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    L'inédit surprise : Une fleur à la main...La découverte de cette chanson à l'été 2007 par Bruno MALLET en contact avec le Reader Digest, au moment même où se préparait l'hommage de Christian FOUINAT, nous avait stupéfiés ! Ainsi donc, certains titres des COMPAGNONS DE LA CHANSON n'auraient pas fait l'objet d'une large commercialisation parmi lesquels cette : Fleur à la main !

    Cette version de la chanson de Neil DIAMOND "You don't bring me flowers" se devait bien un jour de connaître le succès en France. Remise au goût du jour par Charles LEVEL (en photo ci-contre), l'un des complices du Thé dansant du regretté Jacques MARTIN, enregistrée en 1979, elle aura cependant dû attendre une remastérisation du Reader Digest à l'été 2007 pour enfin connaître un plus large succès. Gageons qu'il aurait été navrant que cette chanson magnifiquement interprétée par Fred MELLA reste ignorée comme elle l'a été au départ.

    Notre amie Ginette BOBEDA en a fait un clip vidéo que nous vous montrons avec plaisir en cette veille de premier mai, fête du muguet... et du travail ! 


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    Le livre d'Hubert Lancelot (photo du haut, à gauche) consacré aux COMPAGNONS DE LA CHANSON a longtemps été l'ouvrage de référence et il l'est resté. Et s'il l'est resté, c'est parce que le côté historique et anecdotique des... quarante-trois années dépeintes par l'historiographe lyonnais (1942-1985) fait souvent place à l'émotion et que j'ai eu l'impression, à ma première lecture, de découvrir un homme au travers d'un message. Un homme qui arrivait pourtant souvent loin derrière les personnalités de Fred MELLA, Jean-Louis JAUBERT, Jean-Pierre CALVET et Jean BROUSSOLLE. Pour ne parler que de ceux dont une majorité d'admirateurs se souvient car les premières années LIEBARD sont aujourd'hui trop loin. Ce que je déplore car lorsqu'on adhère à une telle réussite, on cherche toujours à en connaître les fondements.

    Comme le reconnaissait Christian FOUINAT en 2007 lors du lancement de son projet d'hommage, « ce bouquin d'Hubert, ça vous remue parfois les tripes ». Oui, moi aussi, ce bouquin m'a remué les tripes ! Et c'est rien de le dire ! Dès le départ même ! Ne serait-ce qu'en prenant connaissance des termes de la lettre de Gérard à Hubert, à mon avis l'un des instants les plus poignants et les plus beaux de son livre : « Mes Compagnons, vous me manquez, et je vous écris car en ce moment j'ai besoin de vous moralement, de votre présence invisible, des fils qui se sont tissés entre nous malgré les heurts ou les désaccords, bien dérisoires aujourd'hui... ». A la lecture des premières lignes, j'ai de suite eu le sentiment que la lecture de Nous les Compagnons de la Chanson allait être un grand moment !

     

    J'ai trouvé qu'il y avait dans cet ouvrage à la fois beaucoup de retenue et beaucoup de développements de faits dont on a parlé, mais sans jamais s'y attarder comme Hubert s'y est attardé, revenant avec un peu plus de recul sur ce qui s'était parfois passé entre tous les COMPAGNONS. Il le dit, parlant de ses amis dans les quelques lignes consacrées à la disparition de Guy BOURGUIGNON : « à force de vivre ensemble on ne se voyait plus vraiment, mais Guy, si habituellement obsédé par la maladie ne se plaignait de rien »... Je passerai difficilement sous silence les quelques lignes évoquant le départ de Jean BROUSSOLLE, devenu au fil des années complice d'Hubert et tant d'autres points si joliment développés. Je n'ai eu qu'un regret, une fois la dernière page tournée, c'est l'absence de davantage de précisions quant aux derniers événements ayant par exemple régi la vie de groupe au cours des toutes dernières années. Alors que l'expérience LIEBARD (1941-1946) avait été en revanche abondamment décrite. L'ouvrage conduit par GASTON et publié dès 1986, qui ne devait pas sortir avant celui d'Hubert, aurait-il bouleversé la donne ? C'est possible. Ce qui est sûr, c'est qu'AUBIER et ARCHIMBAUD, les éditeurs de cette première biographie n'ont pas eu le retour qu'ils étaient en droit d'attendre en 1989. C'estr du moins ce que m'a révélé Mimi LANCELOT. Malgré l'émission Sacrée soirée organisée autour de Jean-Pierre FOUCAULT (extrait vidéo ci-dessus) et un lancement pénalisé par l'étrange absence de l'ami des COMPAGNONS DE LA CHANSON, Michel DRUCKER ! Peut-être aussi par la réserve de Fred MELLA qui avouera dans le presse spécialisée ne pas avoir aimé ce livre !

