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  • La chanson de Lara en version italienne ! Et qui plus est interprétée par Fred MELLA, avec son frère René deux enfants du Piémont ! Cela méritait bien cet extrait et nous sommes convaincus que beaucoup de nos amis d'origine italienne, qu'ils soient aujourd'hui en France ou en Belgique, se feront un plaisir de se livrer à un exercice de karaoké et de retrouver eux aussi la langue de leur jeunesse !


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  • Une invitation canadienne à débourser 40 $ pour dîner... en 1948 !Cela pourrait faire partie des gags mais nous avons tout lieu de croire que l'invitation d'un patron de restaurant canadien aux COMPAGNONS DE LA CHANSON leur est longtemps restée en travers de la gorge ! Si tant est qu'ils aient prise un simple : "Il faudra venir nous voir" pour une invitation à dîner ! En tout cas, d'après Hubert, ils s'en sont longtemps souvenus de cette Tour Eiffel canadienne ! En sont témoins ces quelques lignes glissées dans la biographie du regretté historiographe :

    "Autre leçon que nous avons apprise au Canada, celle de se méfier des invitations de patrons de restaurant, en particulier les plus grands ! Ainsi celui de La tour Eiffel à Montréal a tant insisté pour nous recevoir à sa table que nous finissons par accepter. Nous faisons un repas succulent arrosé de vins fins, accompagné de liqueurs et de cigares. Comme nous nous apprêtons à remercier notre hôte, et à le féliciter pour sa bonne chère, un maître d'hôtel nous présente l'addition sur un plateau d'argent. Stupéfaction ! Personne ne veut y toucher ! Enfin, Fred, en tant que trésorier de l'équipe se dévoue, déplie la note, pâlit, fait un rapide calcul mental et murmure d'un ton lugubre : J'espère que vous avez de l'argent sur vous ? Il y en a pour quarante dollars par personne... Une somme fabuleuse en 1948, que nous réunissons à grand-peine en raclant nos fonds de poches, à quelques dollars près.

    Dommage qu'Hubert ne nous ai pas compté dans sa biographie, toujours par le menu, quelle aurait pu être la réaction du maître d'hôtel devant tant d'embarras. Car il serait étonnant qu'il n'y pas eu quelques remous à la table des COMPAGNONS devant autant de générosité !


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  • L'anniversaire de René...Cela n'aura pas échappé aux plus avertis d'entre vous, c'est aujourd'hui 6 juin que notre ami René MELLA, celui que l'on baptise en Suisse "Monsieur qu'il fait bon vivre", fête ses 90 ans ! 90 ans ! Nous aurions même du mal à le croire quand on voit de quelle façon René occupe ses journées à Mirabel-les-Baronnies, à quelques kilomètres de l'endroit où il a passé son enfance !

    Autre signe qu'il n'a rien perdu de cette vitalité qui faisait de lui le successeur du P'tit Rouquin à la barre fixe du Cirque, sketch de Jean BROUSSOLLE cette volonté justement de participer à l'ouvrage que nous consacrons à Jean-Pierre CALVET et à Jean BROUSSOLLE. Les admirateurs y retrouveront un de ses petits clins d'oeil qu'il a joint à la préface de son frère. Jean, il le voyait assez souvent au cours des tout premiers mois de la nouvelle carrière d'arrangeur et de parolier des COMPAGNONS DE LA CHANSON de celui-ci. Surtout après que Jean eut rejoint l'équipe en février 1952. A une époque où Jean habitait encore chez Mimi et Hubert, rue de l'Université dans le 7ème parisien, dans la fameuse roulotte qui a, au cours des premières années, a vu beaucoup de COMPAGNONS DE LA CHANSON y loger, parfois même temporairement, comme ce sera le cas par la suite de Jean-Pierre CALVET tout faîchement débarqué de Menton. René en témoigne dans cet ouvrage à paraître, nous racontant ces années où ils étaient tous si jeunes et... plein de folie, côtoyant des artistes comme Henri SALVADOR ou quelques autres.


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  • Ils ont chanté du Compagnons de la Chanson... Colette DéréalTelstar, Ce bonheur-là, Le marchand de bonheur, Qu'il fait bon vivre, Bras dessus bras dessous... les titres des COMPAGNONS DE LA CHANSON que Colette DEREAL (en photo ci-contre) a interprété sont quelques-uns. Avec DALIDA, elle reste d'ailleurs l'une des chanteuses qui aura largement puisé dans le vivier de nos amis et de Jean BROUSSOLLE et Jean-Pierre CALVET.

