• Beaucoup ont regretté de ne pas avoir pu y aller mais, fort heureusement, nous ne manquons pas ici de paparazzi prêts à capter l'info ou le scoop quand cela en vaut la peine ! Et, à Vaison, cela en valait la peine...

    Cela en valait d'autant plus la peine que le 29 avril au soir, notre ami GASTON, l'homme aux caniches, ancien COMPAGNON DE LA CHANSON s'il vous plaît, était de la fête ! Et qu'est-ce qu'il les a régalés GASTON ! Il n'y a pas à dire, cet homme-là il a le rythme dans la peau et il fallait l'entendre décliner ce qu'il avait conservé bien au chaud du répertoire de ses anciens amis et partenaires !... En première partie, il a assuré avec son ami ZANINI un éventail de morceaux de jazz avant que, surprise, GASTON reste seul en scène avec l’orchestre pour chanter un pot-pourri des Compagnons. Un des clous de la soirée : une interprétation-démonstration au saxo des Les trois cloches. Inoubliable à en croire les nombreux témoins !

    L'homme est resté tel que nous le connaissions et conforme à celui qui nous avait pondus l'été dernier cette si gentille préface destinée au livre hommage de Christian FOUINAT. Et c'est avec un plaisir non dissimulé que les admirateurs des Compagnons l'ont ensuite retrouvé dans le hall de l'espace culturel où ils ont tous pu discuter avec lui en gardant en souvenir en pellicule quelques photos de ces retrouvailles dont celle ci-dessus où il pose avec notre ami le Joyeux Compagnon Jean CHARRAS et Christian FOUINAT.

     


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  • L'histoire commence comme pourrait commencer un merveilleux conte de fées !...

    Lyon, 10 rue de Champvert dans le quartier du Point du Jour... A deux pas d'une place des Compagnons de la Chanson inaugurée en octobre 2002 par la municipalité lyonnaise pour rendre hommage à un groupe mythique qui aura écrit l'une des plus belles pages de la Chanson française d'après guerre...
    Lorsqu'on franchit le portail de l'entrée de la villa du Point du Jour où a été fixée en 1990 une plaque commémorative et que l'on entre dans un parc toujours bien entretenu, on est loin d'imaginer ce qui s'est passé ici, soixante-sept ans plus tôt, dans cette demeure de style entourée de glycine. Elle se dresse là, fièrement, sur la droite, à la même place que celle occupée quelques décades auparavant ! A une époque où le Point du Jour était encore en période de guerre, non le quartier d'un arrondissement de Lyon comme aujourd'hui, mais la petite localité d'une banlieue huppée perchée sur les hauteurs de la métropole rhodanienne, entre Sainte-Foy et la colline de Fourvière...
    Mais revenons à présent en arrière, à l'automne 1941 et non au printemps 42, comme l'indique la plaque commémorative apposée sur le portail d'entrée. Car si c'est effectivement au printemps 1942 que s'est constitué le gros de la troupe des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, les premiers éléments se sont manifestés, eux, en octobre 1941. 
    Automne 1941… Parallèlement aux chantiers de la jeunesse et à d’autres mouvements mobilisant en service obligatoire les jeunes hommes de vingt ans comme Jeunesse et Montagne créé en août 1940 par le Gouvernement de Vichy, les COMPAGNONS DE FRANCE viennent de lancer une expérience d’éducation et de culture chez les garçons âgés de 14 à 19 ans. S’inspirant des pratiques en vigueur chez ces derniers, les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE créés en novembre 1941 par Louis LIEBARD, en seront une émanation.
    Initiative subventionnée par les pouvoirs publics, elle doit cependant obéir à un certain nombre de principes édictés pour pouvoir prétendre bénéficier des subsides alloués par Vichy : le chef local désigné choisira leur implantation, il recrutera les garçons, leur trouvera des chantiers rémunérateurs, des outils et des vêtements et, très important en ces temps de misère, il les logera... (EXTRAITS)

    Jean-Jacques BLANC


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  • L’auteur des paroles du Petit vin blanc ou de l’Homme à la moto Jean DREJAC a écrit un pan entier de l’histoire de la Chanson française et sa route a croisé celle des COMPAGNONS DE LA CHANSON à deux reprises.

