• L'un des derniers succès des COMPAGNONS DE LA CHANSON enregistré chez Philips en 1977, juste avant la tournée d'adieu. Encore une réalisation de Pierre DELANOE qui signait là une énième collaboration et quelques autre succès repris par nos amis. Le titre figure même sur la compilation réalisée en 2007 par le Reader Digest. En cette période de raréfaction de l'image, c'est une véritable chance que d'avoir retrouvé ces images pour cette vidéo !


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  • Fred MELLA l'avait chantée en solo chez Pascal SEVRAN, mais voici la magnifique chanson du Québécois Jean-Pierre FERLAND interprétée par les COMPAGNONS DE LA CHANSON ! Lors de l'inauguration de leur place à Lyon en octobre 2002, ceux qui avaient pu être parmi nous en interpréteront quelques notes.


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  • A la conquête du nouveau monde... l'histoire belge décalée du mois

    Les "Good Companions" à New-York. Ils n'étaient pas encore devenus les "Champignons de la Chanson" si chers à Ed Sullivan

     

    Propos extraits d'un média belge qui a été mis gracieusement à notre disposition par notre ami Gilbert DONCQ de Bruxelles. Gilbert qui avait créé la première association d'admirateurs belges des COMPAGNONS DE LA CHANSON au début des années soixante.

    Ils passaient dans la même salle qu'Edith, évidemment (1). Et, évidemment, celle-ci se tailla le succès qu'elle était habituée à rencontrer partout et toujours. Mais là où nos Compagnons n'en crurent pas leurs oreilles, c'est lorsque retentirent en rafales crépitantes et prolongées les applaudissements qui leur étaient destinés. New York, en deux mots comme en cent, leur faisait un triomphe. Après cela, il était naturel que le centre et l'ouest du Continent les réclament avec la grande Edith. les contrats pleuvaient : Chicago, Las Vegas, Reno, Hollywood. C'est à Las Vegas que se situe une des grandes dates de la formation. Ils ne chantèrent qu'à huit. L'un d'eux, en effet, s'étant cassé le genou à la suite d'une chute de cheval ne put se déplacer (2). Jusqu'à présent, même avec 40° de fièvre, aussi pantelant et aphone soit-il, aucun Compagnon n'avait jamais déclaré forfait. Même si le son ne sort pas, la présence y est et c'est déjà cela pour un ensemble qui se réclame autant de l'ouïe que de la vue, chaque chanson étant une petite comédie en raccourci. Et ce n'est certainement pas l'intérêt qui le guide, puisque, même absent, le malade touchera toujours sa part de cachet, mais seulement ce qu'ils appellent avec un rien de forfanterie "l'esprit Compagnon". Et pourtant même à huit, pour en revenir à Las Vegas, ils eurent du succès comme neuf. Edith Piaf, estimant alors à juste titre qu'ils n'avaient plus rien à apprendre mutuellement, laissa ses anges voler de leurs propres ailes sur l'aile du succès. Et elle rentra seule à Paris (3).

    Pendant ce temps, nos Compagnons, tout heureux de vivre et de chanter, continuaient gaillardement leur fructueux petit bonhomme de chemin. Et, après sept mois d'exil outre-Atlantique, ils revenaient tout chargés d'honneurs dans notre bonne capitale. Pour apprendre que leur merveilleux voyage serait resté dans le domaine des chimères si leur Edith ne s'était battue pour les emmener. L'impresario qui lui avait proposé la grande tournée d'outre-Atlantique n'avait pas envisagé un instant, mais pas un seul, de faire venir une cohorte avec "la Piaf". Mais celle-ci l'avait placé devant un dilemme très simple : "Ou bien les Compagnons viennent avec moi ou, je ne bouge pas...". L'impresario avait choisi le premier terme : il savait bien que, lorsqu'Edith Piaf avait une idée en tête, même la perspective d'un succès made in USA ne pouvait l'en faire démordre. Tout cela, à l'insu des Compagnons. Pouvaient-ils rêver amitié plus discrète, plus efficace ?

     

    (1) Le Playhouse theater en octobre 1947 où, contrairement à ce qui est écrit ici, elle se prit un de ces camouflets ! Avant de rebondir quelques jours plus tard au cabaret Le Versailles.

    (2) En mars 1952, pour être tout à fait précis, juste après le départ de Marc Herrand.

    (3) En fait, comme on dit très souvent aujourd'hui, cela faisait déjà quatre ans (1948) qu'Edith avait laissé ses anges...