    Mais, on le sait moins, Colette DEREAL a également été comédienne et elle écrira même un feuilleton diffusé sur la 1ère chaîne en mars 1972, Le manège de Port-Bacarès, dans lequel elle jouait un rôle aux côtés de Marc CASSOT et de l'intrépide Gérard BARRAY. C'est pourtant après l'interprétation d'un autre rôle aux côtés du célèbre Commissaire BOURREL dans un non moins célèbre épisode des Cinq dernières minutes à la fin des années cinquante qu'elle prendra la décision de se tourner vers la chanson. Après avoir chanté inopinément une chanson de Jean CONSTANTIN durant la célèbre série et avoir provoqué un embouteillage au standard de la RTF de l'époque ! Ce seront pour elle une dizaine d'années vécues au plus haut sommet.

    Colette DEREAL nous a quittés en 1988 à 60 ans, victime d'une crise cardiaque ! Elle avait encore tant de choses à faire, elle qui savait faire preuve d'une polyvalence affirmée.


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  • Le 4 juin 2008, il fêtait ses 100 ans !Louis LIEBARD (ci-contre avec l'une de ses filles) a, sans conteste, été à l'origine du succès rencontré à partir de février 1946 par les COMPAGNONS DE LA CHANSON. Comme nous l'avons déjà souligné ici son objectif était cependant différent de celui de ses élèves et il s'était borné à leur apprendre au sein des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE les rudiments de la chanson folklorique traditionnelle. Un concept auquel il était très attaché.

    « Nous sommes en train de former sous l’égide des Compagnons de France un groupe de jeunes qui enseignera, donnera des représentations et propagera le chant choral grâce aux chansons folkloriques françaises. Cette équipe dont le centre se trouve à Lyon sera dirigée par Louis LIEBARD… » Ainsi Jean VERLINE, assistant et répétiteur de l’ensemble, présentait-il alors les choses aux quelques jeunes susceptibles de venir grossir les rangs des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE qui comptera parmi ses postulants, filles et garçons ayant fui la France occupée et se retrouvant sans ressources en zone libre. 

    Prisonnier de guerre évadé à Nancy, ancien adjoint du maître de chapelle de la cathédrale de Dijon et ancien Chef de Chœur de la Perdriole - il dirigera un peu plus tard celui de la Faluche -, Louis LIEBARD a effectivement créé avec les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE une véritable structure innovante dans une maison appartenant à la famille Chomel, rue de Champvert à Lyon. En faisant appel pour la mise en scène de leurs représentations comme la presse de l'époque l'avait souligné à un véritable concept d’une stylisation extrême, faite de pureté et de dépouillement soulignant cependant l’action. Beaucoup concèdent qu’il a réalisé au passage une révolution dans la chanson folklorique en y adjoignant les principes de la chanson animée. Une véritable magie quand on sait que l’apport du jeu visuel à la partie chorale permettait au spectacle de devenir au passage une véritable petite comédie. Perrine était servante en est l’illustration même. Mise au point par les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE sous l'autorité de Louis LIEBARD, elle figurera même par la suite dans le répertoire des COMPAGNONS DE LA CHANSON.
    Le nom de LIEBARD, revient régulièrement sous la plume des uns et des autres dans la prodigieuse épopée des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Et pour cause ! "Le chef", comme il aimait à se faire appeler, était pour Fred MELLA un technicien, une sorte de sorcier qui avait une perception fine du détail, une oreille musicale sans défaut capable de déceler une erreur de ton si minime soit-elle. Celle de l’un des plus grands spécialistes du chant choral, un statut que beaucoup s'accordent d'ailleurs à lui reconnaître. Donnant une impression de sévérité, autoritaire, éternellement insatisfait, déjà père de cinq enfants à trente-trois ou trente-quatre ans, Louis LIEBARD (en photo ici avec son épouse), infatigable et rageur, était réputé mener son entourage avec une main de fer. Il laisse encore longtemps après l’image d’un homme entier peu ouvert aux concessions qui choisira en février 1946 d'aller jusqu'à l'affrontement plutôt que de céder. Faire répéter ses élèves debout, parfois face à un miroir afin de pouvoir cerner le moindre défaut pendant de longues heures sans prévoir une seule pause, leur apprendre à travailler la justesse d’un ton, à articuler convenablement et à travailler leur souffle, mettre en place une parfaite harmonie… 