    En novembre 2008, quand la décision a été prise de plancher sur une nouvelle biographie*, beaucoup plus développée et vingt ans plus tard, je l'ai fait après avoir proposé une première rédaction (avant-propos et chapitre 1) à Mimi LANCELOT. C'était juste après l'avoir rencontrée à Cran-Gevrier lors du lancement de I'ouvrage sur les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE de Jean-Jacques BLANC et cela m'apparaissait légitime compte tenu qu'il restait encore à ce moment-là un petit stock d'une cinquantaine de pièces qui n'avaient pu être écoulées. Je venais tout juste d'approcher une maison d'édition belge Les éditions de l'Arbre qui avait déjà publié nombre d'ouvrages sur la Chanson française dont un dernier sur Hugues AUFRAY. Ce projet, plaisant à Mimi, elle a, de suite, donné son complet accord avant d'accepter de le préfacer quelques mois plus tard. Elle était enchantée de voir que nous avions avec Christian FOUINAT relaté bien des points qui n'avaient pu être pris en charge en 1989 par les éditeurs de son Hubert, sans doute faute de suffisamment de place sur la maquette retenue. Notamment ces menaces de poursuite de LIEBARD à l'encontre de ses anciens élèves pour s'être rendus coupables en février 1946 sur la personne du très jeune Gérard SABBAT (19 ans 1/2) d'un détournement de mineur. Il était évident qu'une biographie comme celle-là se devait aussi de s'appuyer sur une documentation de tout premier ordre. Cela a été le cas et c'est ce qui fait que les deux réalisations restent complémentaires, l'une détaillant les débuts de l'aventure chez LIEBARD et l'autre invitant les lecteurs à réfléchir à l'après et au défaut d'image dû à un Jean-Louis JAUBERT trop en retrait à partir de 1985. 

    Louis PETRIAC

     

    * Entre mythe et évidences 


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  • Le livre de GASTON* publié chez Michel LAFON éditeur étant devenu une pièce rare, j'aimerai revenir sur cet épisode qui lui a permis avec son complice Jean-Pierre CALVET de réaliser un jour une supercherie qu'il relate ainsi : "Prince Vaillant is a Rocker !"

    La scène se passe à la télé et il ne s'agit, ni plus, ni moins, que de procéder au lancement d'un tube parallèlement à la diffusion d'un dessin animé sur fond musical. Jean-Pierre et GASTON ont vu l'émission de télévision de Mort SHUMAN chargé de faire la promo de ce Prince Vaillant. Ce dernier et le présentateur de l'émission semblaient apprécier. La musique du dessin animé qui vient de passer à l'antenne mérite il est vrai le détour et un commentaire flatteur.   

    - Le meilleur rock, décidément, est bien anglo-saxon...

    Le disque des Quad Rockers dont il va être question comporte onze titres, dont le fameux "Prince Vaillant". La firme distributrice a bien fait les choses. Elle a monté le dessin animé de tout à l'heure afin de muscler son lancement. Opération réussie. Les ventes des Quad Rockers sont très confortables, les critiques égales à celles émises par Mort SHUMAN à la télé. 

    - La musique est extra et le groupe excellent, les compositeurs sensationnels. Ce Georges ASTONBREAK et ce Sven ALMGREEN feront parler d'eux. 

    Jean-Pierre et GASTON qui ont regardé l'émission de Mort SHUMAN se sont bien amusés de cette supercherie. 

