internet. J'y avais recherché ce que les COMPAGNONS DE LA CHANSON étaient devenus après toutes ces années. Je reconnais ici que je les avais un peu perdus de vue. Cela faisait combien de temps d'ailleurs que je n'y songeais plus ? trente ans, davantage même ?... J'avais fini d'y songer au moment de mon départ à l'armée. Certes, il me restait bien quelques enregistrements d'eux sur une cassette que j'écoutais parfois après avoir perdu toute une collection, mais voir ainsi le visage de Fred MELLA réapparaître sur mon écran de télévision un dimanche après-midi dans l'émission de DRUCKER a, je l'avoue ici, fait ressurgir tout un passé depuis longtemps enfoui.
Je ne voudrais pas que l'on oublie les COMPAGNONS DE LA CHANSON, disait cet homme sur le mail qu'il m'avait adressé. Il enchaînait en m'invitant à lui adresser quelques lignes destinées à paraître dans un hommage et à dire en quelques phrases comment je les avais connus, rencontrés. Pourquoi je les avais aimés...Je dois dire qu'au terme de cette première discussion avec lui, les choses se sont très vite emballées. D'autant qu'il avait déjà recueilli quelques témoignages et pris la décision de tous les regrouper en les illustrant dans un recueil qu'il soumettrait à un éditeur. Touché par sa sincérité et par ce que j'avais moi-même ressenti en écrivant mon propre hommage sur ce livre d'or, je me revoyais tout enfant. Sans me prendre pour Jeanne à Donrémy, ni avoir entendu de voix, ce qui était clair, c'était qu'il fallait effectivement faire quelque chose ! Mais comment et avec quoi ? Je n'en n'avais pas encore la plus petite idée. Ce que je savais, c'est qu'il allait falloir profiter de la rampe de lancement DRUCKER. Et puis, n'y avait-il pas ce film hommage sur PIAF qui devait déjà être sorti sur les écrans et dont il avait été question dans ce Vivement Dimanche du début de mois écoulé ?... Inutile de dire qu'après cet entretien, j'ai eu toutes les peines du monde à m'endormir. Je me revoyais tout gosse, les yeux rivés sur la vitrine du marchand de disques, près de mon lycée, à guetter chaque nouvelle apparition de microsillon des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Après un premier Bras dessus, bras dessous qu'une tante m'avait offert, m'entendant siffloter Si tous les gars du monde, je m'étais procuré Vénus puis quelque semaines plus tard un grand 30 cm avec tous les succès des premières années. En y réfléchissant, il était impensable que je m'en tienne à la seule écriture d'un hommage et que je n'appuie pas cette initiative en trouvant même des moyens que je n'avais pas.
Le jour suivant, une décision fut prise. Si je décidais de collaborer à cette entreprise, il allait falloir se tourner vers Internet et recenser par le détail tous ceux qui avaient jeté leur nom sur ce même livre d'or. Puis que, nous deux aussi, nous disposions d'un site sur lequel seraient évoqués quantité d'articles parlant des COMPAGNONS et où ce projet d'hommage de mon nouvel interlocuteur Christian FOUINAT serait abordé, passé en revue, décortiqué. Pour qu'il puisse avoir une chance de devenir enfin un vrai livre, celui qui récompenserait l'attente d'un homme qui avait cru, pendant des années et des années, que son idée d'hommage pourrait voir le jour. J'étais cependant encore loin d'imaginer qu'en moins de quinze jours se constituerait autour de ce projet une chaîne relationnelle semblable à celle qui a été mise en place voici neuf ans aujourd'hui et dont le nombre d'adhérents a cru fortement ces derniers mois sur Facebook ! Comme quoi !
Louis PETRIAC
Tags : avais, compagnons, sans, chanson, mars
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