    Les souvenirs sont restés longtemps en mémoire des futurs COMPAGNONS DE LA CHANSON. Et les "travaux extérieurs" comme se plaît encore à le souligner avec malice Marc HERRAND, aussi. Les activités de cette vie communautaire chemin de Champvert dans un cadre spartiate étaient très dures, les horaires stricts. Au lever du lit, il fallait que tout le monde se rassemble dans le parc pour l'appel et le lever des couleurs. Après un petit déjeuner fait d'un affreux café et de pain noir, commençaient les corvées quotidiennes : la ratissage des allées, le ménage, les courses au village pour se procurer de quoi manger en faisaient partie. Suivaient immanquablement un décrassage des voix grâce à quelques vocalises et ce n'est que l'après-midi que chacun pouvait donner libre cours à son imagination et à sa personnalité. Ne s’agissait-il pas de donner à des jeunes peu attirés par un embrigadement au STO, les rudiments d’un art qui en attirait même beaucoup. Selon Marc HERRAND, quatre-vingt s’y succéderont et les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE compteront jusqu’à plus d’une vingtaine de postulants alors que les représentations étaient données par seulement une dizaine d’entre eux triés sur le volet !


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  • 1ere couv en 75 dpiEn cette journée où nous ne pouvons nous empêcher d'avoir une pensée pour Jean-Louis JAUBERT, "le boss des Compagnons" nous ne pouvons que revenir sur l'un des événements de sa longue carrière chez les COMPAGNONS DE LA CHANSON : sa rencontre avec Edith PIAF en mars 1946.

    Le jeune Alsacien avait eu l'occasion de croiser la grande artiste en avril 1944, deux années plus tôt à la Comédie Française à Paris lors d'un gala donné au profit des cheminots alors qu'il était encore COMPAGNON DE LA MUSIQUE à Lyon et qu'il faisait ses classes chez l'ancien assistant du maître de chapelle de la cathédrale de Dijon : Louis LIEBARD. Dans leur biographie consacrée au groupe, Christian FOUINAT et Louis PETRIAC évoquent cette soirée de mars 1946 qui aura précipité la destinée de neuf garçons (ils n'étaient encore que huit ce printemps-là) et celui de cette artiste hors du commun qu'était déjà la grande Edith PIAF. Avec elle, ce sera le départ d'une liaison de quelques mois, alors qu'elle venait de rompre avec un certain... Yves MONTAND... Et ce jusqu'à ce qu'Edith rencontre Marcel CERDAN au début de l'année 1948 !

    Voici déjà trois ans, nous perdions notre boss !VILLEURBANNE, 20 MARS 1946... Alors qu'il a projeté de passer la soirée avec ses amis Mimi Coutelen et Hubert Lancelot, sans encore se douter que les échanges entre les deux jeunes tourtereaux avaient franchi une étape supplémentaire, Jean-Louis resté seul tombe sur une affiche vantant un spectacle d'Edith. Soucieux d'employer utilement sa soirée, il se rend finalement à son récital. A quoi tient le destin ?... Un contact est pris qu'un dîner prolongera. Jean-Louis et Edith, sans encore s'en rendre compte, se sont plus trouvés que retrouvés. Il sait, lui, que les Compagnons ont besoin de soutien et que cette femme, dont tout le monde s'arrache les faveurs, représenterait pour eux la Providence si elle... Et elle répondra à son attente en leur rendant à son tour (fin mars 1946) une visite de politesse au Casino de Montparnasse où les Compagnons donneront par la suite un spectacle. Les quelques impressions d'Hubert Lancelot en avril 1946 montrent que son admiration à lui pour Edith n'était pas feinte. "Edith était encore jeune, gaie, insouciante, en bonne santé et sans doute la plus heureuse. Toujours prête à s'amusait, riant de tout et de rien comme une petite fille. Elle adorait faire des blagues innocentes mais aussi cruelles, adorant brocarder ses camarades... Son seul souci dans la vie était d'aimer et de chanter l'amour car elle en avait besoin comme on a besoin de boire ou de respirer." Et au moment où elle retrouve Jean-Louis, vient de se terminer sa liaison avec Yves Montand  (EXTRAIT p. 66 et 67)

     

    13.01 couleur Piaf et ses protégés 1946

    Sur cette photo prise en 1946, Jean-Louis se trouve juste derrière Edith, à la gauche de Marc HERRAND.