    - Qu'est-ce que tu en penses ? 

    - Comme SHUMAN. Les Quad Rockers sont les meilleurs. On boit un coup ? 

    - D'accord ! A la santé des Anglo-Saxons !

    Les musiciens des Quad Rockers avaient quelque peu truqué leurs noms. Georges ASTONBREAK en fait, était GASTON, Sven ALMGREEN Jean-Pierre CALVET, du nom d'une ami suédoise. Parmi les onze titres, un oeil exercé ou un ami averti eût reconnu "Letter For Roxanne" (la chienne de GASTON), "Prince Vaillant" (l'autre chien de GASTON), "Josépha" (l'épouse de GASTON), "Typhany's rock" (Typhany chienne de Jean-Pierre). Tirant profit de vacances forcées consécutives à l'accident cardiaque de Fred MELLA, GASTON et Jean-Pierre s'étaient lancés dans cette aventure-bluff avec conviction. Le producteur estimant comme eux que si le disque était enregistré en France, il ne serait pas pris au sérieux, les deux compères s'étaient embarqués pour l'Angleterre afin de contrer le parti pris du public et des "spécialistes" éclairés.  Grands moyens, grande formation, quadriphonie. GASTON seul aux douze saxophones, Jean-Pierre aux effets de rythmes ; le reste de l'orchestre, trié sur le volet, choisi parmi les meilleurs musiciens anglais. Une semaine de travail en studio. Lancement et distribution R.C.A. Avec une pochette entièrement rédigée en anglais. Je précise que la vente dépassa toutes les espérances et qu'il convient de donner un coup de chapeau final à Mort SHUMAN pour s'être prêté involontairement à cette prestation télévisuelle. Coup de chapeau aussi à l'impressionnante formation, ainsi qu'aux deux formidables compositeurs-interprètes, le tout anglais de noble souche ! Jean-Pierre CALVET et GASTON jouant le jeu jusqu'au bout, turent le dessous de l'aventure. Ils s'étaient fait plaisir tout en remportant un pari. Et ils s'amusèrent en prime sans méchanceté, aux mines circonstanciées de Mort SHUMAN, goûtant avec délices la performance de la britannique équipe, à la manière d'un distingué connaisseur (Cf. "Gaston raconte les Compagnons"). J'ajouterai que ce disque, photo reproduite ci-après, peut toujours être trouvé d'occasion sur E-Bay ou Price Minister.

    En préambule de son livre GASTON écrit : "Sans ton humour et tes clins d'oeil, cher Jean-Louis, sans tes exécrables odeurs de pipe, "sacré" Hubert, sans ton dictionnaire et tes gadgets, grand Jo, sans tes bavardages intempestifs sur scène et ton inséparable bonne humeur, mon vieux René, sans tes grimaces et tes satanées "retenues pour frais", cher Gérard, sans ta guitare et ton accent, Jean-Pierre mon vieux complice, et toi Fred, sans ta voix et tes colères... Je me sens orphelin. Vous me manquez et de l'écrire me donne envie de pleurer tant j'ai été heureux avec vous. Je vous dédie ce livre chers Compagnons. Je dédie ce livre aux plus belles années de ma vie." "Pendant quarante ans, les Compagnons de la Chanson n'ont jamais trouvé le temps de se raconter. A l'heure des adieux, GASTON, le benjamin, s'est attelé à la tâche pour rapporter des faits qui l'ont directement concerné pendant treize ans ainsi que beaucoup d'autres fidèlement rapportés par les principaux intéressés. Quatre décennies de triomphes auxquels se trouvent mêlés PIAF, bien sûr mais aussi BRASSENS, Claude FRANCOIS et beaucoup d'autres. Avec les joies, les peines, les colères, les secrets de ceux qui, entre eux, se sont baptisés "le rang de derrière et le rang de devant". Un récit, ou plutôt une conversation amicale entre des frères qui, lorsqu'ils se retrouvent ont pour règle de ne jamais se tendre la main, mais qui n'ont jamais manqué de se serrer les coudes..." (Cf. "Gaston raconte les Compagnons"). Par ces mots, et tout au long de son récit, on sent transparaître un "Je vous aime" comme il nous l'a écrit si simplement à la fin de son clin d'oeil-préface dans mon recueil de témoignages "Les Compagnons de la Chanson : Des marchands de bonheur, allez savoir pourquoi !"

