• Un document rare qui ravira un certain nombre des admiratrices de Fred MELLA. C'était à la fin des années quatre-vingt, au moment de la sortie du Cœur d'un homme. Fred et son épouse Suzanne étaient les invités de l'émission Tournez Manège animée par Evelyne LECLERCQ et le regretté humoriste Jean AMADOU.

    Vous allez en apprendre des choses Mesdames et notamment pourquoi Fred n'aime pas les salades !


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  • Un court voyage au pays des répétitions ! Ici, ce sera celui des Comédiens une chanson écrite par Charles AZNAVOUR en 1962. L'extrait a été tiré d'un reportage : Trois petits tours et s'en iront que nous avons déjà diffusé dans son intégralité ici.


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  • 27 juillet... Une pensée pour notre ami Guy qui naissait à Tulle voici 95 ans...



    27 juillet... Une pensée pour notre ami Guy qui naissait à Tulle voici 95 ans...
    Il était né à Tulle un 27 juillet, en 1920, et c'était au départ avec Jo FRACHON et Jean-Louis JAUBERT l'un des plus anciens du groupe.
    La disparition prématurée de notre ami Guy BOURGUIGNON fin décembre 1969 à laquelle nous avons déjà consacré quelques articles, est restée pour beaucoup le premier vrai coup de semonce qui a touché l'équipe des COMPAGNONS DE LA CHANSON à la fin des années soixante. Six ans après ce triste mois d'octobre qui les avait vus regretter le décès de leur Grande Dame disparue, elle aussi, trop vite. 

    Bien entendu, cette disparition de Guy avait pas mal fait réagir les médias de tout poil dont ICI PARIS ou FRANCE-DIMANCHE (édition ci-contre), qui n'avaient pas manqué de revenir avec le talent et un certain sens du "scoop" que l'on reconnaissait à des rédacteurs déjà très à la sauce people... Bien avant ceux de GALA ou de VOICI... Il est vrai qu'ici, avec ce décès, ils avaient eu de quoi remplir plusieurs de leurs pages ! D'autant que Guy s'apprêtait une fois encore à partir en tournée en Belgique où les COMPAGNONS DE LA CHANSON avaient prévu de donner une représentation pour les fêtes de fin d'année. Pensez donc, Guy BOURGUIGNON que d'aucuns surnommaient "Dents de lapin" à cause de sa dentition proéminente, et que l'on classait curieusement dans les don Juan des Compagnons... n'avait-il pas laissé chez Odette LAURE, l'une de ses compagnes de quelques mois, un sentiment qu'elle évoquera du reste longtemps après dans une biographie ?

    Un autre article paraîtra en début d'année 70 à la suite de ce décès. Un format PDF a été conçu pour en faciliter sa lecture et que vous pourrez éditer en cliquant sur ce lien.  

     


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  • Edith Piaf Les Compagnons de la Chanson - C... par kyssiane

     

    Les COMPAGNONS DE LA CHANSON n'ont que très peu tourné et Jean-Louis JAUBERT était le premier à reconnaître que le cinéma n'avait rien perdu ! Il est vrai que ce 9 garçons... un coeur tient plutôt d'une habile promotion que d'un chef d'oeuvre du septième art.


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  • Que de commentaires autour de cette si jolie petite bête à cornes ! Et notamment ceux relevés chez Vivonzeureux, un blog d'humeur où l'auteur de l'article ne cache pas son agacement pour les COMPAGNONS DE LA CHANSON. Un article qu'il nous a semblé intéressant de relayer ici. 

