C'est toujours avec grand plaisir que nous soulignons les réalisations que "les amis des Compagnons de la Chanson" mettent en ligne sur la page Facebook qui compte tout de même aujourd'hui quasiment 1.200 membres ! Réalisations parmi lesquelles figurent celles de Brigitte GUERIN C. DUPONT qui a accepté que nous les montrions ici ! Certains de ces portraits très ressemblants lui ont même valu de recueillir quelques compliments de certains de ceux qu'elle s'était amusée à croquer !

Cela fait un moment qu'avec sa Ronde Mexicaine, elle nous a quittés Nathalie. Mais nous, nous ne l'avons toujours pas oubliée ni oublié cette jolie mélodie empruntée aux succès interprétés par Frankie AVALON. Frankie qui interprétera également Vénus. Il aura porté chance aux COMPAGNONS DE LA CHANSON et qui sait, incité Jean BROUSSOLLE à faire en 1959 de l'une de ses nouvelles chansons une magnifique adaptation, transformant au passage Bobby alias Nathalie en cinéphile pour le plus grand bonheur de notre ami Bruno MALLET.

Chantée effectivement par Frankie AVALON (en photo ci-dessus), cette chanson de Ruth FOI et Richard di CICCO, sachez que "Bobby sox to stockings" était tout de même 8ème au bilboard en 1959 avec cette mélodie entraînante si bien reprise par Fred MELLA. Il n'était pas inutile de le rappeler et de dire au passage deux mots de Frankie AVALON tout en précisant qu'un autre grand de l'univers COMPAGNONS DE LA CHANSON a prêté un sacré coup de main ô combien magistral à l'arrangement réalisé : un certain Pete de ANGELIS qui s'illustrera avec bien d'autres succès comme Guitare et Tambourin et Gondolier ! Bravo à tous messieurs et merci à Jean BROUSSOLLE pour cette adaptation !

Les trois cloches telle qu'elle était interprétée après la disparition de leur marraine Edith PIAF et peu de temps avant que Guy BOURGUIGNON ne décède et que Jean BROUSSOLLE quitte l'équipe. Un extrait de représentation que notre ami Bruno MALLET a prélevé sur l'émission télévisée A bout portant.

Jean BOEKHOLT, ici à gauche, avec Gérard SABBAT à Cran-Gevrier en 2008

Nous sommes peinés d'apprendre ce matin le décès de notre ami Jean BOEKHOLT, disparu le 29 mai dernier dans sa 82ème année.

Certains de vous, l'avaient sûrement rencontré. Que ce soit à Cran-Gevrier, au-dessus d'Annecy, où il avait participé avec nous en octobre 2008 à la présentation de l'ouvrage sur les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE de Jean-Jacques BLANC ou dans d'autres salons comme celui organisé dans le Béarn en mai 2009, voire aussi à Lyon lors de l'inauguration de la place des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Jean, amateur de photographie connaissait très bien Fred MELLA avec lequel il partageait cette même passion. c'était aussi, celui qui avait un moment, projeté de publier un répertoire des chansons des Compagnons et qui nous avait proposé ici ses magnifiques réalisations philatéliques avec des timbres hommage KIFFER et FRERES JACQUES. Les FRERES JACQUES, c'était d'ailleurs son affaire puisqu'il avait publié à la fin des années quatre-vingt un magnifique répertoire de leurs textes (en photo ci-contre) : 36 ANNEES DE CHANSON. J'ai la conviction qu'il aurait été heureux de pouvoir conduire son répertoire COMPAGNONS jusqu'à son terme et qu'il a été chagriné de n'avoir pu compter sur suffisamment d'intérêt pour ce projet.

Oui, je suis triste ce matin car Jean, que je ne connaissais pas encore en 2007, était devenu à la longue un ami avec lequel il m'arrivait souvent d'échanger des tas d'informations autour des projets qui nous étaient chers et que nous défendions l'un et l'autre avec passion. Je ne saurais oublier de quelle façon il avait aidé à la publication de nos ouvrages sur les COMPAGNONS DE LA CHANSON.

Nous adressons à son épouse Nicole, ses enfants et aux siens toutes nos condoléances.

Louis PETRIAC 

C'est la légende de l'enfant,
De l'enfant du pays d'Armor
Qui naquit un jour de grand vent
Avec un cœur tout rempli d'or.
Plus il allait en grandissant
Et plus son cœur devenait grand,
Plus son trésor devenait lourd,
Plus il avait le mal d'amour.

R Mon ange blond, connais-tu cette chanson
Du joli temps passé
Que les mamans chantaient aux petits enfants
Le soir pour les bercer ?