    Christian FOUINAT

     

    * Gaston raconte les Compagnons, Michel Lafon éditeur, 1986


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  • Gilles dit Jean Villard... Nos amis Suisses en parlent

    Autre papier que vient de publier un média suisse et qui est consacré à un spectacle, hommage à GILLES dit Jean VILLARD, dont vous pourrez prendre connaissance en cliquant ici. Vous y apprendrez sûrement quantité de choses sur l'un des deux auteurs des Trois cloches.

    Pour le chanteur et enseignant de Vevey Christophe MONNEY, membre des Swinging Bikinis qui ont participé à ce spectacle, l'homme était un artiste engagé, socialement et politiquement, un éveilleur de conscience, porteur tout au long de sa vie de valeurs humanistes. Quelqu'un qui s'était toujours dit apolitique, sans pour autant cacher ses préférences et ses liens avec le Front populaire. Sa chanson Dollar est sans doute l’une des premières chansons engagées qui existent.»


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  • Bien avant la sortie du DVD COMPAGNONS DE LA CHANSON chez Marianne-Mélodie, voici déjà un an, était sorti chez LHARMATTAN VIDEO un premier DVD de Claude VERNICK consacrée à une tournée du groupe au Canada et entreprise en 1966. C'est ce document que notre ami Bruno MALLET vous propose de découvrir aujourd'hui pour fêter au passage, bravo à lui !, le millième adhérent à la page Facebook qu'il anime depuis maintenant quelques mois avec la fille de Jean : Valérie BROUSSOLLE.

    A la suite d'un bogue informatique, le titre de l'article n'aura pu être enregistré lors de l'envoi de la newsletter, ce dont nous nous excusons bien entendu auprès de vous.

     


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  • Après nous avoir communiqué dernièrement l'une des recettes de notre historiographe Hubert LANCELOT, Laurence, qui nous honorait de sa présence voici encore quelques mois, avait récidivé en nous racontant de quelle façon était née une daube à la mode gardianne.
    Jean BROUSSOLLE avait recommandée la recette à ma mère, nous dit-elle, alors qu’elle lui demandait ce qui lui ferait plaisir et ce pour rivaliser avec le poulet aux quarante gousses d’ail d’Hubert LANCELOT. C’est une recette traditionnelle de Camargue, une région que Jean aimait tant et où il résidait avec sa famille. Un plat complet, long à préparer, mais facile et tellement délicieux ! Mais, lisons plutôt ce que Laurence nous a indiqué à propos de ce plat :  

    Il convient de le préparer pour au moins 6 à 8 personnes et de prévoir : 2 kg de viande de taureau (maigre et gélatineuse si possible, prise dans le collier, la joue, ou la tranche). Evidemment si vous ne disposez pas de taureau vous emploierez du boeuf. Le résultat ne sera certes pas tout à fait le même mais s’en rapprochera. Pour la marinade prévoir 100 gr d’oignons hachés, 100 g de carottes râpées, 100 g de champignons de paris, 100 g d'échalotes, 200g d’olives noires, de la noix muscade, 1 bouquet garni, sel, poivre, thym. 10 cl d'huile d'olive, une cuillère à café de" quatre épices", 10 cl de vinaigre ou, mieux encore, de jus de citron, un peu de graisse de canard et du bouillon de bœuf. Sans oublier un morceau de peau d'orange séchée et 2 belles gousses d'ail écrasées à mettre au moment où commencera la cuisson. Pour le vin de la marinade, utilisez quasiment un litre et demi de Costières du Gard (devenue aujourd’hui Costières de Nîmes). Mais un vin fruité dans l’esprit Côtes du Rhône pourrait très bien faire l'affaire. Résidant en Corrèze, j'utilise personnellement du Vin de pays de la Corrèze, tonique qui a vieilli en cave cinq à six ans. Certains COMPAGNONS qui étaient très "fin gourmets" auraient aimé… mettre tous les ingrédients de la marinade dans la cocotte en fonte, les morceaux de viande étant coupés en gros dés. Recouvrir avec le vin rouge. Laisser " mariner " pendant 4 heures où beaucoup mieux une nuit au froid, avant d'égoutter, d'essuyer et de réserver.