    Disparu en 2003 Jean, de son vrai nom Jean André Jacques BRUN, est né en 1921 à Grenoble. Fils de gantiers, il se lance dans la carrière à dix-sept ans avec un groupe amateur au répertoire duquel il glisse ses premières compositions aux côtés des titres de TRENET ou MISRAKI. Lauréat d’un concours organisé par Radio-Cité, il monte à Paris. En 1943, sur une musique de Charles BOREL-CLERC, il signe les paroles sans doute les plus populaires de son répertoire, Ah le petit vin blanc !. Son interprète sera la chanteuse Lina MARGY. Traduisant la gaieté de la Libération, cette chanson connaîtra ensuite les fêtes familiales et beaucoup la chantent encore aujourd’hui. Tout aussi célèbres sont les paroles qu’il écrit pour accompagner le film de Julien DUVIVIER : Sous le ciel de Paris, en 1950.

    Ces années suivant la Libération marquent les suites d’un parcours associé aux meilleurs interprètes d’alors en autant d’étapes qui constituent une histoire vivante de la Chanson française. D’abord Édith PIAF qui rend immortel son Homme à la moto, après avoir chanté Le chemin de forains. Les années cinquante voient ses textes portés par les voix de Maurice CHEVALIER (Mimi la blonde), les FRERES JACQUES (le Petit Homard), Jean SABLON (la Chanson de Paris). La décennie suivante est tout aussi riche de succès, d’Yves MONTAND et la Chansonnette à DALIDA (l’Arlequin de Tolède) en passant par, Tino ROSSI, PATACHOU, France GALL, Sacha DISTEL ou Line RENAUD. De ces rencontres naissent aussi des amitiés durables. Ainsi de Michel LEGRAND, connu en 1965, et avec lequel seront conçus des duos et des chansons aussi variées que Oum le dauphin ou Un ami s’en est allé. Serge REGGIANI sera un des interprètes fétiches de Jean DREJAC, inscrivant de ses textes tout au long de sa carrière dont Dans ses yeux, Rupture et Édith ou encore, en 2000, Enfants soyez meilleurs que nous. Charles AZNAVOUR, Mireille MATHIEU, Anny CORDY, Romain DIDIER ou RENAUD le chanteront aussi. Il écrira pour Marcel AMONT le joli Bleu, blanc, blond (1960), La chanson du grillon (1960) et Dans le coeur de ma blonde (1961).

    Les COMPAGNONS DE LA CHANSON puiseront pour leur part dans ce riche répertoire : L'Arlequin de Tolède et Sous le ciel de Paris écrites en collaboration avec Hubert GIRAUD. Homme engagé, Jean DREJAC a défendu tout aussi bien la Chanson française en tant que Président de la SACEM, que la cause de la paix. Sa ville de Grenoble lui a rendu un hommage deux ou trois ans avant qu'il disparaisse en présence de quelques-uns de ses amis dont : Michel LEGRAND, Marcel AMONT, Romain DIDIER... Notre ami Jean-Jacques BLANC, l'auteur de l'ouvrage sur LES COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, qui demeure à Grenoble, y assistait et s'en souvient...


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  • Il est des interventions qui font plaisir et que certains d'entre vous nous avaient proposé de rediffuser pour bien montrer tout l'intérêt de notre site... Tant sur le plan des informations diffusées que sur celui de leur gestion.