    A lire cet auteur, ce traumatisme serait dû à une enfance vécue chez des parents admirateurs des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Ce qui l'incite aujourd'hui à rejeter viscéralement tout ce qui porte la griffe de nos amis : interprétations etc... ! A une ou deux choses près. Ainsi, en lisant la pochette de cette Licorne, a-t-il malheureusement relevé que les paroles de cette chanson avaient été écrites par Jean BROUSSOLLE ! Ce qui l'a prodigieusement agacé ! Or, effectivement, et nous avons tenté de le rassurer, Jean n'en n'a réalisé que l'adaptation. "On nous donne Jean BROUSSOLLE comme parolier, dit-il, et Ch. Bud DANT comme compositeur. Vérification faite Charles Bud DANT est... le producteur de l'enregistrement des IRISH ROVERS ! Et si ça se trouve SILVERSTEIN, oonclue le commentateur, n'a jamais touché un centime de ses droits d'auteur sur cette reprise !"... Ce qui nous semble quant à nous bien improbable malgré l'erreur relevée sur la pochette de disque !

    Si The Unicorn, dont les paroles et la musique sont de Shel SILVERSTEIN, a été reprise par Les COMPAGNONS, ce n'est pas très étonnant ! Effectivement, comme il le dit si bien, les IRISH ROVERS en avaient fait un énorme tube en 1968 avec 8 millions d'exemplaires vendus dans le monde ! Nous pourrions lui faire remarquer que cette reprise n'est pas la seule a avoir pu bénéficier de la griffe COMPAGNONS DE LA CHANSON après avoir fait l'objet d'une adaptation tirée d'une première. Nous parlions dernièrement de Nathalie s'en va, que notre ami Jean avait récupéré sur le bilboard en 1959 et chez Frankie AVALON ! Et que je sache,  Charles AZNAVOUR, le premier, ne s'est jamais plaint, quant à lui, que ses Comédiens ou que sa Mamma aient été repris par ses amis !


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  • Au Vénézuela...Une chanson assez méconnue de la fin des années cinquante que vous propose de redécouvrir notre ami Bruno MALLET ! Au Vénézuela, due à R. SWING et à François LLENAS est sortie en 1957 sous le label Columbia. Sur un microsillon (photo ci-contre) où l'on trouvait également une chanson de Charles AZNAVOUR : Sarah et Le jour où la pluie viendra de Monsieur 100 000 volts ! A noter que cette chanson sera également interprétée par Tino ROSSI.

    Le compositeur François LLENAS n'était pas un inconnu dans les années cinquante et nombre de vedettes lui doivent des mélodies. Parmi lesquelles DALIDA qui interprétera La chanson d'Orphée tirée du film Orfeu Négro du cinéaste M. CAMUS, Luis MARIANO et Mort SHUMAN avec lequel il collaborera pour le succès La dernière danse.

     


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  • Au bal de la chance est une réédition de la biographie d'Edith PIAF publiée en 1958 en Suisse, l'un des trois seuls ouvrages d'ailleurs, parus de son vivant. Sortie aux Editions de l'Archipel, cette réédition a été souvent épuisée, mais gageons, en prenant le risque de nous tromper, qu'il y aura d'autres rééditions, tant le livre se révèle être passionnant et passionnel...

    Comme le dit Marc ROBINE dans l'avant-propos d'un ouvrage préfacé par l'ami d'Edith, le poète Jean COCTEAU, Edith aura chanté pour son public jusqu'à l'extrême limite de ses forces avec une voix qui bouleversera longtemps le monde. Guy BEART, lui, dira d'elle que c'était une flamme qui se brûlait en éclairant les autres.

    Certes, à la lecture du livre les clichés sont multiples et certaines images ont déjà fait le tour du monde. Certaines d'entre elles ont même inspiré le septième art, mais on se plaît encore en lisant cet ouvrage, à imaginer les choses comme si elles se déroulaient là, à deux pas sans forcément avoir le besoin de les magnifier...

