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    Voici sept ans, un neuf mai, Pascal SEVRAN nous quittait décédé d'un cancer, emportant avec lui quelques souvenirs et émissions auxquelles nous aimons toujours repenser parce qu'il y était souvent question des COMPAGNONS DE LA CHANSON ou de chanteurs qui étaient assez proches de cette belle Chanson française que nous aimons tant.   
     

    Il n'avait que soixante-deux ans, un âge où d'autres continuent de projeter. Pascal était "monté" à Paris en 1960 et y avait fréquenté le classe du PETIT CONSERVATOIRE DE LA CHANSON de MIREILLE. Juste au moment où l'on s'apprêtait à faire la révolution et à lancer des pavés au Quartier Latin à Paris... Et puis, un jour, après avoir eu dix-huit ans, il avait écrit pour DALIDA l'une de ces éternelles chansons qui ne vieillissent jamais. C'était en 1975, voici déjà trente-trois ans !

    Ecrivain primé en 1979 avec un prix Roger NIMIER pour Le passé supplémentaire, Pascal SEVRAN n'était pas seulement une plume, il avait aussi, quoi qu'on ait pu en dire, des talents d'animateur. L'aurait-on oublié, sa CHANCE AUX CHANSONS savait rendre hommage à tous ceux qui avaient contribué à faire de la CHANSON FRANCAISE ce qu'elle est devenue ! C'était l'un des seuls qui aura reçu après 1985 et la fin de leur épopée les COMPAGNONS DE LA CHANSON, Marc HERRAND et Yvette GIRAUD ainsi que Fred MELLA ! Il convient de s'en souvenir.
    Un homme sensible au caractère entier, dont il serait injuste de ne se rappeler que de ce qu'il affirmait parfois contrarié... Alors qu'il nous a laissés tant d'autres choses !



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  • Jean-Louis Jaubert... Souvenirs...

     

     

    C'est une sorte de témoignage que je livre là et qui expliquera sans doute pourquoi notre ami Jean-Louis JAUBERT répondait aussi difficilement aux messages qui lui étaient adressés. Même par ceux qui le connaissaient bien comme Mimi LANCELOT.
    10 avril 2007, fin de matinée... Alors que nous venons avec Christian FOUINAT de lui envoyer un bristol pour l'informer de la sortie prochaine d'un hommage aux COMPAGNONS DE LA CHANSON, le téléphone de mon atelier sonne. "Allo, ici c'est Jean-Louis Jaubert ! Je voulais vous remercier pour votre envoi et pour ce livre qui va sortir... Est-ce que je pourrais vous téléphoner de temps en temps ?"

    Au ton de sa voix, je sentis, ce matin-là, que le boss des COMPAGNONS DE LA CHANSON avait envie de parler. Et, comme c'était la première fois que j'avais l'immense joie de l'avoir au fil directement, mes questions furent nombreuses... Il me semble d'ailleurs que c'est peut être bien la seule fois où j'ai eu l'impression au cours des dernières années que Jean-Louis allait bien. Au plan physique comme au plan mental, car entre 2009 et 2011, il sera plus difficile de l'avoir au fil. Nos échanges se poursuivront certes, mais en se limitant à l'envoi de quelques petites cartes ou de quelques billets semblables à celui qui figure ci-dessus. Des petites gentillesses que j'ai conservées précieusement. Je me souviens encore lui avoir demandé ce matin d'avril 2007 s'il allait regarder à la télé le match de foot entre l'AS Rome et Manchester United. Connaissant sa passion pour le ballon rond, la question s'imposait. Un long entretien au fil d'une petite demi-heure qui me conduira par la suite, à plusieurs reprises à le rappeler pour lui demander une précision ou deux à propos des COMPAGNONS mais sans, toutefois, obtenir du boss une participation aussi active que la toute première fois. J'aurai même du mal à obtenir de lui qu'il accepte à la fin du printemps 2007 de rédiger la préface que nous attendions de lui pour l'hommage de Christian FOUINAT. Et puis, au cours de l'été suivant, souffrant sans doute moins, il acceptera, se fendant au passage d'un nouveau billet d'encouragements. Comme pour s'excuser de ne pas avoir été très réceptif quelques semaines plus tôt. 

