• C'est banal, j'ai appris l'art vocal,
    au temps où je chantais à la chorale,
    c'était bien et quand je m'en souviens,
    j'entend encore l'abbé, nous diriger.
    (parlé : Bonjour monsieur l'abbé)
    Y'avait, Léon qui était basse hé-las il chevrotait
    y' avait aussi le p'tit Riton qui était baryton
    Jean-Loup était ténor léger, j'étais n'importe quoi
    et mad'moiselle le Grafouillot elle était soprano.
    C'est normal, j'ai appris l'art vocal au temps où je chantais à la chorale,
    et c'est vrai que pour des amateurs,
    on y mettait du coeur dans notre choeur.

     

    L'un des sketches à contre-emploi mis au point en 1975 par GASTON : La chorale et créé par André POPP qui nous a quittés l'an passé et Jean-Claude MASSOULIER. Un morceau qui aura suscité bien des créations comme celle de Jean-Loup34 dont le graphisme se laisse voir et auquel nous avions consacré un article voici déjà quelques années.

    Une création sur laquelle revient GASTON dans son Gaston raconte les Compagnons. Pour ceux qui ne sont pas au faite de l'affaire, figurez-vous qu'au départ ce n'était pas GASTON qui devait revêtir la soutane ! Ni même Gérard malgré des études au Séminaire ! Mais le grand Jo FRACHON qui avait même été jusqu'à faire des essais vestimentaires avant de se raviser et de demander à GASTON d'endosser lui-même l'habit ecclésiastique !


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  • Champs-Elysées 28 février 1987... Il chantera désormais en solo !C'est ce soir-là, Samedi 28 février 1987, il y a vingt-neuf ans, en regardant le Champs Elysées de DRUCKER sur Antenne 2 que nous avons appris que Fred MELLA (Photo Jean Boekholt) avait décidé de se tourner vers une carrière en solo après quelques mois d'une retraite difficile à supporter. Mais quand la passion et la sensation d'avoir encore à vivre quelques moments exceptionnels viennent s'en mêler, il est parfois difficile de résister !

    Dans l'article paru dans un magazine people, Fred revient sur les premières passes d'une nouvelle carrière qui lui vaudront d'étrenner quelques nouvelles créations et de parler de ses nouveaux projets. Nous avions du reste déjà consacré pour toutes ses admiratrices restées nombreuses un article sur ce qui lui paraissait essentiel dans l'existence.

    Ce serait a priori son vieil ami Charles AZNAVOUR, venu à son secours à la fin de l'année 1986, qui l'avait alors décidé à "reprendre goût à la vie" après quelques mois de golf et de peinture et un ennui trop pénible à supporter. C'est à ce moment-là que sont nées le coeur d'un homme et cette magnifique interprétation dont notre ami Daniel SAURFELD a réalisé une vidéo. Au passage l'une des préférées des internautes depuis sa création à l'automne 2007 sur Dailymotion, Mes fidélités ou plus exactement Les copains :
     


    Mes Fidélités par verclaud


    Et depuis, il faut bien avouer que plus d'une vingtaine de nouvelles années de contact avec le public se sont ajoutées à l'exercice quelque quarante-deux années de COMPAGNON de la MUSIQUE et de COMPAGNON de la CHANSON ! Nous avons réalisé pour vous une version PDF de l'article people ci-dessous paru en mars 1987 que vous pourrez mieux visionner et éditer en cliquant sur ce lien.


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  • Jean Lefebvre, l'ami de Jean Broussolle et des CompagnonsLes comédiens ont été, on le sait, quelques-uns à être proches des COMPAGNONS DE LA CHANSON, parmi lesquels Roland GIRAUD, Darry COWL, BOURVIL, Jacqueline MAILLAN, Maurice BIRAUD ou encore Lino VENTURA. Et parmi ceux que nous ne devons pas oublier figure aussi un certain Jean LEFEBVRE, celui dont son ami Lino disait qu'il avait "un regard triste de cocker". Il était, au départ, l'un des copains de toutes les premières années difficiles vécues par Jean BROUSSOLLE. A un moment où, bien avant d'en devenir l'une des composantes essentielles de l'ensemble, notre trompettiste de charme exerçait son talent à Paris au Quartier Latin. Alors que LEFEBVRE fréquentait lui le Conservatoire de Paris.  