     

    ENTRE MYTHE ET EVIDENCES (Biographie), Christian FOUINAT et Louis PETRIAC ISBN n° 978-2-918296-02-7 - 26 € 


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    C'était voici déjà cinq ans... Grâce à l'aide de deux admirateurs : Pierre MICHAUD et Michel YVANNE, nous avions pu réaliser un clip vidéo du reportage que FRANCE 3 PERIGORDS avait consacré à la sortie en Périgord de la biographie : Entre mythe et évidences. Avec des extraits du lancement de l'ouvrage filmé chez DECAL'AGE PRODUCTIONS Editions à Périgueux et de l'interview de l'un des fils de Guy BOURGUIGNON : Jean-Michel venu assister au cocktail de présentation avec quelques amis et quelques diapositives. Un reportage qui aura considérablement aidé à la diffusion de cette biographie, notamment chez Marianne-Mélodie à partir des jours suivants cette présentation.

    Conçue à la suite d'une idée développée en octobre 2008 durant le Festival de la Chanson vivante à Annecy, et proposée par les deux auteurs à Mimi LANCELOT, ce document revient sur l'ensemble de la carrière des COMPAGNONS DE LA CHANSON. Quelques notes prises par Edith PIAF entre 1946 et 1949 donnent, il est vrai, un éclairage particulier sur leurs débuts et le profil de chacun d'entre eux. Des précisions qui ont été apportées par un des admirateurs rochelais de la grande Dame : Jean-Marie GAILLARD. Christian FOUINAT et Louis PETRIAC ont également cherché à compléter ce que l'on savait déjà de la disparition tragique de Guy BOURGUIGNON en décembre 1969 en interrogeant Jean-Michel BOURGUIGNON. Abondamment illustré, des photos donnent par ailleurs une idée plus exacte de la stature de l'ensemble. Témoin, celle prise ci-dessous à Tel Aviv en Israël où on en aperçoit quatre, grimés en seigneurs du désert, que vous aurez peut-être un peu de mal à identifier.   

    071) Compagnons déguisés Tel Aviv

    L'ouvrage aborde également le défaut de stratégie d'image qui a été préjudiciable au groupe à partir de 1990. Faute d'avoir pu trouver, après la cessation de fonctions de Jean-Louis JAUBERT, un relais utile permettant de retrouver plus facilement les COMPAGNONS sur le petit écran, il y a visiblement eu là un couac. Comme l'avait confirmé aux auteurs, l'ancienne secrétaire de l'organisateur de spectacles Christian JUIN* : Anne-Marie VELINES, les COMPAGNONS n'ont jamais eu recours, durant leur longue carrière, au moindre impresario. Et Jean-Louis JAUBERT, en qualité de boss, ne déléguait à personne le soin de gérer le relationnel du groupe. C'est lui qui était en charge de la promotion de l'ensemble, de la négociation des contrats et donc, de tout ce qui le concernait. Devenu chargé de mission à la Fédération Française de Football en 1985, il n'est donc pas étonnant que l'image et la préservation de la mémoire du groupe aient pâti de cette cessation de fonctions de Jean-Louis. D'autant que les médias ne s'étaient pas bousculé lors de la sortie de Nous les Compagnons de la Chanson d'Hubert LANCELOT et qu'il y aurait eu fort à faire pour entretenir cette mémoire ! En intervenant régulièrement auprès des sociétés de production pour que l'on continue à évoquer une carrière exemplaire. Pourtant des occasions auraient pu être exploitées, qui n'ont pas manqué depuis 1985 ! Comme la pose à Lyon en 1990 d'une plaque sur le portail de la maison occupée par les LIEBARD et les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, rue de Champvert. Et, surtout, lors de l'inauguration de la place des Compagnons de la Chanson dans le 5ème arrondissement en octobre 2002 ! Quel dommage !   