    Comme celui de la petite fille de Fred MELLA, Jeanne que nous reproduisons ci-dessous. C'était il a un peu plus d'un mois :

    Bonjour, je suis la petite fille de Fred Mella, je suis fière de votre site, et je vous remercie de rappeler à tous le monde que les Compagnons ne sont pas morts. Mais j'aurais une petite chose à vous reprocher, c'est peut être de mettre l'adresse du domicile de mon grand père. En espérant ne pas vous facher. Merci. 
    Je reviens pour vous dire que je me suis renseigné pour les dates que vous donnez, sachez que mon grand père ne se produira pas avant octobre prochain et que le 14 mai il ne chantera pas à la Journée des Seniors. Désolé pour ceux qui espéraient tant. Merci
    !


    Celui de Jean-Paul CHEVALLEY, rédacteur chez Vinyl par un mail :
    Bonjour Monsieur, merci de votre courrier. Je viens d'écrire un long article sur les Compagnons pour la revue « Vinyl » qui paraîtra fin février. Si vous voulez bien me donner votre adresse, je demanderai qu'on vous en fasse parvenir un exemplaire. A bientôt peut-être.
    JP.Chevalley
     


    Ou celui de Marie-Thérèse CHAUVIN-LIEBARD, la fille de Louis LIEBARD par un mail : 
    Merci de penser aux 100 ans de Louis LIEBARD, mon père, actuellement en maison de retraite. Malheureusement il a perdu une bonne partie de ses facultés intellectuelles. Je suis très sensible à votre message  que j'ai transmis à mes frères et soeurs et suis joignable au...
    Bien à vous.
    MT Chauvin-Liébard  


    Ou celui encore de Jean-Paul MICOL, des BAYARD, qui nous a régalés le 1er décembre dernier à Lyon avec ses amis en nous interprétant quelques uns des airs qui chantaient encore dans nos têtes :
    Comment pourrais je ne pas m'associer de tout coeur aux témoignages de sympathie, de reconnaissance envers nos amis ? En effet , outre les points communs à tous les "fans",   mes amis Bayard et moi avons certainement bénéficié de la valeur exemplaire et exaltante des Compagnons et celà dès l'âge de...15 ans. Et l'exemple perdure aujourd'hui bien au-delà de 1985 ! Petit détail amusant: j'ai découvert dans son livre, que Fred Mella était arrivé au Point du Jour, en septembre 1943. Or c'est précisément à cette date, que je me suis retrouvé soliste soprano de la chorale devenue plus tard   "Petits Chanteurs de St Marc"  (les Choristes) , dans le centre de Lyon !


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  • Il nous paraissait difficile de passer sous silence un événement qui va avoir son importance. A plus forte raison sur le site même des COMPAGNONS DE LA CHANSON : le centenaire de Louis LIEBARD que celui-ci s'apprête à fêter le 4 juin prochain au milieu des siens et d'une tribu familiale imposante qui ne compterait pas moins de 80 personnes !
    CENT ANS ! Incroyable quand on sait quel a été le parcours de cet homme hors du commun et au caractère bien trempé qui, un beau jour d'octobre 1941 a décidé de jeter les bases d'une nouvelle structure innovante : LES COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, s'inspirant de son expérience au sein des COMPAGNONS DE FRANCE ! Nous avons déjà, à de multiples reprises, consacré des articles au parcours de Louis LIEBARD (ci-dessus photographié lors du lancement de son projet avec son épouse et quelques collaborateurs) et aux COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, mais il nous semblait utile de revenir sur cette odyssée, surtout quelques semaines avant que Monsieur LIEBARD avec un grand M ne fête ses CENT ANS ! Nous vous l'avions indiqué voici quelques jours, il entre même dans nos intentions à l'approche de cet anniversaire de compléter la page Louis LIEBARD qui vient d'être créée sur WIKIPEDIA pour que les jeunes sachent, un jour, qui était ce grand homme auquel nous devons tant et qui a su mettre au travail quelques dizaines de jeunes gens, dont huit deviendront célèbres sous le nom des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Une photo de Gérard LE NEZET nous rappelle ce qu'était le premier univers des futurs COMPAGNONS DE LA CHANSON encore COMPAGNONS DE LA MUSIQUE dans le quartier du Point du Jour à Lyon.