    Rien d'extraordinaire donc, lorsqu'il s'est agi de recruter des comédiens et des figurants pour Minnie Moustache, qu'on ait pu retrouver le Valenciennois parmi eux. Surtout dans une création de Jean BROUSSOLLE ! Sans pour autant que notre sympathique cocker ait reconnu que leur amitié avait prévalu dans cette sélection. Sachant aussi que les deux Jean étaient, l'un et l'autre, des mordus de cheval et d'équitation, il n'y aurait rien eu là de vraiment surprenant. A défaut d'être couronnée d'un grand succès selon Jean LEFEBVRE, une fantastique expérience que cette Minnie Moustache ! Avec, indiscutablement, quelques belles mélodies supplémentaires (LEFEBVRE avec un collier est avec les Compagnons ci-dessous) dont cette chanson de Thérèse LAPORTE ! 

    Dans un ouvrage* publié en 1992 chez Michel LAFON, Jean LEFEBVRE revient sur les soirées qui les auront vus tous ensemble prendre un peu de bon temps après un spectacle. Avec quelques copains du Conservatoire, nous formions, dit-il, une sacrée bande ! Il raconte aussi comment Jean BROUSSOLLE et quelques autres étaient heureux à la fin des années quarante de pouvoir compter sur un gîte, lorsque le comédien acceptait de leur prêter la chambre dont il disposait place Clichy et que lui louait une logeuse éprise de musique. Il fallait bien que jeunesse se passe !

    Avec Jean BROUSSOLLE, il arrivera aux deux passionnés du monde équestre de se retrouver au milieu des chevaux en Camargue dans les années soixante-dix.

    * Pourquoi ça n'arrive qu'à moi, Carrère et Michel Lafon éditions, 1992

    Jean Lefebvre, l'ami de Jean Broussolle et des Compagnons


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  • Du nouveau avec en projet un nouvel ouvrage...

    Du nouveau avec en projet un nouvel ouvrage...La décision a été prise le 24 février dernier ! Un nouvel ouvrage, déjà en préparation depuis la fin de l'année passée, devrait pouvoir vous être proposé à l'automne prochain par Christian FOUINAT (à gauche) et Louis PETRIAC (à droite) ! Selon toute vraisemblance au mois de novembre autour de Jean-Pierre CALVET et de Jean BROUSSOLLE, le duo magique des COMPAGNONS DE LA CHANSON ! Pour que l'on en sache un peu plus sur ces deux hommes auxquels la Chanson française et nombre d'auteurs doivent tant de choses. Deux hommes qui, comme d'autres, auront disparu de notre univers dans les années 80, sans que l'on revienne jamais sur ce qu'avait été leur magnifique contribution.

    Nous reparlerons fréquemment de cette publication en cours d'élaboration et de façonnage. Pour que vous en appreniez un peu plus sur ce qui est déjà plus qu'un projet car la maquette a bien avancé ! En témoigne la première de couverture de cet ouvrage (reproduction ci-contre) due à notre ami Michel YVANNE qui est également un passionné des COMPAGNONS DE CHANSON que certains d'entre vous connaissent déjà pour être souvent intervenu aux côtés de Claude VERRIER sur le site musical de ce dernier dans les années 2008/2009. 

    Sachez que l'ouvrage conçu en grand format 24 X 17 comptera un certain nombre de reproductions couleur, et qu'il devrait au moins compter 280 pages sinon davantage. L'AFNIL vient d'attribuer à cette publication le n° ISBN 978-2-918296-40-9.


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  • A propos de leurs premières femmes...

    Un article très people du début des années soixante qui n'a sûrement pas été conçu par un biographe ou un chroniqueur spécialisé et que nous devons à Valérie BROUSSOLLE ! Attention, vous n'y trouverez pas les épouses ou les dernières compagnes de nos artistes préférés. Nous pensons notamment à Josepha CASSEZ. De toutes ces épouses de nos amis COMPAGNONS DE LA CHANSON qui figurent à leurs côtés, certaines ont disparu suivant ou précédant leurs hommes et d'autres sont toujours parmi nous, ce dont nous nous félicitons. Encore qu'on y a à peu près tout mélangé dans les affirmations ! Mais on devine bien ce qui importait pour cette presse à scandales, surtout habituée aux révélations qui n'en n'étaient pas et au scabreux ! Un précédent article avait déjà évoqué le domaine !