    * Il avait succédé à Marcel CHANFREAU

     Entre mythe et évidences, 354 p., C. FOUINAT et L. PETRIAC, 26 € - ISBN n° 978-2-918296-02-7 

     

    Vous excuserez l'erreur de saisie qui s'est glissée dans le titre donné au référencement. Merci !


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  • Jean Broussolle rendant hommage à Sacha DistelDans ces quelques lignes rédigées par Jean BROUSSOLLE lui-même et rendant hommage à l'ami Sacha DISTEL avec lequel, rappelons-le, il a collaboré après avoir quitté les COMPAGNONS DE LA CHANSON, on retrouve toute la maëstria du fin lettré qu'il savait être. Il suffit de se souvenir de son "Compagnon en tournée", véritable sommet de drôlerie,  pour avoir une idée de ce talent d'écriture qui en côtoyait tant d'autres.
    En cliquant sur ce lien, vous pourrez visionner ce document hommage à son amitié avec Sacha le plus confortablement possible. 

    Les documents qui nous ont été adressés par notre amie Ginette du Mans rappellent très concrètement quel aura été cet engagement de Jean BROUSSOLLE au sein de l'équipe de Sacha... Une nouvelle ère aussi créative que la précédente pour notre ancien Compagnon qui s'estimait fatigué par la cadence de l'équipe des dernières années... Mais qui, hélas, n'apportera pas une plus large reconnaissance que cela aurait mérité. Nous l'évoquons dans l'ouvrage à paraître consacré à Jean et à son complice Jean-Pierre CALVET.

     


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  • A propos des Trois cloches...Lors d'une conversation téléphonique avec Allbert URFER en personne, qui remonterait à la fin des années soixante, au cours d'une émission radiophonique suisse romande où les auditeurs pouvaient dialoguer librement avec l'invité, est apparue une donnée ignorée de beaucoup.

    Il s'avèrerait en effet que Les trois cloches dont on prête les paroles à GILLES JEAN VILARD lui serait due. Alors quoi, les deux hommes étaient-ils ensemble dans ce petit cimetière sur la tombe du dénommé Nicot ? Albert URFER, aurait-il osé mentir lors de cet échange téléphonique avec un auditeur de la radio sachant que l'émission était diffusée en direct sur les ondes et qu'un tel parjure aurait pu ruiner sa carrière et mettre fin à une relation qu'il continuait d'entretenir avec GILLES ? Pire, il n'y a jamais eu de démenti formel à cette assertion. De l'avis d'une grande majorité d'amateurs et même de chroniqueurs spécialisés, on continue à nommer GILLES comme auteur-compositeur de ce succès mondial, car son nom à lui est plus connu que celui de son comparse. Il est hélas peu probable que la radio suisse romande ait conservé l'enregistrement de cette émission dans ses archives. Mais, si c'était le cas, cela vaudrait sans doute la peine de creuser un peu la chose... D'autant que GILLES nous a, depuis, quittés.

    Dans un précédent article, nous nous étions procurés une version (extrait ci-dessous) peu connue des Trois cloches où l'on percevait une seconde voix qui serait justement celle de ce Albert URFER.

    Mais qui est Albert URFER ? On a retrouvé très peu de choses à propos de lui sinon qu'il a joué, très tôt, du piano tout en s'intéressant à l'art choral. Mobilisé pendant la guerre, il a ensuite dirigé un petit orchestre militaire. De 1945 à 1951, il jouait à Genève et même, parfois, à l'étranger. De 1953 à 1956, il part à Paris travailler l'art dramatique, jouant pour le théâtre, le cinéma, la télévision et revient en Suisse se produire au Centre dramatique romand. C'est surtout en tant que partenaire et accompagnateur du chansonnier GILLES dit Jean VILLARD durant 25 ans, qu'Albert URFER s'est fait connaître. Une de leurs chansons fétiche est Le Bonheur

    S'il est établi qu'URFER a pris la relève d'Edith BURGER en 1948 dans ce cabaret à Lausanne, il se peut très bien qu'il ait fait "un boeuf" avec GILLES deux ans plus tôt lors de la visite d'Edith PIAF et d'Odette LAURE. D'autant que le texte était prêt depuis quelque temps déjà puisqu'on dit aussi qu'il aurait été écrit en 1939. Que de mystères donc autour de ces Trois cloches !

     

     


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