    " Nous sommes en train de former sous l’égide des Compagnons de France un groupe de jeunes qui enseignera, donnera des représentations et propagera le chant choral grâce aux chansons folkloriques françaises. Cette équipe dont le centre se trouve à Lyon sera dirigée par Louis LIEBARD…"
    Ainsi Jean VERLINE, assistant et répétiteur de l’ensemble, présentait-il alors l’ensemble aux quelques jeunes susceptibles de venir grossir les rangs de ce groupe qui comptera parmi ses postulants, filles et garçons ayant fui la FRANCE occupée et se retrouvant sans ressources en zone libre. Mais revenons au créateur du projet…
    Prisonnier de guerre évadé, ancien maître de chapelle de la cathédrale de Dijon, ancien Chef de Chœur de la Perdriole, il dirigera celui de la Faluche un peu plus tard, Louis LIEBARD a eu l’idée originale et chacun le reconnaît, de créer une véritable structure innovante qu'il avait installée dans une maison appartenant à la famille CHOMEL chemin de Champvert à Lyon. En faisant appel pour la mise en scène des représentations des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE à un véritable concept d’une stylisation extrême, faite de pureté et de dépouillement soulignant cependant l’action, beaucoup concèdent qu’il a réalisé au passage une révolution dans la chanson folklorique en y adjoignant les principes de la chanson animée. Une véritable magie quand on sait que l’apport du jeu visuel à la partie chorale permettait au spectacle de devenir au passage une véritable petite comédie. Perrine était servante en est l’illustration même que les COMPAGNONS DE LA CHANSON conserveront à leur répertoire.
    Vous l’avez souvent vu cité ici car le nom de l'ancien responsable de la chorale des Résonances (à partir de 1949) est régulièrement revenu sous la plume des uns et des autres dans la prodigieuse épopée des COMPAGONS DE LA CHANSON et leurs biographies, " le chef " comme il aimait à se faire appeler, était pour Fred MELLA un technicien, un sorcier qui avait une perception fine du détail, une oreille musicale sans défaut capable de déceler une erreur de ton si minime soit-elle. Celle de l’un des plus grands spécialistes du chant choral, un statut que beaucoup s'accordent à lui reconnaître. Donnant une impression de sévérité, autoritaire, éternellement insatisfait, déjà père de cinq enfants à trente-trois ou trente-quatre ans, Louis LIEBARD, infatigable et rageur, était réputé mener son entourage avec une main de fer. Tendu, tyrannique, avec un regard intense et pénétrant, éternellement insatisfait mais excellent pédagogue, il laisse encore longtemps après l’image d’un homme entier peu ouvert aux concessions. Faire répéter ses élèves debout, parfois face à un miroir afin de pouvoir cerner le moindre défaut pendant de longues heures sans prévoir une seule pause, leur apprendre à travailler la justesse d’un ton, à articuler convenablement et à travailler leur souffle, mettre en place une parfaite harmonie… les souvenirs sont restés longtemps en mémoire des futurs COMPAGNONS DE LA CHANSON.
    Les activités de cette vie communautaire chemin de Champvert étaient très dures, les horaires stricts. Au lever du lit, il fallait que tout le monde se rassemble dans le parc pour l'appel et le lever des couleurs. Après un petit déjeuner fait d'un affreux café et de pain noir, commençaient les corvées quotidiennes : la ratissage des allées, le ménage, les courses au village pour se procurer de quoi manger en faisaient partie. Suivaient immanquablement un décrassage des voix grâce à quelques vocalises et ce n'est que l'après-midi que chacun pouvait donner libre cours à son imagination et à sa personnalité.
    Sur fond de mise en place du STO, au sein d'une vie communautaire, ne s’agissait-il pas début 1943, au sein d’un groupe, de donner à des jeunes peu attirés par un embrigadement en Allemagne, les rudiments d’un art qui en attirait même beaucoup. Selon Marc HERRAND, quatre-vingt s’y succéderont et les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE compteront plus d’une vingtaine de postulants alors que les représentations étaient données par seulement une dizaine d’entre eux triés sur le volet !
    Vêtus d’une chemise blanche marquée de la lyre et d’un pantalon en gros velours marron, ils ne manquaient pas de prestance les jeunes ! Et les représentations du Chef Louis LIEBARD dans la salle du patronage du quartier du Point du Jour en attiraient quelques-uns !
    Marc HERRAND avec Yvette GIRAUD étaient allés lui rendre visite en 1994, Fred MELLA, à son tour, quelque temps plus tard. Actuellement en maison de retraite, Louis LIEBARD, qui est aujourd'hui très fatigué en raison de son grand âge, fêtera donc ses cent ans, sans doute au milieu de tous les siens et nous nous devions bien, ici, de tirer un coup de chapeau à l'homme et à son idée originale. Merci Monsieur LIEBARD !