    A partir de 2010, c'est grâce à son ami Pierre HUTH, le célèbre dentiste des stars qui vient également de disparaître, que j'aurais la possibilité de le rappeler au fil. "Vous savez, me dira HUTH, Jean-Louis se traîne depuis déjà une dizaine d'années, à cause d'une jambe qui le fait énormément souffrir. Une arthrose invalidante qui l'empêche même de se déplacer et de sortir de chez lui. Si vous saviez combien de fois j'ai insisté pour qu'il se fasse opérer car croyez-moi c'était possible. Mais sans obtenir de lui qu'il accepte. Et, ces derniers temps, nous avions même du mal à obtenir qu'il nous reçoive chez lui avec ma femme".

    Jean-Louis Jaubert... Souvenirs...Jean-Louis Jaubert... Souvenirs...Je suppose que vous êtes quelques-uns à l'avoir encore vu à Lyon en octobre 2002 lors de l'inauguration de la place. Si du moins vous vous êtes rendus à Lyon. Je n'ose pas imaginer combien ce périple a dû être éprouvant pour lui avec tout ce monde et cette bousculade. A l'été 2005 (photos ci-contre), lorsque Christian FOUINAT, Jean-Jacques BLANC, Dominique FOURAU et Roger ZBINDEN l'inviteront à dîner dans une brasserie à proximité de son domicile du boulevard Suchet, il les accompagnera une fois encore avec plaisir et il acceptera de sortir de son appartement. Mais ce sera la dernière fois. En février 2011, juste avant que Entre mythe et évidences sorte, je ne parviendrai à recueillir que quelques mots de lui en évoquant la tournée en Israël et l'interprétation de Jérusalem en or. Il me semble utile de préciser ici que Jean-Louis avait eu beaucoup de mal à admettre le décès de son épouse Marie-Pierre en 1975 et, pire que tout, la longue maladie puis le décès de sa fille Sophie-Julia en 1993. Depuis, il survivait, mais sans vraiment participer à quoi que ce soit.

    Avec lui, c'est un témoin de tout premier plan de la Chanson française qui disparaissait en juin 2013 !

    Louis PETRIAC   


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  • Abonnez-vous à notre newsletter !

     

    Dernièrement, nous faisions le point sur le transfert du site des COMPAGNONS DE LA CHANSON ici et sur les nouvelles fonctionnalités qui vous étaient proposées chez notre nouveau partenaire : EKLABLOG. Notamment pour rechercher les articles en vous aidant de l'espace recherche situé à gauche sous les quelques ouvrages consacrés aux COMPAGNONS.

    Bonne nouvelle, avec une fréquentation qui recommence à grimper après avoir piqué du nez en mars ! Vous êtes effectivement à nouveau un peu plus d'une centaine à suivre ce site quotidiennement. Ce dont nous vous remercions car sans vous la tâche aurait été bien compliquée. Ce qui vaut au nouveau site de se hisser à la deuxième page de Google après être resté à la sixième en mars et avril. Il a même occupé pendant une journée la deuxième place en première page. Vous voyez, rien n'est inutile ! Restent les abonnements à nos articles. Vous étiez, avant le transfert, 103 à être abonnés à ces articles et si, depuis notre dernier appel, les choses se sont un peu arrangées, vous n'êtes que 43. Aussi ce nouvel appel est-il utile ! Mais, il se peut aussi que certains d'entre vous n'aient pas réussi à s'abonner. Nous allons donc essayer de vous aider à le faire.

    Vous allez voir, c'est assez simple !

    1) La première chose à faire est d'aller sur le menu situé à gauche de votre page. Sur ce menu, vous trouverez dans l'ordre et en allant vers le bas en vous aidant de la mollette de votre souris, différents espaces (présentation, vous souhaitez nous joindre, nos derniers articles... les ouvrages, la liste des libraires Compagnons) et L'ESPACE NEWSLETTER. Il est situé juste au-dessus de l'espace RECHERCHE.

    2) Dans la première case de l'ESPACE NEWSLETTER, il vous suffira seulement d'indiquer votre adresse de messagerie. Celle à laquelle vous recevez vos mails que vous soyez chez Orange ou anciennement Wanadoo, chez Hotmail ou chez SFR voire chez Bouygues.

    3) Lorsque ce sera fait, vous cliquerez avec votre souris (un seul clic gauche) sur le bouton "M'inscrire" situé juste en dessous. 