    La grand-mère Aïcha habitant un taudis dans le XXème d'un Paris oublié où les hauts de Belleville n'étaient pas encore devenus la proie des affairistes... La première représentation chez LEPLEE au GERNY'S avec un pull auquel il manquait une manche... les applaudissements et les félicitations de Momo CHEVALIER, l'autre titi de Ménilmontant. Maurice dira d'elle que c'était un petit champion poids coq, se dépensant maladivement. Elle ne semblait pas plus économiser ses forces que ses gains... Puis, le premier gala, un 17 février... 1936, une tournée sur la Côte d'Azur, la mort de Louis LEPLEE son premier bienfaiteur... la collaboration avec Raymond ASSO et le premier ABC chez Mitty GOLDIN, boulevard Poissonnière ! Sans oublier la déception des Américains au Play House Theater lors de la tournée d'Octobre 1947 entreprise avec les COMPAGNONS de la CHANSON, quant à une tenue qui n'avait rien de ce qui aurait pu représenter la Parisienne qu'ils s'attendaient à recevoir chez eux. N'était-elle pas aux antipodes de celle d'une femme élégante surmontée d'un chapeau à plumes et affublée d'une robe à traîne ?

    On s'en serait douté, et elle nous le confirme, pour Edith, manquer d'argent c'était ennuyeux mais pas grave. Ce qui l'était davantage, c'était de ne plus avoir le goût de vivre ! En tout cas, ce qui est sûr, c'est que, soucieuse de réussir comme interprète dans la chanson, elle aura travaillé, travaillé et encore travaillé ! En étant elle-même et seulement qu'elle-même ! Une conviction qu'elle essaiera de partager avec tous ceux qu'elle a aidés dans leur ascension.

    Nous le soulignions dans notre premier article voici déjà quelques années, AU BAL DE LA CHANCE est un livre où la passion n'est pas absente. On la sent, palpable, à chaque page, avec pourtant un regret, celui de n'avoir pas été les témoins privilégiés de telles scènes, ni d'avoir assisté à de telles envolées ou d'avoir pu entendre une voix hors du commun. Celle d'un être capable d'autant de générosité qui, près d'un demi-siècle après sa disparition, continue à nous hanter. Cela s'est confirmé depuis, en dehors de Georges BRASSENS et de Jacques BREL, aucun autre artiste n'aura fait l'objet d'autant d'ouvrages qu'Edith PIAF. Proches, moins proches, admirateurs... nombreux sont ceux qui auront raconté, parfois même en les enjolivant ou même, aussi, en les caricaturant, quels ont été les moments forts de l'existence de notre GRANDE DAME. Edith, elle, pour évoquer ceux dont elle se souvenait, s'est fait aider en faisant appel à Louis-René DANVEN, un journaliste spécialisé dans les milieux du cirque.

    L'avantage de cette réédition agrémentée de photographies soigneusement traitées, c'est qu'elle permet aussi à Marc ROBINE, en historiographe averti, de revenir à chaque page sur chacun des points qui ont été évoqués par les uns et par les autres dans leurs ouvrages respectifs. On choisira donc de se moquer du côté pathétique de ce qui est révélé pour ne retenir que ce qui ressemblait vraiment à Edith par l'idée que l'on en avait. Car et ROBINE le souligne, au-delà des extravagances de ce qui est conté, il reste le personnage. Quelqu'un qui a également souvent été manipulé et dont on s'est servi, abusant de sa générosité. Bien entendu et c'est aussi ce qui nous amène à revenir sur cet ouvrage, nos amis les COMPAGNONS de la CHANSON n'y sont pas absents ! Edith évoque leur rencontre en 1944 à Paris au Gala des Cheminots, puis leur tournée américaine qui, on l'a dit précédemment, a d'abord été à mille lieues de correspondre, du moins pour elle, à ce que les Américains en attendaient et attendaient d'une Parisienne censée représenter l'élégance parisienne... Ils sont d'ailleurs d'autant moins absents que Fred MELLA y consacre une postface. Bien avant que paraissent ses Maîtres enchanteurs, il évoquait dans son ouvrage le personnage tel qu'il est resté pour lui avec une maison boulevard Lannes pleine de beaux talents, jeunes, joyeux, chaleureux. Et surtout, disait-il, il y avait sa présence et quelle présence, avec ce magnétisme !...

    Il y a de fortes chances que les initiatives des uns et des autres n'en restent pas là en termes de publication de ce qu'aura été le mythe PIAF. Surtout après le succès américain du film oscarisé en 2009 et une clientèle qui s'élargit au fil des années ! Comme s'il était écrit qu'avec le temps, on ne puisse finalement oublier ceux qui ont marqué de leur empreinte la Chanson française ! Et tant mieux !