L'une des plus jolies chansons de la première époque des COMPAGNONS DE LA CHANSON ! Magnifiquement arrangée par Marc HERRAND, elle est due à Jacques LARUE, l'auteur du Ronde, ronde, ronde, et à J. LUTECE, et se laisse toujours aussi bien entendre. Pour sa page Facebook, notre ami Bruno MALLET a réalisé un habillage judicieux de cet extrait que nous vous offrons ici.

Pas un de ceux qui apprécient les COMPAGNONS DE LA CHANSON de la période CHANFREAU ne l'a oublié : Le Marchand de bonheur est resté l'un des titres majeur de la paire CALVET-BROUSSOLLE des années 1956-1972 ! Et pour cause ! Après le Oui, oui, oui de JEAN-PHILIPPE, le Ciao Bambino de DALIDA et le Vénus versions Gloria LASSO et Frankie AVALON, il a effectivement tenu le haut des charts durant plusieurs semaines à la fin de l'année 1959.

Nous sommes sûrs que vous vous en souvenez ! Au point que cet air que les autres Compagnons boudaient au départ et qui avait obsédé Jean-Pierre CALVET lorsqu'il l'avait, paraît-il, créé en Israël sur une nappe en papier, nous ont confié son épouse Annie et les siens, a même fini par devenir une image très compagnomania ! Et lorsqu'il s'est agi en mars 2007 de créer un espace sur Internet évoquant ce qu'avaient été les COMPAGNONS DE LA CHANSON et leur fabuleuse épopée, ceux-ci sont donc, tout naturellement devenus... des MARCHANDS DE BONHEUR ! Il aurait d'ailleurs été difficile de trouver autre chose comme nom pour ce site puisque l'appellation avait par ailleurs été retenue par Christian FOUINAT pour son recueil hommage et que ce premier site servait à le promouvoir...

Et force est de reconnaître que pour être ainsi arrivés à se fondre et à s'identifier à l'un de leurs titres vedette, c'est bien que les COMPAGNONS DE LA CHANSON étaient et restent toujours à nos yeux des MARCHANDS DE BONHEUR ! Ce qu'ont également compris nos amis ROPERT et BESANCON lorsqu'ils ont baptisé leur ensemble musical du même nom et lorsque Marianne-Mélodie a conçu le premier DVD consacré à l'ensemble ! 
A quoi tiennent les choses tout de même !...

 

Une rose à sa guitare peuplée d'accords bizarres
Le blanc d'un rayon de lune jouant sur sa peau brune
Un Arlequin de Tolède passe dans la nuit tiède
Il chante la sérénade des amants de Grenade

Hier c'était le printemps dans l'Estrémadure
Hier il avait vingt ans mais cela ne dure
Que le temps d'un instant car la vie est dure
Pour les jeunes amants qui veulent croire aux serments

Personne de ceux qui aiment les COMPAGNONS DE LA CHANSON n'a oublié les premiers accords de cette magnifique chanson de Jean DREJAC et d'Hubert GIRAUD ni ce microsillon exceptionnel de qualité. Des microsillons comme celui-là, c'était un véritable rêve pour ceux qui avaient envie de découvrir les COMPAGNONS ! Combien de mioches ont ainsi découvert cette année-là neuf artistes au sommet de leur art ! Quatre succès qu'il serait même difficile de départager en admettant qu'on puisse en avoir envie. Comme dirait l'ami Georges, tout était bon, il n'y avait rien à jeter ! Car enfin, Bras dessus, bras dessous, Verte campagne, Allez savoir pourquoi et cet Arlequin de Tolède avec ces accords de guitare en préambule !... Qu'est-ce qu'on ne donnerait pas pour se retrouver cinquante ans en arrière !

Quand on repense à tous ces succès, ils devaient être cinglés chez Columbia Pathé pour laisser filer de tels artistes sans tenter d'émettre une surenchère à l'offre de Polydor et à leurs responsables de l'époque !

Notre ami Lolo nous a quittés voici maintenant deux ans et nous ne pouvons nous empêcher de revenir avec quelques raccourcis sur ce qu'aura été son histoire personnelle avec les COMPAGNONS DE LA CHANSON. Même si désormais vous en connaissez, vous aussi, toutes les grandes lignes !