    4) Quelques minutes plus tard, un mail de validation de votre inscription vous sera adressé par Eklablog et vous devrez cliquer sur le premier lien de ce message pour que votre inscription soit prise en compte.

    Comme vous le voyez, c'est très simple. Nous comptons sur vous. Il y va du référencement de ce site !


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  • Les Perruques par verclaud

     

    L'un des spectacles sommet de créativité et inoubliable des COMPAGNONS DE LA CHANSON : Les Perruques que notre ami Claude VERRIER avait mis en boîte voici déjà quelque temps ! Du même tonneau que le Baron Gontran, l'Ours ou Perrine ! Bravo pour les réglages et pour la trouvaille, avec une mention spéciale à Jean BROUSSOLLE et au régisseur, soucieux des moindres détails : Guy BOURGUIGNON !
    Un sketch de dix minutes qui aura nécessité, le saviez-vous, deux longues années de travail avant qu'ils parviennent à une parfaite mise au point ! Ce sont des documents comme celui-là qui permettent de se rendre compte du professionnalisme affiché par nos amis. Et dire que tout ça n'a pas pris une ride !


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  • A propos de Jerusalem en or des Compagnons...

    Le titre figure rarement aux premières places du répertoire des COMPAGNONS DE LA CHANSON et pourtant Jerusalem en or est l'une des très belles réussites !

    C'est C. RIVAT qui a écrit les paroles françaises de « Yeroushalaïm shel zahav » que l'on doit à Naomi SHEMER (en photo ci-dessus) aujourd'hui disparue qui bénéficiait en Israël d'une grande notoriété. Nous avons voulu en savoir un peu plus à propos de cette chanson chantée en 1967 par Rika ZARAI que les Compagnons reprendront par la suite.

    Née en 1930 Naomi SHEMER commence à jouer du piano dès l'âge de six ans. À l’âge du service militaire, qu’elle effectue comme toute bonne fille de kibboutz, elle rejoint l’ensemble musical de l’unité. Une aventure qui, durant cinq décennies, illuminera le paysage culturel israélien. Après des études de musique à la prestigieuse Académie Rubin de Jérusalem, elle rentre au kibboutz et y compose ses premières chansons. Puis, à l’âge de 26 ans, en 1956, elle part pour Tel Aviv avec son premier mari, le comédien Gidéon SHEMER, et leur fille. Elle y écrit les paroles d’une comédie musicale intitulée Hamesh, Hamesh (« Cinq, cinq »), sur des musiques de Yohanan ZARAI. Le succès est immédiat. Naomi SHEMER ne cessera plus d’écrire et de composer. Dans les années soixante, ses chansons deviennent des classiques. Séparée de son mari, elle fait un séjour à Paris qui l’influencera fortement. De retour en Israël, elle épouse l’avocat et écrivain Mordehaï HOROWITZ, dont elle aura un fils. C'est en 1967 qu'elle composera une chanson destinée à être interprétée en deuxième partie du Festival de la chanson israélienne, le 15 mai, jour de l’Indépendance d’Israël. Le maire de Jérusalem, Teddy KOLLEK, ayant souhaité que cette chanson ait trait à la capitale, Naomi SHEMER écrit les paroles et la musique de la chanson en une nuit après plusieurs semaines d'hésitations. La « Jérusalem d’or » était, à l’époque du Talmud, une sorte de tiare en or surmontée de petites tours évoquant les tour des murailles de Jérusalem. Les femmes portaient cette « Jérusalem d’or » pour les mariages et les grandes occasions. Le nom est associé à l’histoire de Rabbi AKIVA, l’un des plus grands maîtres de la pensée juive. AKIVA, qui très pauvre, épousa une jeune femme qui fut pour cela déshéritée par son père. L’expression passée à la postérité sera utilisée par plusieurs poètes hébraïques. La première version de la chanson ne contient qu’une allusion à la vieille ville de Jérusalem, alors sous domination jordanienne. Un couplet où elle dit que « les citernes d’eau ont été asséchées » et que « la place du marché est vide » sera par la suite ajouté. Naomi SHEMER, qui chante elle-même fort bien a toujours préféré confier ses chansons à d’autres et ce sera Shouli NATAN qui l'interprétera. Jérusalem d’or devient, en quelques semaines une sorte de deuxième hymne national. À tel point qu’en 1968 le député Uri AVNERY proposera d’en faire l’hymne national officiel, à la place de l’hymne sioniste Hatikva. L’initiative n’aura cependant pas de suite.