    Louis PETRIAC


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  • Jean-Pierre CALVET faisait encore partie de l'équipe en cette année 1982 difficile à tous points de vue !


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  • Gilbert est atteint de... Compagnonite !Vous ne le verrez sans doute jamais sur la page Facebook de notre ami Bruno MALLET parce qu'Internet ça n'est pas trop son truc à Gilbert ! Mais, il n'en reste pas moins que l'homme* reste, encore aujourd'hui, l'un des premiers à avoir cru en Belgique au miracle COMPAGNONS DE LA CHANSON. Au point même d'y créer un club en 1964, sans doute l'une des premières associations pro-Compagnons à s'être créée à Bruxelles. Ne serait-ce que pour tenter de jeter un pont entre tous leurs admirateurs belges, pour échanger des informations sur le groupe, et pouvoir aller aux différents spectacles ensemble. Une initiative qui lui permettra de rencontrer celle qui partage depuis son existence et qui sera parrainée par le boss en personne : Jean-Louis JAUBERT (voir ci-dessous)

    C'est vrai que 1957, ça n'est pas hier et qu'en Belgique, à cette époque-là, les COMPAGNONS DE LA CHANSON avaient déjà un bon début de notoriété qu'ils avaient commencé à conquérir dès le début de leur partenariat avec la grande PIAF. Aussi, quand tout gamins, reçurent-ils avec son frère et sa sœur un premier électrophone, se mirent-ils ensemble à acheter leurs disques dont le fameux Si tous les gars du monde faisait partie. Il avait, quant à lui, aimé leurs harmonies vocales et leur façon de chanter et il admet être entré, depuis, dans une sorte de "Compagnonite". Gilbert, soyez rassuré ! Vous n'êtes pas le seul en Belgique à être resté fidèle aux COMPAGNONS DE LA CHANSON ! Et tant mieux ! Nous avons pu le mesurer sur ce site qui nous vaut d'échanger régulièrement avec ces amis belges des COMPAGNONS.

    "En 1961, écrira-t-il bien plus tard dans l'hommage conçu par Christian FOUINAT auquel il s'était associé dès les premiers instants, la première fois que je les ai vus sur scène... leur tour de chant était encore supérieur à l'écoute de leurs disques. J'ai été fasciné ! Le fait de les voir, de leur parler, la gentillesse et la simplicité des Compagnons, tout cela m'a touché. Leur sens de la mise en scène, leur travail, leur exemple unique dans la chanson, leurs sketches très bien conçus, leurs chansons gaies et optimistes, tout cela m'a ravi. La très belle voix de Fred MELLA, face au contre-chant du chœur donnant ainsi le fameux son Compagnons, l'apport des chansons de Jean BROUSSOLLE, Jean-Pierre CALVET... l'arrivée de GASTON qui a amené une fameuse dose de globules rouges donnant ainsi un bon coup de jeune à l'ensemble aussi."

     * Gilbert DONCQ

    Gilbert, notre ami belge, se dit être atteint de... Compagnonite !


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  • L'un des reportages les mieux ficelés qui soient que ce A BOUT PORTANT réalisé à l'été 1969 par l'équipe de Jacqueline JOUBERT et présenté par Martine LEPAGE qui les avait suivis lors d'une tournée d'été ! De la Charente au Périgord, vous retrouverez la plupart des extraits des grands succès auxquels vous vous êtes déjà habitués. Un film magique avec en prime les dernières semaines vécues chez les COMPAGNONS DE LA CHANSON par Guy BOURGUIGNON et son passage à Périgueux où on le retrouve avec sa grand-mère, Maman Atou pour le centenaire de celle-ci.

    Dans quelques jours - le 27 - on se souviendra que Guy le régisseur, qui se voyait bien être COMPAGNON sans monter sur scène, était né un 27 juillet, en 1920, à Tulle, une ville où il a passé toute son enfance.


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