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  • L'une des plus jolies chansons des débuts des COMPAGNONS DE LA CHANSON : Je crois en toi, une adaptation par Jean BROUSSOLLE d'une création américaine du nom de I believe, de GRAHAM et DRAKE, arrangée par un Marc HERRAND qui avait exceptionnellement continué à apporter son savoir-faire à un ensemble qu'il avait quitté quelques mois plus tôt. Dans le portrait qui lui a été consacré en juin 2014, Marc revient sur cette coopération avec ses premiers partenaires qui s'achèvera en 1954. Deux ans plus tard !  


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  • Septembre 1956... Jean-Pierre Calvet devient ParisienComment ne se serait-il pas souvenu de ces deux mois passés au domicile des LANCELOT rue de l'Université à l'automne 1956 et de ses débuts parisiens au Théâtre des Ambassadeurs ? Entre Mimi, Hubert et leur petite Dominique ? Des débuts effectués face à ses parents Antoine et Jeanne qui ne devaient pas être peu fiers de leur Jean-Pierre ! 

    Pour Jean-Pierre CALVET, encore musicien au sein d'un petit ensemble quelques jours plus tôt, cela a dû être un bouleversement total en ce mois de septembre. Devoir quitter Menton, ses citronniers et l'élevage de poules de ses parents, pour gagner une ville trépidante comme Paris ! On imagine facilement les capacités d'adaptation qu'il aura fallu à ce musicien d'à peine trente ans pour changer d'habitudes du jour au lendemain. A coup sûr, l'hospitalité des LANCELOT, d'Hubert et de Mimi, entourés de leur fillette de six ans Dominique rue de l'Université aura été importante dans une acclimatation qui aurait pu être moins aisée sans leur implication chaleureuse. Surtout s'il avait fallu que le jeune homme se mette en quête d'un logement pour trouver un pied-à-terre afin de pouvoir y mettre sa guitare de troubadour.

    Que de souvenirs ! Alors que se projetait à très court terme un nouveau challenge pour les COMPAGNONS DE LA CHANSON avec leur opérette Minnie Moustache conçue par Jean BROUSSOLLE et André HORNEZ sur un livret musical de Georges VAN PARYS. Quand on pense qu'ils venaient de renoncer à une nouvelle tournée Columbia concerts aux Etats-Unis afin de mieux être en mesure de la préparer et de préparer une reconquête du public hexagonal !

    On a dit si peu de choses à propos de ces premiers jours vécus par Jean-Pierre CALVET qu'il nous a paru essentiel d'y consacrer un ouvrage. Comme nous l'indiquions au sympathique René MELLA que nous avions à ce propos au téléphone jeudi dernier, il paraîtra en octobre prochain. 

     


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  • Les BohémiensL'une des plus belles chansons des années soixante que ces Bohémiens enregistrée en 1966 ! A ne pas confondre avec leur devancière : Les gitans enregistrée en 1958. La chanson figurera sur un super 45 tours Polydor d'anthologie (ci-contre) où il n'y avait rien à jeter ! Pas même les versions B.

    La chanson est due à un certain Frank GERALD qui a été duettiste avec son beau-frère... Pierre DELANOE. Compositeur, Frank aura l'occasion un peu plus tard de travailler avec Gilbert BECAUD puis avec Marcel AMONT, une fois séparé de DELANOE. Des roses rouges pour un ange blond chanté par Lucky BLONDO, ce sera lui ! L'intéressé travaillera également avec LES PARISIENNES auxquelles il proposera Il fait trop chaud pour travailler et L'argent ne fait pas le bonheur. Il composera pour Nana MOUSKOURI Roses blanches de Corfou et pour Mireille MATHIEU Qu'elle est belle. On lui doit bien d'autres succès comme ceux de Michel POLNAREFF à ses débuts : La poupée qui fait non et Love me please love me.

    Après une quinzaine d'années de folie, Frank GERALD choisira de retourner un jour à sa planche à dessins. Il avait tout de même fait partie de l'Ecole Supérieure des Arts Décoratifs avant de choisir un temps la chanson !


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  • Bon anniversaire Fred !

    92 ans aujourd'hui ! Que le temps passe vite ! Nous ne pouvions décidément oublier un tel anniversaire ! Et nous sommes sûrs, amis fidèles des COMPAGNONS DE LA CHANSON, que vous aurez une pensée pour Fred MELLA photographié ci-dessus avec ses arrières petites filles car tout de même, 92 ans, après avoir autant donné à la Chanson française !...

    Portrait Ginette BOBEDA

     


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  • Un sacré noyau d'admirateurs !