    Conseils de préparation :
    Dans la cocotte faites fondre un peu de graisse de canard dans de l'huile d'olive, avec les échalotes hachées grossièrement. Faites tourner les morceaux de viande et l’ail écrasé. Une fois la viande bien dorée, ajoutez un peu de marinade pour éviter l'attachement. Le processus "Daube" peut alors commencer.  

    Ce plat nécessite une cuisson très douce à petit feu d’où l’importance du choix du récipient qui sert à la cuisson. En Camargue ou du côté de Marseille on utilise la daubière. Alors n’hésitez pas à mettre le tout dans une cocotte en fonte et à faire cuire au four en rajoutant régulièrement de l'eau sur la partie incurvée supérieure du couvercle, ou sur une gazinière ou encore par tout moyen dont vous pouvez maîtriser la température. A noter que la "daubière" est un plat en céramique traditionnel de Provence.  

    Le secret de la réussite de la daube à la Gardianne est de ne pas noyer les morceaux de viande dans la marinade : c’est ce qui la différencie du boeuf bourguignon. La cuisson doit se faire par lentes additions parcimonieuses de viande, de carottes et de champignons issus de la marinade. On ajoute les morceaux de viande et les légumes uniquement si les précédents sont complètement réduits. Cela exige une attention soutenue, et prend certes un peu de temps.
    Après quatre à cinq heures de cuisson , vous retirerez du feu ou du four, en ajoutant le restant de la marinade que vous aurez fait réduire avec le même volume de bouillon de bœuf. Vous ajouterez ensuite les olives noires hachées grossièrement, le filet d'huile d'olive, en mélangeant avec délicatesse. Puis vous servirez avec des pommes de terre vapeur, du riz ou des pâtes (fraîches de préférence), en saison avec des haricots blancs. Pour le vin qui accompagnera ce plat, vous aurez le choix entre le même que celui qui a servi à la marinade : un Costières de Nîmes, voire un jeune Côtes du Rhône, un Côtes de Provence de quelques années, ou si comme moi, vous habitez la Corrèze un Mille et unes Pierres.
    Sur ce, bon appétit !


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  • Un nouvel extrait que vient de nous proposer notre ami Bruno MALLET, sur sa page Facebook des "Amis des COMPAGNONS DE LA CHANSON".

    Avec beaucoup d'émotion car ce Je reviens chez nous du Québécois Jean-P. FERLAND était encore interprété avec Guy BOURGUIGNON qui décédera quelques semaines plus tard à l'Hôpital Foch de Suresnes. Un moment épouvantablement difficile pour l'ensemble qui n'avait encore jamais été confronté depuis février 1946 à une telle épreuve.


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  • La cause des adieux des Compagnons...

    Un article de Bernard SERRES et Jacques CORBIERES paru au début des années quatre-vingt revient sur ce qui aurait motivé ces adieux des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Alors que trois d'entre eux sur les huit étaient encore désireux de poursuivre l'épopée. A noter que cet interview a été donné par "ceux de derrière", savoir Jean-Louis JAUBERT, Gérard SABBAT, Jo FRACHON et Hubert LANCELOT, juste après un spectacle donné à Nogent-le-Rotrou et au cours d'un dîner préparé par Jacqueline FRACHON et Mimi LANCELOT. Un document à découvrir grâce au lien suivant qui donne une toute autre vision des choses. Les COMPAGNONS auraient-ils souffert sur la fin d'une comparaison avec d'autres artistes ? C'est possible à entendre les propos rapportés par les LANCELOT. Ce qui est certain, c'est que l'émergence de deux tendances aura joué un rôle évident dans cette décision d'arrêter.