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    ... Le chef LIEBARD semble parfaitement sûr de lui et maître de la situation... Assentiment immédiat et prévisible de Maurice MEYER et de Jean VERLINE, dérobade de Roger MANSUY. Puis se succèdent les «non» fermes et définitifs, jusqu'au dernier arrivé, Paul CATRIN, qui hésite, rougit et finit par murmurer un : Oui, je reste...

    Ceux d'entre vous qui ont lu le « Nous les Compagnons de la Chanson » d'Hubert LANCELOT savent dans quelles conditions s'est effectuée la scission des COMPAGNONS DE LA CHANSON avec l'ensemble dirigé par Louis LIEBARD les 14 et 15 février 1946... Et s'il avait dû y avoir un neuvième COMPAGNON DE LA CHANSON issu du vivier mis en place par Louis LIEBARD en novembre 1941, cela aurait donc été Paul CATRIN (sur la photo du haut, il arbore des lunettes et se trouve à la droite de Mireille LANCELOT)... Hélas, lorsque le moment vint de décider si Paul devait rester fidèle ou pas à leur mentor et animateur des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, il fit un choix lourd de conséquences, choisissant de ne pas suivre les huit autres : Jean-Louis JAUBERT, Marc HERRAND, Guy BOURGUIGNON, Jean ALBERT, Hubert LANCELOT, Fred MELLA, Gérard SABBAT et Jo FRACHON.

    Nous avions déjà consacré un article à cette passe d'armes au cours duquel le destin de neuf hommes fut bouleversé ! Et sans doute celui de Paul CATRIN encore plus que celui des huit autres car il regretta longtemps cette décision qu'il évoqua en retrouvant Fred MELLA au cours d'un gala quelques décennies plus tard. Il était venu y assister en compagnie de son ami Jean-Jacques BLANC. Paul CATRIN décèdera hélas en 1998, renversé par un chauffard.


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    Dans leur ouvrage biographique conçu à quatre mains : La route enchantée publié en 2005 aux Editions du Signe, on apprend que Marc HERRAND et Yvette GIRAUD ont découvert le Japon en 1955 et qu’Yvette a également publié au Pays du Soleil Levant un livre de " Cuisine de Famille " paru en 1970 (voir couverture ci-dessus). Convaincue à son tour que pour un homme " le chemin du cœur passe aussi par l’estomac " elle avait effectivement décidé de faire éditer quelques recettes simples et faciles à réaliser qui se sont révélées couronnées de succès puisque l’ouvrage s’est bien vendu et que les tirages successifs ont tous été épuisés. Comme l’a pressenti Marc, beaucoup d’admirateurs japonais étaient désireux de créer une atmosphère à la française pour le dîner, et cet ouvrage a dû permettre de compléter l’échange qui s’était instauré entre eux et leur couple. Nous avons retrouvé un témoignage de cette initiative et nous vous livrons un avant-goût de ce que GIRAUD San vous aurait mitonné, si vous aviez eu l’occasion de goûter à l’une de ses spécialités. Et quel plus bel hommage pouvions-nous rendre à nos amis Marc et Yvette que de revenir entre deux notices biographiques et autres documents sonores sur cette expérience sans aucun doute amusante, et sur l’une de ces recettes surnommées SOUPE A LA PICARDE ? Je suis même sûr que les deux autres clichés vous ouvriront l’appétit si vous n’en n’avez pas… 
    Pour la préparer, Yvette mélange de la mie de pain rassis à des restes de poulet haché fin auxquels elle ajoute sel et poivre. Elle délaie ensuite le tout dans du lait en tournant continuellement au-dessus du feu jusqu’à ébullition. Elle y ajoute enfin le riz et laisse cuire le tout à feu doux pendant vingt minutes. Ce plat très nourrissant est servi avec une noix de beurre.