    8 mars 2007... Voici neuf ans commençait une aventure !...9 mars 2007... Neuf ans déjà ! Un noyau d'admirateurs qui échangeait depuis l'inauguration de la place des Compagnons à Lyon, quatre ans auparavant, apparaissait prêt à tout pour lancer une gigantesque offensive sur le net ! Regroupés sous une bannière due à l'ingéniosité d'un commerçant de la route de Lausanne en Suisse ! C'est avec ces admirateurs qu'a été lancé ce site, dès le lendemain matin d'un premier contact avec l'un d'entre eux, d'abord sur Over blog avant d'émigrer ici sur Eklablog  voici maintenant un an ! Afin que l'on profite à plein à ce moment-là de la sortie du film La Môme avec Marion COTILLARD pour rappeler qui étaient les... COMPAGNONS DE LA CHANSON et de notre décision de publier ce premier ouvrage hommage des admirateurs à ceux qu'ils aimaient toujours, vingt-deux ans après le dernier récital du Pavillon Baltard de Nogent-sur-Marne.

    Ce n'est pas sans une certaine émotion que nous avons retrouvé ce document dernièrement. Certains s'y reconnaîtront. Une grande campagne était lancée au cours de ces premiers jours de mars 2007 et d'un printemps qui s'annonçait chaud ! Avec le secours d'un Internet encore balbutiant car, à l'époque, peu d'entre nous étaient reliés par la seule magie de la toile. Il fallait apprendre à communiquer, autrement qu'avec une simple enveloppe et le téléphone, d'autant que le portable n'avait pas encore conquis toutes les populations. Surtout en secteur rural ! 


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  • 8 mars 2007... Voici neuf ans commençait une aventure !...Jeudi 8 Mars 2007... voici déjà neuf ans ! Au moment où démarre une aventure aussi palpitante autour de l'ouvrage d'un duo magique, je ne peux empêcher mon esprit de revenir en arrière ! Je m'apprêtais à créer cet espace qui en est tout de même à sa neuvième année d'existence et où nous avons pu archiver près d'un millier d'articles !

    Il est un peu plus de dix-huit heures... Pour la première fois, j'ai au fil un interlocuteur dont le calme et la gentillesse sont impressionnants. Il dit s'appeler Christian FOUINAT, se présente et me raconte ce qu'il a vécu aux côtés des COMPAGNONS DE LA CHANSON en me disant qu'il vient de relire le court hommage que je viens de publier à sa demande sur Internet...
    J'ignore encore en échangeant quelques mots avec lui que je vais entrer dans l'un de ces défis que jamais on ne regrette de s'être lancés. Et pour cause, les COMPAGNONS DE LA CHANSON et Fred MELLA, mes idoles de début d'adolescence !... Je devais avoir douze ou treize ans... Cet homme m'avait déjà, c'est vrai, adressé un mail, peu de temps après le témoignage que je venais de déposer sur la page d'un "livre d'or" découvert par hasard sur Internet. J'y avais recherché ce que les COMPAGNONS DE LA CHANSON étaient devenus après toutes ces années. Je reconnais ici que je les avais un peu perdus de vue. Cela faisait combien de temps d'ailleurs que je n'y songeais plus ? trente ans, davantage même ?... J'avais fini d'y songer au moment de mon départ à l'armée. Certes, il me restait bien quelques enregistrements d'eux sur une cassette que j'écoutais parfois après avoir perdu toute une collection, mais voir ainsi le visage de Fred MELLA réapparaître sur mon écran de télévision un dimanche après-midi dans l'émission de DRUCKER a, je l'avoue ici, fait ressurgir tout un passé depuis longtemps enfoui.

    Je ne voudrais pas que l'on oublie les COMPAGNONS DE LA CHANSON, disait cet homme sur le mail qu'il m'avait adressé. Il enchaînait en m'invitant à lui adresser quelques lignes destinées à paraître dans un hommage et à dire en quelques phrases comment je les avais connus, rencontrés. Pourquoi je les avais aimés... 

    Je dois dire qu'au terme de cette première discussion avec lui, les choses se sont très vite emballées. D'autant qu'il avait déjà recueilli quelques témoignages et pris la décision de tous les regrouper en les illustrant dans un recueil qu'il soumettrait à un éditeur. Touché par sa sincérité et par ce que j'avais moi-même ressenti en écrivant mon propre hommage sur ce livre d'or, je me revoyais tout enfant. Sans me prendre pour Jeanne à Donrémy, ni avoir entendu de voix, ce qui était clair, c'était qu'il fallait effectivement faire quelque chose ! Mais comment et avec quoi ? Je n'en n'avais pas encore la plus petite idée. Ce que je savais, c'est qu'il allait falloir profiter de la rampe de lancement DRUCKER. Et puis, n'y avait-il pas ce film hommage sur PIAF qui devait déjà être sorti sur les écrans et dont il avait été question dans ce Vivement Dimanche du début de mois écoulé ?... Inutile de dire qu'après cet entretien, j'ai eu toutes les peines du monde à m'endormir. Je me revoyais tout gosse, les yeux rivés sur la vitrine du marchand de disques, près de mon lycée, à guetter chaque nouvelle apparition de microsillon des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Après un premier Bras dessus, bras dessous qu'une tante m'avait offert, m'entendant siffloter Si tous les gars du monde, je m'étais procuré Vénus puis quelque semaines plus tard un grand 30 cm avec tous les succès des premières années. En y réfléchissant, il était impensable que je m'en tienne à la seule écriture d'un hommage et que je n'appuie pas cette initiative en trouvant même des moyens que je n'avais pas. 

