Difficile de passer sur une chanson restée hélas méconnue. Cette Italie qui chante en lui nous permet de retrouver le Fred MELLA que nous appréciions beaucoup chez les COMPAGNONS DE LA CHANSON. 

La terre est basse et je vois le soleil si haut

Que j'aimerai m'arrêter au flanc d'un coteau.
Mais la moisson va se lever pour nous demain
Et nous la brasserons à pleines mains.
La terre est basse et là-haut, le soleil si chaud,
Que je voudrais m'endormir au bord d'un ruisseau.

Encore une bien belle chanson que cette Moisson due à l'accordéoniste Louis FERRARI, l'un des auteurs du Domino d'André CLAVEAU et à René ROUZAUD, un compositeur auquel on doit aussi La Goualante Du Pauvre Jean.

Moisson est l'une des premières chansons enregistrées avec Jean-Pierre CALVET et sans Le P'tit Rouquin Jean ALBERT ! C'était en 1957, et les COMPAGNONS DE LA CHANSON venaient de s'illustrer à La Gaieté Lyrique dans Minnie Moustache !

A noter que ce titre sera également interprété par la suite par Armand MESTRAL, François DEGUELT et Yves MONTAND.

Un moment rare, celui de la visite des COMPAGNONS DE LA CHANSON chez les BROUSSOLLE près des Saintes-Marie-de-la-Mer en Camargue. Pour le plus grand plaisir de ceux qui avaient pu capter ce moment rare, Jean s'était remis au piano pour jouer cet air si entraînant que Gilbert BECAUD avait composé en 1955 aux Etats-Unis en lui demandant lors d'un entretien : "Alors, Jean, raconte !". Quasiment sept ans après les avoir quittés ! Comme s'il pouvait avoir oublié toutes ces belles années vécues qui, malgré le stress des tournées, leur avait permis de laisser en héritage un répertoire à tomber à la renverse.

Angelo Les Compagnons de la chanson par bmbruno0

Cette chanson que les COMPAGNONS DE LA CHANSON finissaient de mettre au point à la fin de l'année 1969 marquent aussi la fin de leur collaboration avec le regretté Guy BOURGUIGNON. Au moment même où, comme le signale Hubert LANCELOT dans son Nous les Compagnons de la Chanson ils étaient en train d'apprendre à jouer de la mandoline pour pouvoir interpréter cet Angelo.

En écoutant cette chanson, nous ne pourrons donc qu'avoir une pensée particulière pour ce grand homme qu'était Guy BOURGUIGNON. Et pas seulement par la taille !

Quand on l'entend encore au hasard des ondes interpréter son "monde merveilleux", l'une de ses plus belles chansons qui n'a pas pris une ride depuis, avec ce timbre si particulier et cette voix si chaude, on a du mal à s'imaginer que Louis ARMSTRONG nous ait quitté voici déjà... plus d'une quarantaine d'années ! C'était le 6 juillet 1971 et celui que l'on surnommait Satchmo à cause de la taille de sa bouche en forme de sacoche n'avait que 69 ans !

Avec ce Merci Satchmo sorti à l'occasion de sa disparition en cette année 1971, Jean BROUSSOLLE avait voulu rendre hommage à ce géant du jazz et trompettiste de talent qu'il aimait beaucoup et qui nous aura laissé quelques belles petites choses. On sait qu'avant de devenir COMPAGNON DE LA CHANSON, Jean s'était souvent produit dans les caves parisiennes enfumées de Saint-Germain-des-Prés et qu'il en gardait un souvenir qui transparaît d'ailleurs dans son Temps des étudiants. D'où cet intérêt pour ARMSTRONG.

Encore une belle chanson des dernières années avec ce Piano, piano enregistrée ici sur une charrette d'occasion. Une mélodie fort bien agencée et de la même trempe que Julia. C'était en 1978 et vous aurez, c'est possible, un peu de mal à reconnaître tous les COMPAGNONS avec une tenue pour le moins originale ! Une tenue assez loin de celle qu'ils arborent habituellement !

Cet extrait que nous propose une fois encore notre ami Bruno MALLET conviendrait parfaitement à ces journées d'été et, pour certains, aux heures de détente au grand air qu'ils ont bien méritées ! Si c'est le cas, bonnes vacances à chacun de ceux qui s'apprêtent à partir ou qui vont partir ! Et bon courage aux autres pour une reprise à mener piano, piano !

Épillaillé épillaiyo
Dans le grand vent qui court le long de la plaine endormi
Un vieux cowboy sur son cheval avance dans la nuit
Tandis qu'il va sous le brouillard poursuivant son chemin
Il voit surgissant des ravins des cavaliers sans fin

Les cavaliers du ciel (Riders in the sky) est une des premières chansons de l'ensemble qui aura suivi la période PIAF (1946-48). Les paroles françaises avaient été écrites par Louis AMADE et Jo FRACHON, sur une musique de Stan JONES. Les COMPAGNONS DE LA CHANSON l'enregistreront le 20 Décembre 1949.

Vous aviez vu le premier tome de cette édition de Si ça vous chante avec notre ami Gérard qui, selon Guy LUX, ne devinait jamais rien et qui avait failli gagner une paire de bretelles. Voici le deuxième où un proche des COMPAGNONS DE LA CHANSON, ici la cousine d'Hubert, devait deviner quelle était l'intro du succès jouée par l'orchestre de Raymond LEFEVRE. Mais une intro jouée avec seulement, au départ, un seul instrument.

Attention aux pièges !

Un excellent moment de bonne humeur comme savait nous en offrir Guy LUX à la fin des années soixante !