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  • Edith Piaf, la Providence des jeunes Compagnons de la Chanson...

    Edith Piaf, la Providence des jeunes Compagnons de la Chanson...On l'a certes souvent répété, mais sans insister sur les multiples interventions de leur "Grande Dame", Edith PIAF a souvent été la Providence des jeunes COMPAGNONS DE LA CHANSON au cours de leurs premières années. Et celles-ci leur auront permis d'éviter des affaires qui auraient pu leur être préjudiciables. Deux d'entre elles auront fait beaucoup parler au cours de leur première année de vedettariat.

    La première, dès mars 1946, sitôt le lien Jean-Louis et Edith consolidé, avec l'affaire du "détournement du mineur Gérard SABBAT (ci-contre) par les COMPAGNONS DE LA CHANSON". En publiant une copie de la lettre adressée par Louis LIEBARD à Monsieur SABBAT père (document ci-dessus), on a retrouvé tous les ingrédients d'un dossier qui vaudra à PIAF de se manifester par l'entremise d'un télégramme que nous avons pu nous procurer grâce à Mimi LANCELOT. Mais la chose n'ira pas plus loin et, après réflexion, le formateur des jeunes gens ne mettra pas sa menace à exécution.

    Quelques mois plus tard, en juin 1946, elle interviendra à nouveau, cette fois-ci directement auprès du directeur de l'ABC, un certain Mitty GOLDIN. Ses poulains s'étaient en effet engagés un peu trop vite en février dans un spectacle prévu pour durer quelques mois dans lequel ils camperont des rôles qui ne leur convenaient guère. Cette Folle de revue, c'était son nom, conçue par le comédien Pierre DESTAILLES et mise en scène par PASQUALI était un véritable piège et, selon Hubert LANCELOT, d'une pauvreté affligeante ! Ils devaient y figurer dans des sketches qui leur avaient demandé beaucoup d'énergie et qui s'avéraient être totalement à contre-emploi de leurs productions habituelles. Ainsi en était-il de celui où ils devaient parodier les nains de Blanche Neige avec un Guy BOURGUIGNON que son 1,90 mètre n'était pas parvenu à transformer en nain. Loin s'en faut ! Pierre BARLATIER, le célèbre critique de l'époque, regrettera dans l'une de ses tribunes que les COMPAGNONS DE LA CHANSON n'aient pas mieux été employés et que leur tour de chant, le meilleur moment du spectacle assurément, ait été si "fâcheusement" amputé. Après l'intervention de PIAF, Mitty GOLDIN acceptera de redonner leur liberté aux COMPAGNONS dont le calendrier et les répétitions des Trois cloches ne s'accommodaient guère de cette triste farce de fort mauvais goût.


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  • lyon-paparazzi.jpgChacun se doute que ROSSINI a été le maître incontesté de l'ouverture bien avant... Frédéric MICHALAK ! Qu'il fut un temps où les téléphones fixes étaient plus nombreux que les portables et n'étaient pas encore passés à l'Orange !... Et chacun ici a déjà pu apprécier la verve de notre ami JPC (Jean-Pierre CASTAING pour les fidèles travesti en paparazzi ci-contre) dit LA DENREE qui nous a régalé de son humour dans de courts billets d'humeur dédiés aux COMPAGNONS DE LA CHANSON et à quelques proches de la petite troupe d'inconditionnels que forment certains d'entre nous depuis l'expédition lyonnaise d'octobre 2002.
    C'est cette verve et cet esprit que nous vous invitons à redécouvrir en cliquant sur le lien ci-dessous. Ce voyage à Lyon écrit ici en trois actes avec le souvenir de ce que fut l'épopée d'Octobre 2002 et l'inauguration de la place des Compagnons de la Chanson vous amusera j'en suis sûr autant qu'il nous a amusés.

    Un grand moment de franche rigolade en perspective ! Comme le dit l'intéressé lui-même, il s'agit là d'une oeuvre sans prétention directement inspirée de l'art plaisantin !
    Merci Jean-Pierre !

    « Lyon-en-3-actes.doc »

    Humour : Le voyage à Lyon en trois actes...

     


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