    Le jour suivant, une décision fut prise. Si je décidais de collaborer à cette entreprise, il allait falloir se tourner vers Internet et recenser par le détail tous ceux qui avaient jeté leur nom sur ce même livre d'or. Puis que, nous deux aussi, nous disposions d'un site  sur lequel seraient évoqués quantité d'articles parlant des COMPAGNONS et où ce projet d'hommage de mon nouvel interlocuteur Christian FOUINAT serait abordé, passé en revue, décortiqué. Pour qu'il puisse avoir une chance de devenir enfin un vrai livre, celui qui récompenserait l'attente d'un homme qui avait cru, pendant des années et des années, que son idée d'hommage pourrait voir le jour. J'étais cependant encore loin d'imaginer qu'en moins de quinze jours se constituerait autour de ce projet une chaîne relationnelle semblable à celle qui a été mise en place voici neuf ans aujourd'hui et dont le nombre d'adhérents a cru fortement ces derniers mois sur Facebook ! Comme quoi !

    Louis PETRIAC

     


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  • Germaine Roger-Montjoye... Des poules à Minnie Moustache

     Germaine Roger-Montjoye... Des poules à Minnie MoustacheGermaine ROGER (en photo ci-contre) est une actrice et chanteuse née en 1910 à Marseille dont il reste surtout chez les admirateurs des COMPAGNONS DE LA CHANSON cette invitation de décembre 1956 à assister à la générale (bristol ci-dessus).

    Tournée plus jeune vers la chanson avec des interprétations plutôt lyriques qui allaient à merveille au timbre de la soprano  qui semblait en savoir long sur ce que c'était d'être une poule, Germaine ROGER s'était toujours intéressée aux créations populaires. Comme promettait de l'être l'opérette Minnie Moustache. Précisons qu'au cinéma, elle avait également tourné, durant huit ans, dans plusieurs films. Surtout connue pour avoir tourné aux côtés d'ALIBERT les adaptations filmées des opérettes marseillaises, très à la mode dans les années 1930 après le succès de la trilogie de Marcel PAGNOL, il n'est pas étonnant qu'elle en soit arrivée ensuite, à produire après avoir participé à tout ce qui se faisait en termes d'opérettes. Sans doute animée dans les années cinquante d'une volonté d'aider dans la discipline où elle s'était illustrée.

    Le plateau réuni autour d'acteurs et de figurants de tout premier ordre comme le sociétaire de la Comédie Française Robert MANUEL, comme le compositeur Georges VAN PARYS, et comme Roger HORNEZ ou encore Jean BROUSSOLLE le méritait indiscutablement. Et reconnaissons au moment où nous essayons de faire revivre Minnie Moustache qu'elle a produite, qu'il aurait été injuste que nous ne nous attardions pas sur toutes les personnalités qui s'y sont illustrées, et donc sur Germaine ROGER-MONTJOYE ! Au vu des quelques données que nous avons pu collecter, il est facile de comprendre en s'attardant sur cette œuvre ce qui a pu séduire cette productrice. Car produire une telle opérette se défendait, d'autant plus qu'il apparaît que les deux versions précédentes de cette histoire de "Fille du Far West" avaient trouvé un public. Tant pour la première version de l'histoire écrite au théâtre par un certain David BELASCO que pour la deuxième, due à Giaccomo PUCCINI, dont la version opéra est encore proposée à l'heure actuelle. Tout était donc réuni pour que la création de Jean BROUSSOLLE soit couronnée de succès ! Et il est dommage qu'elle ne l'ait pas davantage été ! Autant pour la productrice que pour l'un des créateurs ! 

    C'est la disparition de son mari qui vaudra à Germaine ROGER-MONTJOYE de prendre en mains les destinées du théâtre de la Gaîté Lyrique quelques années plus tard. Sans hélas obtenir la consécration que son engagement aurait mérité ce qui sonnera le glas de la salle de spectacle. 

    Elle nous a quittés en 1975. Elle n'avait que 65 ans !

     

     


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