    Un visage a cependant attiré davantage notre attention, celui de la première épouse de Jean-Louis JAUBERT, Martine qui apparaissait, c'est vrai, très rarement en sa compagnie. Alors qu'on avait souvent vu notre Lolo aux bras de la comédienne Madeleine ROBINSON. Martine aurait cependant accouché d'une petite Perrine, mais sans que nous ayons pu savoir ce qu'elle est devenue depuis. C'est en mai 2013, après l'hospitalisation de Jean-Louis en gériatrie que nous avions eu un contact avec Perrine aujourd'hui installée aux Etats-Unis.  Même chose pour Hélène, la première épouse de Jean-Pierre, maman de Stéphane et de Sandra CALVET qui avait failli se fâcher avec la Russie au cours d'un voyage cauchemar entrepris en 1964 en URSS par les COMPAGNONS. Pour avoir été privée de son passeport et n'avoir pu regagner la France alors qu'elle était mécontente de l'accueil des Moscovites. Un très mauvais souvenir que cet accueil moscovite dont nous a également parlé Mimi, l'épouse d'Hubert.

     


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  • Voici une chanson magnifique qui n'était jamais interprétée sur scène et que peu d'entre vous connaîtront. Enregistrée en 1973, elle fait beaucoup penser aux chansons du répertoire de la deuxième époque avec Guy BOURGUIGNON et Jean BROUSSOLLE en moins. Due à Gérard BOURGEOIS et à Jean-Pierre CALVET, ce n'est pas étonnant qu'on y retrouve un style propre à Jean-Pierre, notre petit Marchand de bonheur ! Mais déjà avec un thème plus réfléchi qui donnait à penser que notre Baladin provençal avait commencé à penser à l'après COMPAGNONS ! 


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  •  

    Quand la mer monte a été écrite par Jean-Claude DARNAL en 1968 pour Raoul de GODEWARSVELDE. Raoul, de son vrai nom Francis Albert Victor DELBARRE, est un chanteur français né en 1928 à Lille et décédé le 14 avril 1977. Très vite, sa forte stature (1 m 92 pour 120 kg) et sa voix grave et rocailleuse feront de lui la vedette d'un groupe, Les Capenoules.

    Il choisira alors le pseudonyme de Raoul de GODEWARSVELDE, Godewaersvelde étant un petit village des Flandres au nord de Lille. Bien que né dans la Lille de l'hinterland, il était très attaché à la mer et surtout à la pêche. Il avait acheté une maison au Cap Gris-Nez et avait troqué son zodiac contre un flobart. Son amour de la mer se caractérisait également par une casquette de pêcheur qu'il ne quittait que très rarement. Il fréquentait notamment au Cap Gris-Nez, trois grandes personnalités locales : Léonce, le propriétaire de l’Hôtel-Restaurant du Cap Gris-Nez, Henri Beaugrand, le gardien du phare poète à ses heures, et bien sûr Jean-Claude DARNAL. Ce dernier écrira pour lui sa chanson la plus célèbre Quand la mer monte. Elle se vendra à 150 000 exemplaires. Une chanson qui évoque la vie de marin pêcheur au Cap Gris-Nez et l'estaminet de Léonce. Jean BROUSSOLLE en a fait l'arrangement pour les COMPAGNONS DE LA CHANSON, qui, sur scène, devenaient des loups de mer avec casquettes et bouffardes, le temps de l'interprétation de la chanson.

    Cliquez sur ce lien pour voir les paroles :

    1.quand la mer...


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  • Jean-Louis Jaubert se définissait ainsi...Au début des années soixante, celui que l'on reconnaissait avoir été "le lien équilibrant des COMPAGNONS DE LA CHANSON", de l'avis de son ancien partenaire Fred MELLA, précisait à un média en répondant à une enquête n'avoir jamais cherché à approfondir ce qui caractérisait ses traits de caractère et ce qui le motivait pour agir. Il disait avoir fait partie au début d'un "groupement" du nom des COMPAGNONS DE FRANCE et avait eu le désir de monter un ensemble quelque peu analogue avec ses camarades de l'époque. C'est ainsi que, d'après lui, étaient nés les COMPAGNONS DE LA CHANSON.

    Il confessait avoir eu la responsabilité de tout ce qui était relations extérieures, de celle de signer les contrats. Tout en refusant cependant d'être considéré comme le chef d'un tel ensemble car rien n'y était entrepris sans qu'avec ses amis et partenaires, ils en aient délibéré ensemble. Et sans que rien n'ait été décidé sans l'accord de ses huit amis. Il admettait aussi que le fait d'appartenir aux COMPAGNONS DE LA CHANSON lui avait permis de développer ses dons artistiques, si tant est, avait-il ajouté, qu'il en ait au départ possédé quelques-uns ! Bien que son nom ait été connu, il reconnaissait avoir reçu très peu de courrier. Peut-être en raison de ses responsabilités au sein du groupe. Par contre, il ne cachait pas en avoir reçu qui était destiné au "grand brun deuxième à gauche" ou à "celui qui chante en solo", courrier qu'il avait remis naturellement aux deux destinataires dont il vous sera facile de deviner le nom. Il précisait s'être amélioré au plan du caractère du fait que les COMPAGNONS vivaient en collectivité tout en respectant le fait que l'intérêt du groupe passait avant tout.

