• Bobino 1962... Déjà vingt ans de carrière pour certains !

    Intéressant ce court reportage consacré aux COMPAGNONS DE LA CHANSON au moment de leur Bobino de 1962 ! Micheline SANDREL, pour le compte de la télévision française de l'époque, donne une idée de la magie qui opérait au sein du groupe. Parlant de spectacle tonique et de vraie gaieté, de leur humour jamais noir, elle parle aussi de ces vingt ans de carrière. Vingt ans que seuls, Jean-Louis JAUBERT et Hubert LANCELOT pourront fêter au cours de ces journées-là puisque tous les autres ne sont arrivés au sein de la troupe qu'après septembre 1943 (Fred MELLA et Guy BOURGUIGNON), 1945 (Jo FRACHON, Gérard SABBAT), 1950 (René MELLA), 1952 (Jean BROUSSOLLE), et 1956 (Jean-Pierre CALVET)

    A entendre la critique de Philippe BOUVARD (reprise ci-dessous), on comprend que les COMPAGNONS DE LA CHANSON avaient déjà su rallier pas mal de suffrages.

    « Ce soir sur la scène de Bobino, écrivait-il, lorsque les Compagnons de la Chanson apparaîtront, ce sera plus qu'une banale première ! En fait, ils fêtront simultanément le vingtième anniversaire de leur association et leurs noces de bronze avec le succès. Encore qu'ils reconnaissent volontiers, maintenant qu'ils ont accédé au vedettariat international, que les cinq premières années de leur union furent plutôt matériellement difficiles.
    Ils sont donc neuf, issus des Compagnons de France ; mais cette équipe, sur scène parfaitement homogène, se compose en réalité dans la vie d'individualistes forcenés. Chacun possède au sein de la collectivité sa fonction propre. Chacun est également soucieux de son ancienneté. Ce qui est le plus étrange, c'est que ces neuf garçons ne sont liés entre eux par aucun contrat. Les garanties de l'association ne résident que dans des conventions morales. En seize ans, on a enregistré que trois départs, tous volontaires : Paul Buissonneau a profité d'une tournée au Canada pour se fixer à Montréal et y fonder un foyer. Marc Herrand a quitté le groupe pour se consacrer aux doubles fonctions de mari et de chef d'orchestre auprès d'Yvette Giraud. Quant à Jean Albert, appelé communément "le petit rouquin" il a repris sa liberté récemment afin de tenter sa chance en solitaire. En vingt ans donc, on n'a enregistré aucune expulsion. Cet ensemble vocal devrait avoir pour emblème un accord parfait et pour devise cette remarque de Jean-Louis Jaubert : Le principal avantage d'un groupe comme le nôtre, c'est qu'il est difficile de se tromper à neuf simultanément !


    « Ville-d'Avray... Un véritable tableau de maître !A bout portant... Laissez la magie Compagnons opérer ! »

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