C'est vrai que personne n'imaginait que ce garçon, plus doué à dix-neuf ans pour taper dans un ballon que pour entreprendre une carrière dans le Music-hall, ferait les rencontres qu'il a faites au moment du déclenchement des hostilités avec les Nazis ! Ni, qu'il séduirait quelques-unes des plus belles femmes du monde comme Kim NOVAK (photo ci-dessous) l'une des actrices fétiches d'Alfred HITCHKOCK ! Et pourtant... Pourtant il a longtemps dû vénérer Massiac dans le Cantal où il s'était réfugié en 1940 sans encore savoir de quoi ses journées à venir seraient faites. Après avoir très vite quitté l'Alsace c'est à partir de cette bourgade auvergnate que toute l'histoire s'est emboîtée. Avec comme première étape importante la découverte, pendant une période au sein d'un Chantier de jeunesse, de l'importance que pouvait revêtir la distraction musicale dans le quotidien d'un apprenti troufion. Chacun s'est du reste longtemps souvenu de son passage au Désert d'Entremont et de celui de son ami Guy BOURGUIGNON, alors que les deux hommes ne s'attendaient pas à y partager autant de choses. De l'avis de ceux qui l'avaient alors côtoyé, le jeune Louis JACOB avait déjà à vingt-et-un ans un profil de meneur d'hommes et il ne lui avait guère fallu de temps avant de parvenir à organiser un premier concert avec très peu de moyens. C'est du reste leur goût pour les productions collectives au sein de JEUNESSE ET MONTAGNE qui a dû en cette année 1941 les inciter tous les deux à remettre le couvert par la suite. Cette fois-ci à Lyon. Et quand Lolo s'est présenté chez LIEBARD dans le quartier du Point du Jour, il a très vite cherché à recontacter Guy pour qu'ils puissent poursuivre ensemble leur expérience des Chantiers de jeunesse. Un réel clin d'oeil du destin !

Nous ne reviendrons pas sur son passage au sein des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE à compter d'octobre de la même année 1941. Ni sur ses retrouvailles, deux ans plus tard, avec Guy. Juste après l'arrivée de Fred MELLA. Grâce à LIEBARD, les deux hommes trouveront l'emploi de potentialités qui permettront à l'apprenti footballeur et à l'ancien régisseur de se faire une place au sein d'un ensemble prestigieux qu'ils créeront avec Marc HERRAND, celui des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Et tant mieux si, grâce à un aplomb fantastique, l'homme a réussi à se soustraire à une probable arrestation en 1944 ! Il fallait vraiment qu'il en ait eu pour s'être ainsi joué des deux policiers venus à la villa du Point du Jour, en se faisant passer pour un camarade de ce Louis JACOB que les deux hommes étaient venus appréhender.

Jean-Louis en haut à l'extrême droite... avec encore tous ses cheveux ! C'était en 1942 !

Il va bientôt faire chaud, très chaud et les salades (pas n'importe lesquelles) vont être à nouveau très recherchées aux quelques terrasses ensoleillées... Mais pourquoi ne pas en prévoir une chez vous ? La recette de celle que notre amie Laurence nous avait livrée voici déjà quelque temps va sûrement donner l'eau à la bouche à nombre d'entre vous ! L'ami Jean BROUSSOLLE se serait à coup sûr laissé tenter !
Pour cette salade qui peut être un le plat principal d’un repas, si on y ajoute du saucisson d’Arles et des melons en dessert, c’est toute la Camargue qui vous enivrera !  nous dit Laurence que nous remercions. Rappelons à l'occasion qu'elle avait déjà fait dresser nos papilles gustatives en évoquant deux autres recettes : le poulet à la Hubert et la daube gardianne préférée du Tourlourou de charme Jean BROUSSOLLE.

Il faut environ pour 6 à 8 personnes :
400 g de riz long grain, 1 concombre, 2 poivrons verts, 1 poivron rouge, 6 tomates bien fermes, 150 g d'olives noires, 150g d’olives vertes, 2 oignons, 2 gousses d'ail, 4 cuillères à soupe de câpres, 4 cuillères à soupe d'huile d’olive bien sûr, 1 cuillère à soupe de vinaigre, 2 grosses boites d'anchois à l’huile, 2 belles boites de thon à l'huile, quelques feuilles de salades vertes pour la présentation.
 
Faites cuire le riz à l'eau bouillante salée. Lorsqu’il est encore un peu ferme, rincez-le à l'eau froide, faites-le bien égoutter. Prélevez sur le concombre 12 rondelles très fines pour décorer votre plat, coupez le reste en petits dés. Coupez également en très petits dés 3 tomates, les poivrons verts, le poivron rouge. Hachez très fin l'oignon et écrasez l'ail. Mélangez tous ces éléments au riz avec y mêlant les câpres, la moitié des olives et la moitié des  filets d'anchois, hachés fin aussi. Arrosez salade ainsi composée avec de l'huile et du vinaigre, poivrez. Laissez reposer entre une demi-heure  et une heure.
Présentez la salade camarguaise dans un grand plat sur les feuilles de verdure. Décorez avec les rondelles de concombre, le reste des olives et quelques morceaux de poivron rouge, les filets d’anchois. Tout autour installez les quartiers des 3 tomates qui restent et alternez avec des quartiers de thon à l’huile.
Très bon appétit.