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    L'un d'entre vous* l'avait évoqué dans son hommage rendu paru dans l'ouvrage réalisé par Christian FOUINAT, Jean COCTEAU pensait beaucoup de bien des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Il avait même été l'un des premiers témoins auxquels Edith PIAF avait demandé ce qu'il pensait des Trois Cloches. Juste avant que les neuf garçons l'interprètent en public au Club des Cinq, un cabaret parisien.
    Il en reste un vibrant éloge retranscrit en mai 1946 par Arts et Spectacles, un média, éloge que nous ne résistons pas au plaisir de vous livrer. 

     

    * Jean-Claude AMRHEIN


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  • Les multiples démarches de notre ami marseillais Bernard HELIN ont enfin trouvé leur récompense hier lundi. Une carte de Michel DRUCKER lui est en effet parvenue, dont nous avons reproduit ci-dessous le texte. Regrettant qu'ils ne se déplacent plus (là Michel, on est assez surpris pour en avoir côtoyé deux à Lyon), l'ami historique des Compagnons de la Chanson semblerait être prêt, via quelques archives, à leur rendre hommage, ce dont nous ne pouvons que nous féliciter, bien entendu.
    Bernard a tout de même prévu de faire une petite réponse à cette carte qu'il adressera simultanément : à Paris, au Studio Gabriel, 9 avenue Gabriel 75008 PARIS et à Eygalières (13) où un exemplaire de l'ouvrage hommage de Christian FOUINAT lui avait été adressé en novembre dernier.


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    On l'a oublié et pourtant !...
    Pourtant, malgré cette affiche bleue alléchante, en cette fin d'année 1946, tout n'était pas rose pour les COMPAGNONS DE LA CHANSON ! Malgré leur premier grand succès obtenus avec les Trois Cloches proposé par Edith PIAF et malgré quelques nouveaux titres avec des arrangements de Marc HERRAND qui faisaient merveille. Les Compagnons enregistreront ou proposeront en effet en représentation en 1947 : Ukraine (de J. Larue), L'enfant au coeur d'or (de J. Lutèce), Jean le pêcheur (de Louis AMADE)... Sur un autre plan la fameuse tournée américaine prévue et arrachée avec hargne par Edith venait d'être repoussée au grand dam de nos amis et, au Cabaret des Ambassadeurs, leurs représentations n'avaient, semble-t-il, pas « emballé » un public clairsemé. Ils y avaient pourtant chanté des titres comme : Perrine, Marianne s'en va t'au moulin, Au clair de la luneDieu, que les MèresCélineKatia et, bien entendu Les trois clochesMargotonL'oursLe roi Renaud qui n'avait pu encore faire l'objet d'un enregistrement, La Marie.
    De cette période moins faste, terme d'une première année difficile après la constitution d'un groupe décidé à voler de ses propres ailes, il reste une affiche ci-dessus. Une pièce rare que nous devons à l'un des admirateurs d'Edith PIAF, le Rochelais Jean-Marie GAILLARD. Inutile de dire que les COMPAGNONS DE LA CHANSON n'imaginaient pas encore ce que 1947 allait leur apporter en termes de notoriété... Ni que cette tournée aux Etats-Unis maintes et maintes fois évoquée par leur marraine allait leur apporter autant de choses ! 


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