    Naomi SHEMER est décédée le 26 juin 2004, à l’hôpital Ichilov de Tel Aviv. Le lendemain, le premier ministre Ariel SHARON a ouvert la réunion hebdomadaire du gouvernement par un éloge de Naomi SHEMER. La ministre de l’éducation, Limor LIVNAT, a demandé à toutes les écoles du pays de consacrer une heure à sa mémoire. La poste a annoncé qu’un timbre serait édité pour le premier anniversaire de sa mort. En 1983, Naomi SHEMER avait reçu la plus prestigieuse distinction du pays, le Prix d’Israël, pour l’ensemble de son œuvre. Elle a également été membre de l’Académie de la langue hébraïque. Autant d’hommages rendus à une personne qui aura incarné, sous sa forme la plus pure, l’alliance de l’héritage juif et de la nouvelle culture populaire israélienne. 

    Et maintenant, place à la version des COMPAGNONS DE LA CHANSON que notre ami Claude VERRIER nous avait apporté voici quelque temps déjà.

    Animation Flash


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  • Le rouet du temps par verclaud

     

    Le rouet du temps... C'était du Garvarentz !Longtemps son nom s'est étalé à la une de toutes les nouveautés après que de nouvelles idoles se soient imposées ! Daniela pour Les Chaussettes Noires Retiens la nuit, La plus belle pour aller danser pour le couple HALLIDAY-VARTAN, Le twist du canotier interprété par Maurice CHEVALIER, c'était lui ! Il y en aura d'autres après coup, beaucoup d'autres. 
    Mais Georges GARVARENTEZ (en photo ci-contre) décédé depuis et dont le père, un arménien, avait composé l'hymne national de son pays, a aussi été le beau-frère de Charles AZNAVOUR et l'auteur de quantité de succès dans la mouvance de l'ami des COMPAGNONS DE LA CHANSON dont énormément de musiques de films. On se souvient encore de Taxi pour Tobrouk, Paris au mois d'août, Les Parisiennes, Le tatoué. Lors de sa disparition, Charles AZNAVOUR reconnaîtra que Georges était son double et qu'il ne pourrait jamais le remplacer.

    Le fameux Rouet du temps dont Claude VERRIER avait réalisé un montage voici quelques années que vous pourrez visionner ci-dessus fait partie de ces nombreux succès. L'extrait proposé ici a été puisé dans Douchka l'opérette de Charles AZNAVOUR qui avait été écrite en 1972 pour Marcel MERKES et Paulette MERVAL et il était donc tout naturel que celui-ci en chante un bout avec les COMPAGNONS, même, comme il le dit si bien, en improvisant un petit peu...

    Animation Flash


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  • Paul Buissonneau, une vie de créateur...Mon plus grand regret quand on évoque la stature du titi Paul BUISSONNEAU, c'est qu'on ait trop vite oublié en France son existence. Alors que le P'tit Paul, comme l'appelait Edith PIAF, faisait partie des premières équipées du groupe aux Etats-Unis, au Canada et en Angleterre (1948) et de l'aventure des Trois cloches. Et ses anciens camarades des COMPAGNONS DE LA CHANSON les premiers, malgré les souvenirs communs qu'en ont gardé Suzanne et Fred MELLA ! Fred et Suzanne qui avaient un temps partagé un appartement avec lui dans la banlieue parisienne qu'ils avaient acheté avant de le revendre un peu plus tard à la Compagnonne Yvette PERCHE. Avant que leurs routes se séparent et que Paul regagne le Québec avec Tout'neuve... 

    Et pourtant que de souvenirs en commun ! Paul me l'a du reste confié au téléphone quand je l'ai eu la dernière fois début 2011, "je serai bien allé à Lyon pour l'inauguration de la place, mais ils ne m'avaient pas invité !" Dommage car cela aurait été formidable de retrouver ce jour-là tous les survivants sans exclusion qui avaient participé à cette formidable épopée !