    Ses plus beaux souvenirs tenaient aux spectacles réussis et il avouait avoir été sensible à l'accueil chaleureux du public, à sa fidélité. Ce qui l'émouvait, tout en l'empêchant de distinguer un moment précis de félicité tellement il en avait conservé de beaux qui avaient jalonné la route des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Les moins bons, peu nombreux, se rattachaient plutôt à leur première expérience américaine de la fin 1947 quand, dans un cabaret, ils avaient dû honorer une prestation au beau milieu du bruit des fourchettes et d'un brouhaha de tous les diables ! S'il avait été seul ce soir-là à se produire, il reconnaît qu'il serait aussitôt parti. Ce qu'il s'était finalement refusé au nom de l'esprit d'équipe, surtout en obéissant à une impulsion.

    Etre vedette à part entière, il n'y avait jamais songé, soulignant qu'il n'aurait sans doute pas connu de joies plus grandes que celles qu'il avait constamment vécues avec ses amis COMPAGNONS.  


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  • Magnifique exercice vocal, une fois de plus arrangé de main de maître par Marc HERRAND, Ukraine  où dans un décor enneigé le chœur de derrière donnait à entendre un vent qui devait caresser les côtes. A coup sûr, le maestro savait peindre avec les voix !

    Une chanson due à Jacques LARUE et à un dénommé A. SINIAVINE pour la version originale que les COMPAGNONS DE LA CHANSON ont enregistrée en mars 1947. Quelques mois avant leur départ pour une aventure américaine, la première, inoubliable !


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  • Dans l'univers des Compagnons, elles auront compté...

    Une enfance difficile mais heureuse... C'est du moins de cette façon que Madeleine ROBINSON définissait ses premières années vécues au Pré-Saint-Gervais dans la banlieue parisienne. Pour la comédienne qui aura partagé trois ans durant la vie de Jean-Louis JAUBERT, s'ils étaient avec les siens, pauvres, ils n'étaient pas malheureux, pas miséreux. Avant guerre, Paris et sa banlieue étaient même encore des endroits où il faisait bon vivre, où l'on appréciait encore un certain calme. Un calme qu'elle aura l'impression d'avoir retrouvé près de Lausanne, en Suisse, quand elle prendra la décision en 1967, de quitter la France et Paris, lassée d'être mal perçue par quantité de médias. Révélée par un film de Jean GREMILLON tourné en 1943, Lumières d'été et par un film de CHRISTIAN-JAQUE tourné en 1945, Sortilèges, Madeleine ROBINSON poursuivra longtemps une carrière riche en réussites, tant au cinéma qu'au théâtre.

    La comédienne d'origine tchèque, dont le véritable patronyme était SVOBODA ce qui signifie Liberté dans sa langue maternelle, était une femme de caractère. Quelqu'un de toujours prête à prendre les décisions qui s'imposaient. Même quand elles impliquaient de devoir mettre un terme à une expérience peu concluante. Interrogée par un média suisse deux ans avant de décéder en 2004, elle reconnaîtra quelques échecs surtout sentimentaux et deux mariages qui seront suivis par deux divorces. L'un avec un comédien, Robert DALBAN en 1946, et le second avec Guillaume AMNESTOY dont elle divorcera en 1950. Avant de devenir la compagne de Jean-Louis JAUBERT dont elle aura une fille, Sophie-Julia. Sa fille près de laquelle elle vivra longtemps puisque Sophie-Julia, atteinte du sida et décédée en 1993, sera un temps hébergée à la Fondation du Levant à Lausanne.

    De Madeleine ROBINSON tout au long des années qu'elle partagera avec Jean-Louis JAUBERT, beaucoup conserveront le souvenir d'une femme délicieuse que l'on apercevra à de multiples reprises au bras du boss des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Que ce soit au moment d'un départ en tournée avec le groupe près d'un avion filmée par Guy BOURGUIGNON ou lors d'un spectacle. Comme en septembre 1956, quand elle viendra encourager Jean-Pierre CALVET lors de ses véritables débuts parisiens au Théâtre des Ambassadeurs. 


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