    Dans un document PDF que nous avions pu nous procurer à la fin de l'année dernière mais que nous n'avions pu faire héberger chez Over-blog (ce qui nous a d'ailleurs décidés à les quitter), Paul confie à un chroniqueur quelle a été sa joie de retrouver le groupe au Canada en 1963. Un document que nous pouvions difficilement laisser de côté et qui évoque parfaitement l'état d'esprit de l'homme qu'était Paul BUISSONNEAU et qui va vous en apprendre sur ce personnage décédé à la fin de l'automne dernier. 

    Louis PETRIAC


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  • Une preuve par neuf... jusqu'à leurs voitures !

    Aux Etats-Unis, ils avaient déjà étrenné des voitures de location !

     

    Une preuve par neuf... jusqu'à leurs voitures !En 1951, sans que les cachets atteignent des montants disproportionnés, vont arriver chez les COMPAGNONS DE LA CHANSON les premières voitures. Il semble que la perspective d'une tournée de trois mois organisée par l'ABC n'ait pas été étrangère à cette décision d'opter enfin pour des véhicules. Il était évident que chacun se devait d'avoir le sien afin d'éviter les transports en commun et le délicat transport des bagages d'une ville à l'autre ! Gérard SABBAT et René MELLA choisiront de faire confiance à Peugeot et à sa 203, Jo FRACHON à une Simca Aronde, avant de se tourner quelque temps plus tard vers une splendide Mercury Montclair, Jean ALBERT à Citroën avec une superbe traction avant et les autres COMPAGONS à des véhicules issus de la production nationale. Seules deux belles étrangères seront l'apanage de Jean-Louis JAUBERT et, quelques mois plus tard, de Jean BROUSSOLLE avec une Alfa-Roméo et échapperont à la règle.

    Ce que l'on sait moins car l'information est plutôt surprenante, c'est que les véhicules des jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON de l'époque seront toutes immatriculées avec un seul numéro : le neuf ! Comme toutes celles des notabilités en place (ministres ou responsables gouvernementaux). Une preuve par neuf qu'ils étaient superstitieux ? Que nenni ! Seulement un passe-droit qui leur avait été obtenu par l'une de leurs relations de l'époque : le préfet Louis AMADE (en photo ci-contre) qui leur avait écrit Jean le pêcheur ! Une dérogation que Louis AMADE ne pourra toutefois leur conserver très longtemps !


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  • Alors, comment va la vie chez vous, les admirateurs ? Bien, nous l'espérons en tout cas en ce jour de trêve et de fête du travail qui ne sera pas férié pour tout le monde. Mais certains de ceux qui travaillent ne se plaindront pas et nous en faisons partie car, quand la production rejoint le loisir, de quoi nous plaindrions-nous ?

    Et puis nous sommes sûrs que vous reverrez avec plaisir cette vidéo que Bruno MALLET proposait hier sur sa page des "Amis des Compagnons". C'était encore le temps de la bande à CHANFREAU avec la présence en cette année 1968 du regretté Guy BOURGUIGNON. Malgré des pavés qui volaient bas et une "chienlit gaullienne", Jean-Pierre CALVET avec l'aide de Pierre DELANOE nous avait concocté cette année-là une nouvelle mélodie entraînante en diable qu'il nous arrive toujours de fredonner pour nous redonner du coeur au ventre !


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    L'inédit surprise : Une fleur à la main...La découverte de cette chanson à l'été 2007 par Bruno MALLET en contact avec le Reader Digest, au moment même où se préparait l'hommage de Christian FOUINAT, nous avait stupéfiés ! Ainsi donc, certains titres des COMPAGNONS DE LA CHANSON n'auraient pas fait l'objet d'une large commercialisation parmi lesquels cette : Fleur à la main !

    Cette version de la chanson de Neil DIAMOND "You don't bring me flowers" se devait bien un jour de connaître le succès en France. Remise au goût du jour par Charles LEVEL (en photo ci-contre), l'un des complices du Thé dansant du regretté Jacques MARTIN, enregistrée en 1979, elle aura cependant dû attendre une remastérisation du Reader Digest à l'été 2007 pour enfin connaître un plus large succès. Gageons qu'il aurait été navrant que cette chanson magnifiquement interprétée par Fred MELLA reste ignorée comme elle l'a été au départ.

    Notre amie Ginette BOBEDA en a fait un clip vidéo que nous vous montrons avec plaisir en cette veille de premier mai, fête du muguet... et du travail ! 


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